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13 Mai

La Tanzanie mis en place un nouveau programme visant à transformer certaines de ses principales forêts en zones sous haute protection

Dakar –  La Tanzanie a mis en place un nouveau programme visant à transformer certaines de ses principales forêts en zones sous haute protection en vue de lutter contre la déforestation et renforcer la conservation des ressources naturelles.

L’abattage des arbres constitue « une préoccupation très sérieuse » pour les autorités, a déclaré le secrétaire permanent au Bureau du vice-président tanzanien (BVP), Faustin Kamuzora.

« Nos forêts sont terrassées par l’abattage des arbres. C’est mieux que nous prenions des mesures maintenant en identifiant les forêts qui doivent être principalement considérées pour une conservation sérieuse », a souligné M. Kamuzora, cité par des médias.

Soulignant la détermination du gouvernement à devenir l’un des pays à revenu intermédiaire d’ici 2025 à travers l’industrialisation, le responsable a estimé que cet objectif ne peut être réalisé que « si nous gérons bien notre environnement, en particulier les forêts. D’où l’importance de dompter la déforestation maintenant ».

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 13 mai 2017 :

Côte d’Ivoire :

— Une délégation du Groupe ‘’Aggreko’’, une entreprise britannique spécialisée dans les solutions d’énergie, a fait part, jeudi à Abidjan, de sa volonté d’investir dans un nouveau projet de centrale électrique en vue de contribuer à faire de la Côte d’Ivoire un hub énergétique de l’Afrique de l’Ouest.

’’Nous avons évoqué les possibilités d’utilisation de technologies plus efficaces pouvant nous permettre de proposer des solutions plus flexibles sur le moyen terme, afin de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs d’augmentation de puissance pour elle-même et pour la sous-région’’, a précisé Christophe Jacquin, directeur général Afrique pour les Projets Energie, au terme d’une entrevue avec le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Et d’ajouter que les objectifs de la société en Côte d’Ivoire sont entre autres, de maintenir le niveau de performance de la Centrale 200MW installée à Vridi depuis 2010 et adapter le mode de fonctionnement de celle-ci à l’évolution des besoins du secteur électrique.

Il s’agit aussi d’investir dans un nouveau projet de centrale électrique avec des équipements de dernière génération, financées sur fonds propres, sans recours à l’endettement et de poursuivre la formation de jeunes cadres ivoiriens aux métiers de l’électricité et du management.

— Le comité de pilotage du projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) a tenu, jeudi à Abidjan, sa première réunion en présence du ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto.

Cette réunion statutaire avait pour objectif de faire le bilan des activités réalisées depuis le lancement du PROGEP-CI en 2016, et de permettre aux 26 membres, d’échanger sur les actions urgentes à mener par le projet et sur l’implication de tous les acteurs de la chaine du cycle de vie des pesticides ainsi que des populations.

Intervenant à l’ouverture des travaux, la ministre Anne Désirée Ouloto a rappelé le contexte de création du PROGEP-CI, se félicitant du concours de la Banque mondiale, partenaire privilégié du PROGEP-CI, pour son appui à la Côte d’Ivoire, afin de gérer, de manière écologiquement rationnelle, les produits chimiques et particulièrement les pesticides périmés, interdits et frauduleux.

Mme Ouloto a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à soutenir le PROGEP-CI pour une atteinte maximale de ses objectifs, émettant le vœu qu’un accent particulier soit mis sur la sensibilisation des groupes vulnérables, particulièrement des femmes, des jeunes et des enfants, qui manipulent les pesticides et utilisent les déchets (boites et bidons) des pesticides à des fins alimentaires.

Burkina Faso :

— La commune rurale de Piéla dans la province de la Gnagna, a organisé, du 5 au 7 mai courant, la première édition de sa foire agro-sylvo-pastorale qui a permis à plus de 300 exposants de faire la promotion de leurs produits avec à la clé, un important nombre de visiteurs, rapporte la presse locale.

Cette édition a été organisée sous le thème : «Face aux effets du changement climatique, comment accroître dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) les productions agro-sylvo-pastorales dans la commune de Piéla ?».

Pour le maire de Pièla, Ahadou Daniel Nadinga, la tenue d’une telle foire vise d’une part à valoriser les secteurs agro-sylvo-pastorales, et s’inscrit d’autre part dans la dynamique de contrer les effets du changement climatique qui impactent négativement sur les secteurs valorisés.

Cette rencontre commerciale, a-t-il dit, offre à l’ensemble des acteurs, un cadre d’échanges, de partage d’expériences et développe des perspectives pour le développement des productions agro-sylvo-pastorales et l’essor économique de la commune de Piéla.

LS/KS/FR/LA.

 

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