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04 Mai

Le Tchad ratifie l’accord sur la mutuelle panafricaine de gestion des risques climatiques

Dakar –  Le Tchad a ratifié mardi l’accord sur la mutuelle panafricaine de gestion des risques climatiques crée en 2012 comme une institution spécialisée de l’Union africaine.

Les ministres tchadiens de la Justice et de l’Economie qui défendaient le projet à l’assemblée nationale, rassurent les députés qui ont émis des réserves, qu’avec la ratification de cet accord, le Tchad disposera désormais, de mécanismes de réponse d’urgence aux catastrophes naturelles. Il s’agit, disent-ils, des phénomènes météorologiques extrêmes causés par le dérèglement climatique telle que la famine, la malnutrition, les inondations.

Le ministre de l’Economie et de la planification du développement, M. Ngueto Tiraina Yambaye, déclare que, la mutuelle vise à protéger les acquis des efforts de développement par l’accélération insistant encore que, «la mutuelle panafricaine permettra au Tchad de souscrire à des fonds nécessaires pour faire face à toute éventuelle catastrophe naturelle».

La mutuelle panafricaine de gestion des risques climatiques est importante pour un pays sahélien comme le Tchad, appelle le ministre de l’Economie et de la planification du développement, M. Ngueto Tiraina Yambaye, qui a convaincu, finalement, les députés, qui ont voté, à l’unanimité le projet.

L’ARC a été créée pour aider des États membres à améliorer leurs capacités afin de mieux planifier, préparer et répondre aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles, tout en protégeant la sécurité alimentaire des populations vulnérables.

 

Voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du jeudi 04 mai 2017 :

Sénégal

La directive sur la gestion des ressources en eau partagées de l’Afrique de l’Ouest est censée prévenir les conflits liés à la mal gouvernance de ces ressources, ont souligné les participants à la cérémonie d’ouverture d’un atelier régional présidé par le secrétaire général en charge de l’Hydraulique rurale, Diène Faye.

L’atelier régional de validation du projet de directive sur la gestion des ressources en eau partagées de l’Afrique de l’Ouest, ouvert mardi à Dakar, revêt un enjeu majeur en matière de préservation de la stabilité.

En réalité, la mal gouvernance de ces ressources peut être à l’origine des conflits entre les pays, comme l’a indiqué le secrétaire d’État en charge de l’Hydraulique rurale, Diène Faye, qui a présidé la cérémonie.

« Les ressources en eau partagées peuvent être à l’origine de conflits, latents ou déclarés. Dans ce domaine, il est toujours difficile pour les États de concilier les exigences de souveraineté nationale avec celles de solidarité, surtout pour des ressources naturelles stratégiques », a fait remarquer M. Faye.

 

Gabon :

— Le Gabon a affiché son intention de devenir un producteur du biocarburant (d’origine végétale), en vue de faire face aux effets néfastes de la chute du baril de pétrole sur son économie de rente et poursuivre sa politique de diversification économique.

Ce projet a été au centre d’une rencontre en France d’une délégation gabonaise, conduite par le ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet, avec des responsables du groupe Total.

L’objectif de cette visite est de s’inspirer de l’expertise solide du dit groupe dans le domaine de la production de ce carburant d’origine végétale, a indiqué le ministre dans de propos relayés par les médias, notant que le choix axé sur le domaine de la production du biocarburant s’avère capital dans la mesure où il permettra de développer d’autres sources de création des richesses.

Tanzanie :

— Le taux d’accès des ménages tanzaniens à l’électricité a atteint 32,8% en 2016, selon le rapport « Energy Access Situation Report, 2016 Tanzania Mainland », publié récemment par l’Agence pour l’Energie rurale (REA) et le Bureau tanzanien des statistiques (NBS).

Quelque 3.753.615 foyers ont eu accès à l’électricité l’année dernière sur un total de 11.454.818, précise l’étude qui prend en considération les 26 régions de la partie continentale de la Tanzanie (hors Zanzibar).

Le rapport, dont les conclusions ont été relayées par des médias, indique que 65,3% des ménages électrifiés sont situés en zones urbaines contre seulement 16,9 % en milieu rural, soulignant que 74,9 % des ménages ont été approvisionnés via le réseau électrique national, 24,7% des foyers ont eu recours à l’énergie solaire tandis que les 0,3% restants ont été approvisionnés soit par le secteur privé ou par des sources individuelles (hormis le solaire).

Côte d’Ivoire :

º– La commune de Cocody à Abidjan et l’ONG Earth Rights Institute, basé à Los Angeles ont signé récemment à Abidjan, une convention pour la recherche de fonds pour financement du projet révolutionnaire sur le changement climatique piloté par ladite commune, sous le signe ‘’Cocody cité verte, puits de Carbones’’.

La signature de cet accord a eu lieu au terme de la visite en terre ivoirienne, d’une délégation d’experts internationaux au cours de laquelle, ils ont rencontré le maire de Cocody, N’Goan Aka Mathias.

La présidente de l’ONG ‘’Earth Rights Institute, Anne Goeke a à cette occasion, salué l’engouement

de la population autour de ce projet, tout en félicitant la mairie de Cocody pour l’intérêt accordé à la lutte contre le réchauffement climatique dans le concert de la mondialisation.

Elle a, en outre, réitéré l’engagement de son ONG à apporter son expertise et à contribuer à la recherche de financements pour la concrétisation dudit projet, tel que promis à la Cop22 qui s’est tenue à Marrakech, où le projet du maire a été salué en tant qu’une initiative d’intérêt mondial.

De l’avis du professeur Dramane Touré, directeur exécutif du Bureau de l’Afrique de l’ONG ‘’ERI’’, Cocody va opérer un grand changement grâce à ce projet qui comprend ‘’au moins 25 variables pour la transformation de la société, notant que la commune de Cocody sera sans ordures, une cité extrêmement propre, où on peut circuler à pied sans être agressé. Il y aura partout des arbres, depuis la baie de Cocody jusqu’à Bingerville, a-t-il précisé.

º– Un protocole d’accord entre la société minière ‘’Centamin Côte d’Ivoire’’ et la Coopération allemande GIZ a été signé récemment, en vue de la mise en œuvre d’un projet de développement local au nord-est de la Côte d’Ivoire, rapporte mercredi la presse ivoirienne, notant que le but du projet public-privé est de soutenir les activités économiques rurales dans les zones cibles et de contribuer au développement durable du Parc national de la Comoé (PNC).

Le programme, mis en œuvre en coordination avec des partenaires publics à l’instar, de l’Agence des Aires Protégées (OIPR) et la Fondation pour les Aires Protégées en Côte d’Ivoire (FPRCI), vise à répondre de manière appropriée aux besoins exprimés des communautés locales.

Il implique la rénovation des points d’eau, la construction des forages d’eau pour l’irrigation des cultures, le soutien à la production, à promouvoir une production agro-pastorale durable, et à améliorer les méthodes de transformation et de commercialisation.

La mise en œuvre du programme pourrait également contribuer à réduire la pression sur le Parc national de la Comoé (PNC), rappelle-t-on.

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