ActualitésLa Suède lance une nouvelle stratégie climatique 2018/2020 pour la réduction des émissions

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12 Mar

La Suède lance une nouvelle stratégie climatique 2018/2020 pour la réduction des émissions

Stockholm – La Suède a annoncé le lancement d’une nouvelle stratégie climatique 2018/2020 qui, dotée de 6,5 milliards de couronnes, vise la réduction des émissions, l’amélioration de la résilience aux changements climatiques et une gestion plus durable de l’eau, des écosystèmes et des ressources naturelles.

« Le changement climatique est la question cruciale de notre temps, notre planète bleue a de la fièvre, les personnes les plus touchées sont celles qui ont le moins de ressources, et c’est pourquoi la coopération au développement est extrêmement importante », a déclaré Isabella Lövin, ministre du Développement international et du climat, citée dans un communiqué.

Elle a rappelé que l’objectif de la coopération suédoise est de créer des opportunités pour de meilleures conditions de vie pour les personnes vivant dans la pauvreté et l’oppression, et de contribuer à la mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Accord de Paris.

La nouvelle stratégie vise également, au sein de la coopération suédoise axée sur un environnement durable, le climat et les océans et l’utilisation durable des ressources naturelles, à contribuer au développement normatif et à renforcer les capacités des organisations et institutions.

La stratégie guidera les efforts mondiaux de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI) dans trois domaines : le développement durable résilient au climat, l’utilisation durable des ressources naturelles, et la durabilité des océans et des ressources en eau.

« Je suis ravie que la Suède, par le biais de cette stratégie, continue également de souligner l’importance des questions relatives aux océans », a souligné Mme Lövin, relevant que « pour de nombreuses petites nations insulaires, le changement climatique est une menace existentielle immédiate. »

S’agissant de la durabilité des ressources en eau, la stratégie concerne les eaux et les océans plus propres, la diminution des émissions de polluants et la réduction des déchets. Ce domaine couvre également la biodiversité et la gestion durable et l’utilisation des écosystèmes marins, côtiers et d’eau douce.

« L’eau est une condition préalable fondamentale à toute vie sur Terre, et donc également une condition pour la santé et le bien-être, et les industries marines doivent donc prendre pour point de départ la durabilité économique, sociale et environnementale », a expliqué la ministre.

L’utilisation durable de l’eau à long terme, avec des écosystèmes fonctionnels et des services écosystémiques capables de nettoyer et de protéger l’accès à l’eau, nécessite une gestion intégrée et transparente de l’eau à l’intérieur des États et entre les États. La coopération transfrontalière sur l’eau peut également contribuer à prévenir les conflits.

La nouvelle stratégie s’appuie en particulier sur un certain nombre d’objectifs du développement durable inscrits au Programme 2030 de l’ONU, en l’occurrence l’eau propre et l’assainissement, l’énergie propre et abordable, les villes et communautés durables, la consommation et la production responsables, l’action pour le climat, la vie sous-marine et la vie sur terre.

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Le géant énergétique danois Ørsted (ex-Dong Enregy) a annoncé ce week-end avoir entamé un projet de conversion à la centrale de Herning afin d’améliorer l’efficacité de l’usine.

Le projet de conversion de 200 millions de couronnes (33 millions USD) permettra de réduire de près de 20% la consommation de copeaux de bois et de granulés de bois tout en maintenant la même quantité de chauffage aux municipalités danoises, notamment Herning, Ikast et Sunds.

Dans le cadre du projet, un nouveau bâtiment sera construit pour l’installation d’une usine de condensation des gaz de combustion, ainsi que d’autres composants mécaniques pour récupérer l’énergie de la cheminée.

La société prévoit que la centrale électrique de Herning sera en mesure de convertir plus efficacement la biomasse durable en électricité et en chaleur, dès que la nouvelle installation sera opérationnelle l’année prochaine.

« C’est une très bonne nouvelle pour notre climat que nous unissions nos forces avec nos clients du chauffage pour rendre la centrale électrique de Herning encore plus efficace », s’est félicité Thomas Dalsgaard, vice-président exécutif et CEO d’Ørsted Bioenergy.

« C’est déjà une centrale verte fonctionnant à la biomasse durable, et maintenant nous serons en mesure de réduire considérablement la consommation de carburant, assurant ainsi que la centrale soit une alternative compétitive aux combustibles fossiles », a-t-il ajouté.

Initialement ouverte en tant que centrale au charbon en 1982, la centrale de Herning a été convertie au gaz naturel en 2000 et, deux ans plus tard, elle a été convertie de nouveau pour utiliser des copeaux de bois comme combustible.

Depuis 2009, la centrale fonctionne à la biomasse, qui comprend principalement des copeaux de bois et des granulés de bois.

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.- Riga- La décision prise par les gouvernements des ancien Premiers ministres lettons, Aigars Kalvitis et Ivars Godmanis, a ouvert la voie à l’octroi illimité de licences d’énergie renouvelable introduisant la composante d’achat obligatoire (MPC), soit le prix de l’électricité utilisé pour subventionner les producteurs d’énergie verte, a estimé le ministre de l’Economie Arvils Aseradens.

