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20 Déc

Suède: envoi d’un troupeau de 17 bisons pour aider à construire une population forte dans la nature sauvage de la Russie

Copenhague – La Suède a annoncé l’envoi d’un troupeau de 17 bisons pour aider à construire une population forte dans la nature sauvage de la Russie, un transfert qui a nécessité deux années d’organisation.

L’opération fait partie du plan de la Russie pour faire revivre les espèces au bord de l’extinction depuis des décennies, l’objectif étant d’avoir plusieurs grands troupeaux dans différentes parties du pays, assez forts pour survivre à la fois aux menaces environnementales et aux problèmes génétiques dans le futur.

Les bisons suédois, considérés comme de bons matériels génétiques, ont été particulièrement convoités dans ce projet russe. Au printemps prochain, la moitié du troupeau sera relâchée dans la réserve naturelle Turmonsky en Ossétie du Nord, destinée à devenir l’épine dorsale de la future population. Le reste restera dans la réserve naturelle d’Oksky dans la région de Ryazan au sud de Moscou à des fins de reproduction.

Le bison d’Europe, également connu sous le nom de wisent, est le plus grand herbivore d’Europe. Dans le passé, ils ont vécu dans toute l’Europe, mais ont presque disparu en raison de la chasse et de la diminution des habitats, ainsi que de la déforestation et de l’expansion urbaine.

En 1927, lorsque le dernier bison sauvage a été abattu, seulement 50 bisons ont été laissés dans diverses réserves. Depuis lors, cependant, de grands progrès ont été faits pour réintroduire le bison dans la nature. Aujourd’hui, la population européenne de bisons est estimée à environ 4.000 animaux.

Des troupeaux en liberté se trouvent actuellement en Pologne, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Roumanie, Russie, Slovaquie, Lettonie, Kirghizistan et Allemagne.

La population de bisons de la Russie est estimée à 500 individus, dispersés dans les régions du bassin d’Oka, de Smolensk et de Briansk en Russie d’Europe, dans le Caucase du Nord, dans les montagnes de l’Altaï et en République de Yakoutie en Sibérie.

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Copenhague .- Canopy Growth, un producteur canadien de cannabis médical, a annoncé que sa co-entreprise Spectrum Cannabis a obtenu un permis de production de cannabis de la part de l’Agence danoise des médicaments.

« Il s’agit du premier permis de production national délivré à un producteur de cannabis canadien au sein de l’Union européenne, ce qui représente un jalon historique dans ce marché émergent. Après les Pays-Bas, le Danemark devient ainsi le deuxième pays européen à accorder un permis de production de cannabis à des fins médicales à l’échelle nationale », s’est félicité l’entreprise dans un communiqué.

Avec cette annonce, le Danemark rejoint également les Pays-Bas comme les deux seuls pays de l’UE avec des permis fédéraux pour cultiver du cannabis médical.

Plus tôt ce mois-ci, Canopy a annoncé la joint-venture avec la société Danish Cannabis pour établir une usine de 40.000 mètres carrés à Odense.

L’année prochaine, Canopy expédiera une variété de clones de plantes de cannabis à Odense et commencera à les cultiver dès le printemps 2018, date à laquelle la modernisation de la serre devrait être terminée.

Les huiles et le cannabis séché seront vendus sous la marque Spectrum Cannabis. Le permis annoncé au Danemark sera valide jusqu’en 2021.

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.- Helsinki – Le gouvernement finlandais a dévoilé des directives nationales révisées sur l’utilisation des terres visant à s’assurer que les questions d’importance nationale soient prises en compte dans la planification et dans les actions entreprises par les autorités publiques.

« L’objectif est de réduire les émissions des municipalités et des transports, de protéger et de préserver la biodiversité et les valeurs des environnements culturels, et de fournir de meilleures opportunités de renouvellement des moyens de subsistance et des activités économiques », a expliqué le ministère de l’Environnement, de l’énergie et du logement dans un communique.

Les lignes directrices contribuent également aux efforts d’adaptation au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes et à leurs conséquences.

« Notre objectif est une société à faible émission de carbone où les citoyens et l’environnement naturel se portent bien et où les entreprises ont la possibilité de renouveler leurs activités. Les solutions durables d’utilisation des sols sont une nécessité absolue. Les environnements proches qui génèrent du bien-être pour les résidents, des environnements naturels diversifiés, des structures urbaines durables et des solutions énergétiques réalisables vont de pair dans les directives, qui aident également la Finlande à respecter ses engagements internationaux », a déclaré Kimmo Tiilikainen, ministre de l’Environnement, Énergie et logement.

Dans ces nouvelles « Guidelines », « il n’y a plus d’objectifs spécifiques pour chaque région, mais tous les objectifs concernent l’ensemble du pays », a-t-il dit.

« Les municipalités auront plus de pouvoirs dans l’aménagement du territoire, comme nous l’avions promis dans notre programme gouvernemental », a souligné M. Tiilikainen.

Le travail sur la réforme des directives nationales d’aménagement du territoire a débuté en février 2016 et a été réalisé en étroite collaboration avec les parties prenantes concernées, a ajouté le communiqué.

Les premières directives nationales sur l’utilisation des terres ont été publiées en 2000 et ont été révisées en 2008.

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.- Tallinn – Les parcs éoliens d’Enefit Green, la branche des énergies renouvelables du groupe d’énergie estonien Eesti Energia, ont produit plus d’énergie électrique au cours des 11 premiers mois de 2017 que pendant toute l’année 2016.

La production des quatre parcs éoliens d’Enefit Green au cours des 11 premiers mois de 2017 s’est élevée à 190 gigawattheures, contre 185,5 gigawattheures générés en 2016, a précisé la société dans un communiqué.

