ActualitésLa Terre est de plus en plus inondée de lumière artificielle (Etude)

Actualités

27 Nov

La Terre est de plus en plus inondée de lumière artificielle (Etude)

Washington, 27 Nov 2017 (MAP) – La Terre est de plus en plus inondée de lumière artificielle, un phénomène aggravé par la nouvelle technologie des lampes à diode électroluminescentes (LED), indique une étude récente publiée dans la revue +Science Advances+.

L’étude, l’une des premières du genre à examiner, depuis l’espace, les effets de la transition vers l’éclairage LED, et qui est basée sur une analyse des observations d’un satellite, confirme une pollution lumineuse grandissante qui affecte la santé humaine, les animaux et les plantes.

L’éclairage planétaire s’est accru, tant en quantité qu’en intensité, d’environ 2 pc par an de 2012 à 2016, fait savoir la même source, qui ajoute que l’accroissement de la lumière artificielle se produit presque partout sur le globe avec des régions peu éclairées précédemment où la luminescence est nettement plus importante.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de lundi 27 novembre
Canada :.

– La ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a souligné que le Protocole de Montréal est une réussite sur le plan environnemental, économique et international, affirmant que les leçons tirées de ce succès orientent les efforts de la communauté internationale en matière de lutte contre les changements climatiques.

« Ensemble, nous pouvons protéger l’environnement et renforcer notre économie dès aujourd’hui, pour le bien de nos enfants et de nos petits-enfants », a indiqué Mme McKenna, qui a accueilli, la semaine écoulée à Montréal, plusieurs de ses homologues de par le monde pour souligner le 30ème anniversaire du Protocole de Montréal et célébrer la ratification historique de l’Amendement de Kigali par plus de 20 pays.

L’Amendement de Kigali, qui entrera en vigueur en janvier 2019, est un accord mondial visant à réduire progressivement les gaz à effet de serre (GES) appelés les hydrofluorocarbones (HFC).

Utilisées dans les réfrigérateurs, les produits de mousse et les climatiseurs, ces substances sont des facteurs de changement climatique des centaines de milliers de fois plus puissants que le dioxyde de carbone.

En réduisant progressivement ces substances chimiques, la communauté internationale pourrait retrancher 0,5 degré Celsius au réchauffement planétaire d’ici la fin du siècle, raison pour laquelle le Canada exhorte tous les pays à ratifier l’Amendement.

Depuis sa mise en œuvre, le Protocole de Montréal a permis d’éliminer progressivement près d’une centaine de substances appauvrissant la couche d’ozone. Il a également permis d’éliminer l’équivalent de plus de 135 milliards de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone et continue à contribuer à la résorption du trou de la couche d’ozone protectrice de la Terre.

Le Protocole de Montréal est l’accord international en matière d’environnement le plus fructueux, ayant permis d’éliminer plus de 99 pc des substances qui appauvrissaient la couche d’ozone protectrice de la Terre.

Le Canada a récemment publié un nouveau règlement qui réduira la consommation annuelle canadienne de HFC de 85 pc d’ici 2036.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Mexique :.

– Des responsables et des militants pour la protection de l’environnement ont dénoncé la catastrophe environnementale qui se joue en silence au large de certaines plages paradisiaques des Caraïbes.

Des « îles de déchets », dont des amas de détritus flottants ont été capturées en images par où on y voit des couverts jetables, des sacs et tous types de récipients en plastique, témoignent des militants, soulignant que le problème est que ces déchets « continuent de se déverser dans nos océans, ce qui aboutit à la formation de ces accumulations ».

« C’est une catastrophe environnementale », dénonce Leonardo Serrano, maire-adjoint d’Omoa, une ville côtière au nord du Honduras. Dans ce petit pays d’Amérique centrale, on accuse le Guatemala voisin, où la rivière Motagua parcourt des centaines de kilomètres, recueillant sur son passage les résidus d’une trentaine de communes, avant d’atteindre la mer côté hondurien.

A la saison des pluies, de mai à décembre, les vagues rabattent ces débris sur les plages de la région d’Omoa, notent les mêmes sources, expliquant que seuls les ordures flottantes sont visibles à la surface de l’eau, le reste repose au fond de la mer, endommageant la faune et la flore marines.

Le ministre de l’environnement du Guatemala, Sydney Samuels, a promis cette semaine qu’une usine de traitement des déchets d’une valeur de 1,6 million de dollars verrait le jour sur la rivière Motagua.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, 6,4 millions de tonnes de poubelles terminent dans la mer tous les ans, dont la plupart (70 pc) va au fond, 15 pc continue à circuler dans ou sur l’eau et le reste s’échoue sur les plages.

0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0

Panama:.

– L’Autorité du canal de Panama, la voie navigable reliant les océans Atlantique et Pacifique et représentant environ 6 pc des échanges commerciaux mondiaux, a récemment lancé un projet visant à promouvoir la production d’énergie propre et à répondre aux besoins en électricité du canal.

Le directeur de la section de l’efficacité énergétique du canal de Panama, Urho Gonzal, a souligné que le projet prévoit d’établir des panneaux solaires flottants pour la production d’énergie dans certains bassins d’eau utilisés par le canal, ajoutant que le projet, le premier du genre dans un pays jouissant d’un climat tropical comme le Panama, vise à fournir environ 50 pc des futurs besoins du canal en électricité.

Il a expliqué, par ailleurs, que ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives vertes lancées par l’Autorité du canal dans le but de lutter contre le changement climatique.

Voir Aussi