ActualitésSuisse : Le WWF note des progrès en termes de durabilité chez les banques

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02 Juin

Suisse : Le WWF note des progrès en termes de durabilité chez les banques

Berne – Dans un nouveau rapport établissant un état des lieux des avancées et des lacunes en termes de durabilité dans le secteur bancaire suisse, le Fonds mondial de la nature (WWF) a jugé que quinze banques de détail analysées ont réalisé certains progrès en termes de durabilité depuis la dernière notation d’il y a quatre ans. L’ONG pointe cependant des retards en matière de placements et de transparence.

En collaboration avec le cabinet d’audit PwC Suisse, l’ONG a analysé les domaines de l’épargne, du placement, de la prévoyance, des crédits et des financements, ainsi que la gouvernance des quinze plus grandes banques de détail suisses, selon leur somme de bilan à la clôture de l’exercice 2019.

Les bonnes élèves sont la Banque cantonale de Bâle (BKB) ainsi que son homologue de Bâle-Campagne (BLKB), la Banque cantonale bernoise (BCBE), Credit Suisse (Suisse), le groupe Raiffeisen, UBS Suisse et la Banque cantonale de Zurich (ZKB). La durabilité fait partie intégrante de leur stratégie d’entreprise, mais affiche des lacunes, résume le rapport.

Aucune n’est qualifiée de visionnaire, voulant guider ses flux financiers vers des activités durables et sans impact climatique, ou de pionnière, en considérant les objectifs écologiques et sociaux comme importants, au même titre que les objectifs économiques. Cela avait déjà été le cas en 2016/2017.

A l’exception de trois banques de détail, tous les établissements disposent de directives de placement liées à la durabilité qui, dans de nombreux cas, s’appliquent aux produits de placement décrits comme « durables », mais également aux produits standard. Cela représente une amélioration du secteur par rapport à la notation précédente.

Presque tous les instituts offrent désormais des prêts hypothécaires écologiques assortis de conditions avantageuses pour la construction respectueuse de l’environnement.

De plus, comme il y a quatre ans, l’opacité généralisée concernant le calcul de l’impact environnemental des fonds de placement et de prévoyance sous gestion « vient surtout du fait que les banques ont du mal à répartir les titres détenus entre les secteurs et sous-secteurs pertinents en matière d’environnement », car la plupart des entreprises ne publient toujours pas ces données.

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