Taza : les participants à un séminaire mettent en avant la stratégie du HCEFLCD en matière d’adaptation aux changements climatiques

Taza, le 02/11/2016-(MAP)- Les participants à un séminaire sur les « changements climatiques et leurs relations avec les aires protégées « , ont mis en avant la stratégie du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) en matière d’adaptation aux changements climatiques.

Lors de cette rencontre, initiée récemment à Taza en perspective de la 22-ème Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) prévue du 7 au 18 novembre à Marrakech, les participants ont souligné les modes de gestion adaptative et anticipative adoptés par le HCEFLCD pour assurer la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Evoquant la gestion adaptative, ils ont indiqué que le Haut Commissariat s’engage, à l’horizon 2020 , à augmenter la superficie des aires protégées de 17 pc des espaces naturels, inscrire 30 zones humides dans la liste Ramsar et à protéger 7 espèces d’ongulés et d’autres espèces de faune, outre l’aménagement des forêts urbaines et périurbaines, la gestion de la sécurité hydrique par l’aménagement de 33 bassins versants, la mise en œuvre du programme de reboisement de 50.000 ha/an) et la lutte contre la désertification et l’ensablement

Concernant la gestion anticipative, l’accent a été mis sur les stratégies du HCEFLCD en matière de la prévention contre les incendies de forêts, les réseaux de suivi de la santé des forêts à savoir le système systématique permanent, de veille et spécifique ainsi que le suivi de la biodiversité et de l’évolution de la désertification

S’exprimant à cette occasion, le Directeur régional du HCEFLCD du Nord Est à Taza, Hicham Ezzahidi a rappelé que ce séminaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la COP22 prévue à Marrakech, notant que la région du nord Est comporte deux aires protégées à savoir le Parc National de Tazekka et le Parc National d’Al-Hoceima en plus de 13 Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique qui sont des futures aires protégées.

Cette rencontre, à la quelle ont pris part les associations locales et les communes rurales, a été marquée par la présentation des potentialités naturelles du Parc National de Tazekka et de ses atouts biologiques, écologiques, culturelles et touristiques.