M. Aseradens a déclaré que la gestion du dossier des subventions publiques accordées aux entreprises s’activant dans l’énergie propre était une « erreur fondamentale » sur le plan macroéconomique.

La Lettonie, dans ce cas, « est tombée dans un piège de profiteurs d’argent facile », a déploré le ministre.

Il a rappelé que l’histoire du MPC a commencé en 1998 avec un soutien tarifaire spécial pour les petites centrales hydroélectriques.

La porte de la délivrance illimitée de licences d’énergie renouvelable a été ouverte après l’adhésion de la Lettonie à l’UE et le gouvernement de M. Aigars Kalvitis a adopté les règlements respectifs relatifs à ces subventions.

Après les rapports sur les fraudes possibles dans plusieurs centrales de cogénération, le ministère de l’Economie a récemment mené des inspections dans plusieurs entreprises et constaté qu’elles ne produisaient aucune énergie.

Au total, le département a retiré les licences de 18 centrales de cogénération, ce qui a permis d’empêcher la croissance des coûts de subventions à l’énergie verte d’environ 301,2 millions d’euros au total au cours des dix prochaines années.

Très probablement, les centrales électriques ont été opérationnelles seulement pour la période d’essai de 72 heures nécessaire pour obtenir leur permis approuvé.

Le ministère de l’Economie a également proposé des amendements aux règlements du Conseil des ministres et d’accroître le contrôle sur le processus.

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.- Helsinki – Ville Niinistö et Satu Hassi, anciens ministres finlandais de l’Environnement et poids lourds du Parti de la Ligue Verte (opposition), ont exprimé leur inquiétude face à ce qu’ils jugent des tentatives du gouvernement du Premier ministre Juha Sipilä d’affaiblir le système de surveillance environnementale du pays nordique.

Dans une déclaration commune, les deux anciens responsables ont critiqué notamment une disposition de la réforme prévue de l’administration régionale qui porterait un coup dur à la capacité des autorités environnementales à superviser les activités néfastes pour l’environnement et à faire appel des décisions d’autres départements gouvernementaux.

Si la réforme régionale est votée, elle supprimera également les Centres pour le développement économique, les transports et l’environnement (ELY).

Ils seraient remplacés par une seule autorité nationale de licence et de supervision nommée Luova.

« Une ligne politique importante sur la réforme de l’administration régionale promue par le gouvernement a été adoptée discrètement en décembre, les autorités environnementales ne seraient plus en mesure de faire appel des décisions sur des choses comme les permis miniers », ont-t-ils prévenu.

MM. Niinistö et Hassi ont critiqué également la manière dont le gouvernement a conçu Luova pour gérer les questions environnementales à l’avenir.

Le nouveau comité de surveillance au niveau national ne sera pas divisé en groupes spécialisés ou régionaux distincts, mais surveillera plutôt l’intérêt général pour l’environnement.

La Cour administrative suprême et des experts en droit de l’environnement ont rejoint les ex-ministres dans leurs critiques. Tapani Määtä, professeur de droit de l’environnement à l’Université de l’Est de la Finlande, a estimé que les effets du changement proposé devraient être analysés de près, car ils pourraient affaiblir la crédibilité décisionnelle des autorités compétentes.

Les auteurs de la déclaration ont en outre affirmé que le nouveau modèle du gouvernement transférerait la responsabilité de surveiller les menaces potentielles pour l’environnement du gouvernement aux militants citoyens du pays et aux organisations de défense de l’environnement.

Les responsables verts ont accusé le gouvernement d’essayer délibérément de renverser la politique environnementale.

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.- Tallinn – Un certain nombre de députés estoniens ont estimé qu’il est difficile pour le gouvernement de décider, sans tenir compte des faits environnementaux, si le plan national désigné pour l’aménagement d’une usine de pâtes et papiers doit être construit sur la rive du fleuve Emajõgi, dans le sud de l’Estonie.

Certains députés jugent « peu convaincantes » les motivations liées à la création des emplois locaux avancées par l’exécutif et veulent plus de garanties environnementales pour donner leur feu vert à ce projet controversé, rapporte la télévision national « ERR ».

Le président du Comité constitutionnel au Parlement estonien et l’ancien ministre de l’Environnement Marko Pomerants (IRL) encourage l’exécutif à être à l’écoute des préoccupations par certains habitants de la région et le gouvernement local qui s’opposent au plan proposé.

Le gouvernement devrait aller de l’avant avec le plan national d’aménagement de l’usine de pâte à papier selon le processus prescrit par la Loi sur l’aménagement du territoire et la Loi sur l’évaluation environnementale et le système de gestion environnementale, a-t-il insisté.

Jaak Madison (EKRE), membre du Comité constitutionnel, recommande également au gouvernement d’aller de l’avant avec les évaluations d’impact environnemental prévues.

« Le gouvernement doit prendre en considération l’ensemble de la situation pour s’assurer que les intérêts de toutes les parties impliquées sont représentés », a déclaré M. Madison.

« Ainsi, le cadre de vie des habitants serait protégé et l’environnement ne serait pas endommagé, mais en même temps, un développement industriel durable serait assuré, car l’industrie crée des emplois et augmente les salaires », a-t-il souligné.

 

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