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25 Jan

Suisse: les Verts suisses adoptent leur plan climatique révisé

Genève – Les Verts suisses ont adopté ce weekend leur plan climatique révisé et l’ont encore renforcé sur certains points. Ils ont aussi réclamé un tournant économique et sociétal.

«L’être humain est davantage que ce qu’il possède et consomme», a affirmé le président du parti Balthasar Glättli à l’ouverture de l’assemblée des délégués du parti en ligne.

«Nous voulons donner à notre société et à notre économie le cadre nécessaire pour que notre production ne repose plus sur la prédation de la nature et des individus», a-t-il ajouté.

Les délégués ont adopté le plan du parti pour le climat, réclamant des mesures politiques et techniques pour faire face au réchauffement. D’ici 2030, la Suisse doit devenir «climatiquement neutre» en réduisant au moins de 50% ses émissions internes de CO2. Au plus tard en 2040, elle devrait être climatiquement positive en réduisant les émissions de CO2 dans l’atmosphère tant en Suisse et qu’à l’étranger.

Les Verts demandent notamment une interdiction, dès 2025, de tous les nouveaux véhicules fonctionnant à l’énergie fossile et des chauffages à mazout.

Le plan des Verts est nécessaire et urgent, car les objectifs du Conseil fédéral et de la majorité parlementaire restent trop timides, affirme le parti dans un communiqué. Il manque notamment un programme d’impulsions pour une sortie de la pandémie respectueuse du climat.

«Avec le plan climatique, nous voulons définir une liberté qui ne détruit pas ses propres fondations, une liberté de l’être et de l’avenir», a commenté Balthasar Glättli.

En temps de pandémie également, l’injonction du moment est plutôt orientée vers le «partage au lieu de la thésaurisation» et vers «la solidarité plutôt que la peur de l’endettement», a souligné le président des Verts. Or au lieu de cela, nous sommes confrontés à une politique bourgeoise d’austérité qui suscite une peur du lendemain chez de nombreuses personnes, a-t-il dit.

La Suisse ne peut pas se permettre d’avoir un conseiller fédéral comme Ueli Maurer, qui exhorte encore à la discipline budgétaire au cœur de la plus grande crise qui soit, a fustigé Balthasar Glättli.

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