Les 190 gigawattheures générés équivalent à la consommation annuelle de 76.000 ménages moyens, a estimé Enefit Green.

Selon le PDG de l’entreprise, Aavo Karmas, cette bonne performance s’explique principalement par une meilleure fiabilité des éoliennes, les vents ayant été un peu plus forts qu’en 2016.

D’après une estimation du gestionnaire de réseau de transport Elering, en 2017, la quantité d’énergie éolienne produite en Estonie et éligible à la subvention pour l’énergie verte ne dépassera pas 600 gigawattheures, le montant maximal sur lequel la subvention peut être versée.

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.- Vilnius – La centrale nucléaire d’Astravyets de la Biélorussie en construction à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Vilnius ne répond pas aux questions clés de la Lituanie concernant la sélection des sites, l’évaluation de l’impact environnemental et la sécurité ou la qualité de la construction, selon l’Inspection de la sûreté nucléaire de l’État lituanien (VATESI).

La Biélorussie a soumis son rapport national sur les tests de résistance de la centrale à la Commission européenne pour examen.

« Il faut comprendre que la sélection du site a été la question clé pour la Lituanie et ce sujet n’est pas couvert par ces tests de résistance », a déclaré à BNS Sigitas Slepavicius, directeur adjoint de l’organisme public lituanien.

« Cela signifie que la question reste sans réponse, comme d’autres questions concernant l’évaluation de l’impact environnemental, la qualité de construction et d’exploitation, la culture de la sécurité et d’autres questions importantes pour la Lituanie », a-t-il dit.

M. Slepavicius dirigera un groupe de spécialistes lituaniens qui analysera le rapport des tests de résistance nationaux de la Biélorussie. La Commission européenne a également mis en place un groupe d’experts de la sûreté nucléaire.

L’équipe lituanienne a jusqu’au 5 janvier pour préparer ses commentaires et questions sur le rapport et les transmettre à l’organe exécutif de l’UE.

« Puisque la revue du rapport a sa propre structure et qu’elle se déroule selon les exigences approuvées, nous devons évaluer sur la base de ceux-ci, puisque la sélection du site n’est pas couverte, nous ne pourrons pas poser ces questions. Cela ne signifie rien, ces questions restent en place », a souligné le responsable.

La Commission européenne résumera les commentaires et les questions des États membres de l’UE et les soumettra à la Biélorussie. L’organe exécutif de l’UE ne fera son évaluation finale qu’après avoir reçu les réponses du Belarus aux questions posées. Slepavicius s’attend à une évaluation finale en juin.

Les tests de résistance ont été réalisés par Atomproekt, une filiale de Rosatom, le maître d’œuvre du projet Astravyets en Russie en 2016.

Les représentants du gouvernement lituanien ont déclaré que les tests ne fournissaient pas de réponses à toutes les questions et demandaient que des tests soient effectués sur la base de la méthodologie de l’UE. Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Linas Linkevicius, a déclaré le mois dernier que les tests de résistance ne prouvaient pas que l’installation nucléaire fût construite en toute sécurité.

Dans le but d’entraver le projet, Vilnius prévoit de bloquer l’importation d’électricité à partir de l’usine Astravyets.

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.- Oslo – L’Institut norvégien de recherche sur l’air a découvert des polluants environnementaux dans des emballages pour hamburger chez McDonald’s et dans des sacs de frites dans les restaurants McDonald et Burger King, a rapporté le radiodiffuseur public NRK.

Après des tests effectués pour le compte de l’organisation environnementale « The Future in Our Hands », les résultats montrent que l’emballage de hamburgers de McDonald’s a été le pire en matière écologique sur neuf marques de fastfood.

Linda Hanssen, chercheur principal à l’Institut, a déclaré que la quantité de polluants environnementaux trouvés dans le sac à hamburger McDonald’s était plus élevée que celle mesurée dans les emballages alimentaires.

Bien que les chercheurs pensent que les polluants environnementaux peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé et qu’ils sont nocifs pour l’environnement, il n’est pas illégal de les utiliser dans les emballages alimentaires en Norvège.

Aujourd’hui, Mme Hanssen et plusieurs autres chercheurs s’emploient à interdire les polluants dans les emballages alimentaires.

Anja Bakken Riise, chef de « The Future in Our Hands » critique l’utilisation de l’empoisonnement environnemental dans les emballages alimentaires.

« Il est simple de fabriquer des emballages alimentaires sans cette substance, il existe plusieurs bonnes alternatives que McDonald’s et Burger King peuvent utiliser », a-t-elle déclaré.

L’organisation va maintenant porter l’affaire devant le Parlement norvégien pour demander l’interdiction de toutes les substances polluantes dans les emballages alimentaires.

De son côté, McDonald’s Norway a annoncé qu’ils travaillent à éliminer les problèmes environnementaux de leurs produits.

« Malgré le fait que nous nous conformions déjà aux lois et règlements, nous avons commencé à éliminer progressivement le fluor dans nos emballages. Les boîtes à hamburger sont désormais fabriquées sans les polluants environnementaux détectés en septembre », a expliqué Erik Lodding, directeur des communications et responsable des relations publiques chez McDonald’s Norvège.

Burger King a déclaré à la télévision qu’il n’y a aucune raison de croire que la substance prouvée présente un risque pour ses clients.

« Nos sacs en papier satisfont à toutes les exigences fixées par les autorités, mais nous prenons au sérieux cette enquête et transmettons les résultats des tests à notre fournisseur de sacs en papier pour une évaluation professionnelle supplémentaire », a déclaré Heidi Moss, directrice du marketing chez Burger King.

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