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06 Avr

Les émissions des véhicules au diesel truqués par les constructeurs pourraient être responsables de 5000 morts par an en Europe

Bruxelles –  Les émissions des véhicules au diesel truqués par les constructeurs pour paraitre plus écologiques pourraient être responsables de 5000 morts par an en Europe, y compris en Suisse, révèle une étude publiée cette semaine dans le pays helvétique.

Quelque 38.000 décès dans le monde auraient été évités si les moteurs de voiture diesel avaient été conformes aux tests d’émissions, selon la même source.

Ces chiffres sont conformes à de précédentes évaluations du nombre de décès dus au scandale du « Dieselgate » qui a éclaté quand Volkswagen a admis en 2015 avoir triché lors de tests d’émission de ses véhicules. De nombreux autres constructeurs ont depuis été soupçonnés de faire de même.

Des chercheurs ont calculé qu’environ 10.000 morts peuvent être imputées tous les ans en Europe à la pollution aux particules fines émises par les véhicules légers fonctionnant au diesel.

Près de la moitié de ces décès auraient été évités si les émissions d’oxydes d’azote par ces véhicules sur la route avaient été les mêmes que celles observées lors des tests en laboratoire.

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-. La population du canton suisse de Genève devra voter sur un projet lancé par les Verts contre la pollution de l’air et les nuisances sonores, une initiative inédite à l’échelle de la Suisse.

« Le laxisme de nos autorités est directement responsable des atteintes à la santé de la population », a estimé Nicolas Walder,  président des Verts genevois, dans une déclaration à la presse.

Il a affirmé qu’avec la nouvelle initiative du parti écologiste, « les questions de pollution de l’air et du bruit ne pourront plus être ignorées ».

Le texte vise à contraindre en effet les autorités cantonales à diminuer le niveau de pollution, en fixant un calendrier de réduction des nuisances.

Genève aurait ainsi jusqu’à 2030 au plus tard pour respecter les valeurs limites annuelles d’émission fixées par la législation fédérale sur la protection de l’environnement. « Nous souhaitons notamment que la Cour des comptes soit mandatée pour contrôler les effets de la politique publique en matière environnementale », a indiqué M. Walder.

 

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 06 avril 2018:

– Une centaine de marques et de magasins bannissent actuellement la fourrure en Belgique.

« Notre liste des commerces sans fourrure continue de s’allonger », se félicitait cette semaine l’association belge de défense des animaux « Gaia ».

Elle venait d’accueillir une nouvelle adhérente: la chaîne de magasins de chaussures Torfs qui a décidé de plus vendre de fourrure après sa collection hiver 2018. La chaîne rejoint ainsi la centaine de marques et d’enseignes présentes en Belgique qui se sont engagées à bannir la fourrure de leurs rayons.

Membre de la coalition internationale « Fur Free Alliance » (Alliance contre la fourrure), Gaia mène campagne auprès de grandes marques du secteur de l’habillement afin de les convaincre de ne plus vendre de fourrure d’animaux et de signer le programme « Commerce sans fourrure ».

Zara, C&A, Esprit, Bershka, H&M, JBC, … de nombreuses enseignes du prêt-à-porter ont déjà adhéré à ce programme, dont une centaine en Belgique.

« Cela prouve qu’il est parfaitement possible de combiner mode et éthique. Tuer des animaux pour fabriquer de la fourrure, c’est une pratique dépassée, pour le consommateur comme pour le monde de la mode », souligne la porte-parole de Gaia, Ann De Greef.

Au niveau mondial, plus de 860 marques et enseignes se sont engagées à ne plus recourir à la fourrure.

La coalition « Fur Free Alliance » estime à quelque 100 millions de renards, visons, chinchillas, ratons laveurs ou castors, tués chaque année à travers le monde dans le but d’en faire des manteaux, des cols ou autres accessoires.

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Lisbonne  – Les fondations Gulbenkian et Oceano Azul vont investir un million d’euros au cours des trois prochaines années pour soutenir des entreprises et des projets qui créent des produits ou des services favorables aux océans, en utilisant leurs ressources sans y porter atteinte.

Cet investissement est la première mesure d’un protocole de coopération signé dernièrement à l’Oceanarium de Lisbonne, géré par Oceano Azul.

Le programme Blue Bio Value, qui débute cette année, est ouvert aux entreprises qui utilisent les ressources biologiques marines pour créer des «produits ou services durables».

La biotechnologie est l’un des secteurs que l’on espère attirer avec le projet orienté vers ce qu’on appelle la «bioéconomie bleue».

La ministre de la mer, Ana Paula Vitorino, a souligné que les projets susceptibles d’être soutenus peuvent ainsi croître et faire l’objet d’autres aides publiques, comme le Fonds bleu, qui distribue 13,6 millions d’euros par an, soit un total de 54 millions entre 2015 et 2019.

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– Madrid, – Des déversements de pétrole enregistrés récemment dans la raffinerie La Rabida, relevant du groupe pétrolier Cepsa, ont atteint une plage de l’espace naturel la Donana, près de la municipalité d’Alamonte, dans la province de Huelva (sud de l’Espagne).

De petites quantités de pétrole «très dispersées» arrivent progressivement dans cette plage de l’Asperillo, a affirmé à la presse le conseiller (ministre) andalou de l’Environnement, José Fiscal, soulignant que tout indique que ce déversement sera d’un faible impact, «même s’il ne faut pas minimiser ce genre d’incidents».

Cepsa a fait savoir que seulement une cinquantaine de litres de carburant ont été déversés, affirmant avoir ouvert une enquête sur cet incident.

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– L’ONG WWF a mis en garde contre «la fragilité de la côte de la province de Huelva» face à des incidents comme le déversement de pétrole enregistré récemment, qui a affecté une plage de l’espace naturel de Donana sur une distance de près de 150 mètres.

Dans des déclarations à l’agence EFE, le responsable de l’office technique de WWF à Donana a rappelé que des centaines de bateaux naviguent chaque année près des côtes de Huelva, chargés de marchandises dangereuses, ce qui représente un danger pour la côte et pour les activités comme la pêche et le tourisme.

Le dernier déversement constitue «une sonnette d’alarme» adressé «à tous ceux qui veulent développer certaines activités industrielles sur le littoral», a-t-il estimé.

 

-Paris, Airparif, organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans la région d’Ile-de-France, a annoncé jeudi que la qualité de l’air à Paris s’est améliorée en 2017, saluant notamment l’efficacité de la zone à circulation restreinte (ZCR) mise en place dans la capitale et recommandant son extension à l’échelle de la Métropole.

Les pics de pollution sont ainsi en recul : 12 jours en 2017, contre 18 jours en 2016, alors que le nombre de Franciliens exposés à des niveaux de particules PM10 supérieurs aux valeurs annuelles limites a quant à lui baissé de 50%, a souligné la même source, ajoutant que cette baisse est de 9,1% pour les particules PM2.5 et de 7,5% pour le dioxyde d’azote.

« Ces chiffres très positifs dévoilés par Airparif font clairement écho à la baisse du trafic automobile (-4,8%) dans la capitale l’année dernière, qui résulte de notre politique de soutien aux mobilités propres », a indiqué Christophe Najdovski, adjoint à la Maire de Paris.

«Mais il reste encore beaucoup à faire pour que les Parisiens et les Franciliens respirent un air pur. Nous devons donc continuer à agir. Et, comme le souligne Airparif, le meilleur moyen d’avoir des résultats est de réduire le nombre de véhicules polluants», a-t-il relevé dans un communiqué.

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