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21 Avr

Thaïlande: rejet des accusations portées contre un groupe d’activistes qui lutait contre l’extension de la licence d’exploitation d’une mine d’or dans leur province

Bangkok – Thaïlande-mines :Un tribunal de Loei (Nord-est de la Thaïlande) a rejeté les accusations portées contre un groupe d’activistes qui lutait contre l’extension de la licence d’exploitation d’une mine d’or dans leur province en raison de son impact sur l’environnement.

Les militantes, toutes des femmes, étaient poursuivies pour rassemblement non autorisé et obstruction aux travaux d’un Conseil local qui était chargé d’examiner la demande de la société minière. Elles encouraient une peine de 5 ans de prison ferme.

La lutte des militantes a été soutenue par une campagne de solidarité de la part d’ONG internationales.

Les villageois protestaient depuis 2006 contre la pollution occasionnée par la mine d’or. Dans son argumentaire, le tribunal a indiqué que les accusées, qui vivaient dans la zone de la mine d’or dont les activités affectent directement leurs moyens de subsistance, ont le droit de manifester pacifiquement.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée de samedi 21 avril 2018:

Chine-climat

La Chine et la Norvège projettent de renforcer leur coopération dans le domaine de la surveillance et des prévisions du climat en Arctique.

Selon l’Institut de physique atmosphérique de l’Académie chinoise des sciences, les scientifiques des deux pays renforceront leur collaboration en matière de recherche sur le changement climatique et son influence en Arctique.

Un séminaire sino-norvégien sur la recherche climatique a eu lieu les 16 et 17 avril à Pékin. Les scientifiques chinois et norvégiens ont convenu d’effectuer plus de recherches sur comment le changement climatique en Arctique influence le climat en Europe et en Asie.

Les deux parties envisagent aussi de développer un système de prévision pour les conditions météorologiques extrêmes et les catastrophes secondaires.

La coopération sera basée sur la plate-forme du Centre de recherche international Nansen-Zhu, qui a été conjointement crée par la Chine et la Norvège en 2003.

Inde-faune

Des chercheurs indiens sur la faune ont procédé à une étude sur des bactéries résistantes aux antibiotiques vivant dans l’organisme d’une espèce d’aigles migrateurs.

L’étude de ces aigles migrateurs en Inde a donné des résultats intéressants, notamment que la bactérie Escherichia coli a été observées chez plus de 90% des aigles migrateurs égyptiens. Cette bactérie se développe uniquement lors du séjour de ces oiseaux en Inde, relève l’étude qui précise que l’environnement joue un rôle déterminant dans l’apparition de cette bactérie.

« Dans des pays comme l’Inde, où la faune est en contact avec les humains et les animaux domestiques, le gouvernement doit surveiller de près la sécurité de la faune pour prévenir les épidémies », note le document.

Vietnam-polymères

Des experts du Centre de recherche sur les systèmes polymères, relevant de l’Université polytechnique de Hanoï, a élaboré avec succès un sac biodégradable à base de manioc dont la durabilité dépasse celle des sacs en plastique conventionnel.

Selon les résultats des tests, ce sachet, dont la composition en fécule de manioc représente 35 à 40 %, est respectueux de l’environnement puisqu’il se décompose rapidement comme un bio-déchet normal.

Au vu des résultats probants, les scientifiques de l’Université polytechnique de Hanoï estiment qu’ils peuvent permettre une production industrielle de sacs qui pourraient être écoulés sur le marché domestique mais également exportés à l’étranger.

Australie-corail

Environ 30% des coraux de la Grande barrière australienne ont péri durant la vague de chaleur survenue entre mars et novembre 2016, le premier épisode de deux années consécutives du phénomène de blanchissement du corail, selon une nouvelle étude.

«Pendant le blanchissement de 2016, les coraux de la partie septentrionale de la Grande barrière ont subi une vague de dépérissement catastrophiques », précise l’étude publiée jeudi par la revue scientifique Nature.

« Ce dépérissement corallien a provoqué des changements radicaux dans la variété des espèces dans centaines de récifs, où des communautés récifales matures et diversifiées se transforment en systèmes plus dégradés, où seules quelques espèces endurantes survivent », écrit Andrew Baird, chercheur à l’ARC Centre of Excellence for Coral Reef Studies.

Le blanchissement du corail, un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration des coraux, est provoqué par la hausse de la température de l’eau, laquelle entraîne un stress et l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et son énergie.

Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, le récif s’étend sur environ 348.000 kilomètres carrés le long de la côte australienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde.

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