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14 Déc

La Suisse prend a présidence de la Convention alpine succédant à la France

Genève – Lors de la XVIe Conférence alpine, qui s’est tenue le 10 décembre 2020, la Suisse, représentée par la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga, a pris la présidence de la Convention alpine, succédant à la France.

« Durant les deux années de la présidence suisse, l’accent sera mis notamment sur la protection du climat et sur la politique du transfert route-rail dans l’espace alpin. La Suisse traite ces thèmes en étroite collaboration avec les autres pays alpins », précise un communiqué de l’Office fédéral du développement territorial ARE.

Plus qu’ailleurs encore, le changement climatique se fait sentir dans les Alpes, sans s’arrêter aux frontières nationales, relève l’Office.

D’après la même source, les ministres de l’environnement des pays de l’arc alpin étaient unanimes à reconnaître, lors de la XVIe Conférence alpine qui s’est déroulée en mode virtuel, que la protection du climat imposait d’urgence une étroite collaboration à l’échelle alpine.

En conséquence, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et ses homologues des pays alpins en charge de l’environnement ont adopté un plan d’action pour le climat dont l’objectif est de faire des Alpes d’ici 2050 un espace climatiquement neutre et résilient au changement climatique, fait savoir l’Office.

Durant sa présidence en 2021-2022, la Suisse entend placer la protection du climat au cœur des travaux. Elle « suivra pour cela un plan en cinq points : le cyclotourisme, l’« heure du climat » en juin, la construction et la rénovation durables dans l’espace alpin, les villes alpines, la politique de transfert en matière de transport marchandises ».

La présidente de la Confédération a également annoncé lors de cette Conférence alpine son intention de mettre à profit la présidence suisse de la Convention alpine pour améliorer la coordination entre les États alpins en matière de transfert route-rail et de trafic de transit. « Ce transfert constitue en effet à ses yeux un pilier essentiel pour une politique des transports qui soit durable, méritant en conséquence d’être traité de manière commune dans l’espace alpin », ajoute le communiqué.

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