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17 Oct

Le taux de fonte de la couche glaciaire au Groenland a plus que doublé

Copenhague – Le taux de fonte de la couche glaciaire au Groenland a plus que doublé par rapport au taux mesuré de 1983 à 2003, selon des chercheurs danois.

Les mesures prises à Young Sound dans le nord-est du Groenland montrent que la quantité totale d’eau douce dans le fjord est passée d’environ un mètre en 2003 à quatre mètres en 2015, précise l’étude, rendue publique lundi.

Elle prévient que « l’eau douce déplace l’eau salée riche en éléments nutritifs et peut avoir de graves répercussions sur les organismes vivants dans l’eau ».

Le climat de la Terre peut également être modifié en raison des changements dans la façon dont l’eau circule dans l’Atlantique Nord. Si le courant d’eau chaude est affaibli, cela peut signifier un temps plus froid pour le nord de l’Europe, préviennent les auteurs de l’étude.

.- Une étude menée à l’échelle de l’Union européenne place les ménages danois au cinquième rang par rapport à leur empreinte carbone, rapportent mardi des médias locaux.

La nourriture, les meubles et le carburant utilisé dans le transport sont parmi les facteurs les plus influents dans l’augmentation de l’empreinte carbone dans le pays scandinave, a déclaré Diana Ivanova, de l’université technique et des sciences naturelles de Trondheim, l’une des auteurs de l’étude.

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.- Stockholm – Plusieurs régions du sud de la Suède connaissent actuellement des températures exceptionnellement élevées par rapport à la moyenne générale enregistrée dans les années précédentes.

« Les températures sont inhabituellement chaudes, sachant qu’il s’agit d’un automne », indique l’Institut météorologique et hydrologique de Suède (SMHI).

Il précise que « l’été indien » du pays a atteint lundi ses températures maximales avec 17 et 18 degrés.

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.- Helsinki – Le Conseil des ministres de l’Environnement de l’Union européenne (UE) a approuvé les règles de calcul des puits carbone pour les forêts, rapportent des médias finlandais.

La présidence estonienne de l’UE avait présenté la possibilité pour la Finlande d’augmenter ses coupes de bois de 44 millions de tonnes de carbone. Durant la réunion, Helsinki a encore obtenu 10 millions de tonnes supplémentaires.

La Finlande n’a toutefois pas voté la proposition, préférant s’abstenir. « Bien sur, la décision finale est meilleure que la proposition de la présidence estonienne, mais nous aurions souhaité plus de flexibilité », a déclaré le ministre de l’Environnement Kimmo Tiilikainen.

La chaine de télévision publique Yle estime que la Finlande « a obtenu beaucoup » et que le ministre a exprimé son mécontentement car « il aurait voulu dicter lui-même les règles européennes ».

Le quotidien de référence Helsingin Sanomat rappelle que la Finlande souhaite augmenter de 80 millions de tonnes de carbone ses coupes d’ici 2024.

Les 28 ministres de l’Environnement se sont livrés à un difficile exercice d’équilibre, tous conscients de l’importance d’avancer rapidement sur ce pan de législation essentiel à l’application des réductions promises par l’UE dans le cadre de l’accord de Paris en décembre 2015, rappelle le journal.

L’objectif global de l’UE est de réduire à l’horizon 2030 de 30% par rapport au niveau de 2005 les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs qui ne sont pas gérés par le marché du carbone, c’est-à-dire les transports, l’agriculture, la construction ou encore la gestion des déchets, soit un peu moins de deux tiers des émissions totales de l’UE.

Les 28 ont donc suivi la proposition de la Commission de répartir ses efforts par pays, de 0% à 40% en fonction du PIB de chacun.

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.- Vilnius – L’Inspection nationale de la sûreté nucléaire de la Lituanie (VATESI) a donné le feu vert à la centrale nucléaire d’Ignalina, qui n’est plus opérationnelle, pour lancer des essais à chaud du complexe de tri et de stockage des déchets radioactifs.

Si les essais réussissent, l’usine commencera à stocker les déchets dans le nouveau complexe en 2018.

« Il s’agit d’une phase importante du démantèlement de la centrale nucléaire d’Ignalina », a déclaré le PDG de la centrale nucléaire Darius Janulevicius dans un communiqué.

Ina Dauksiene, porte-parole d’Ignalina, a déclaré à la presse que le complexe stockerait 2.500 mètres cubes de déchets à court terme, ce qui nécessiterait près de 1.200 conteneurs en béton et 2.000 mètres cubes de déchets à long terme nécessitant 840 conteneurs métalliques.

Les déchets de processus seront stockés jusqu’à 50 ans avant l’enterrement dans les sites de sépulture, qui doivent encore être construits.

Le complexe d’une valeur estimée à environ 200 millions d’euros a été construit par une société allemande de capital russe, Nukem Technologies.

La Lituanie a accepté de fermer cette centrale pour obtenir son ticket d’entrée dans l’Union européenne en 2004.

Elle est équipée de deux réacteurs nucléaires de type RBMK-15001. Il s’agit du même type de réacteurs que ceux de Tchernobyl. Après la catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl, les réacteurs d’Ignalina ont été bridés à une puissance de 1.360 MW2.

Le premier réacteur a été mis en service en 1983, puis fut fermé le 31 décembre 2004. Le deuxième, en activité depuis 1987, a été fermé le 31 décembre 2009.

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