ActualitésLe tourisme africain perd 25 millions de dollars à cause du braconnage des éléphants (WWF)

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22 Mar

Le tourisme africain perd 25 millions de dollars à cause du braconnage des éléphants (WWF)

Dakar – Une étude menée par le World Wildlife Fund, en collaboration avec les universités du Vermont et de Cambridge, sur l’impact financier de la chasse illégale, a démontré que le tourisme africain perd 25 millions de dollars à cause du braconnage des éléphants.

Afrique de l’Est :

Une étude menée par le World Wildlife Fund, en collaboration avec les universités du Vermont et de Cambridge, sur l’impact financier de la chasse illégale, a démontré que le tourisme africain perd 25 millions de dollars à cause du braconnage des éléphants.

D’après l’étude, relayée par des médias, environ 20.000 éléphants sont tués en Afrique chaque année pour leurs défenses, alors que ces animaux constituent l’une des principales attractions touristiques du continent.

Si cette situation perdure, l’industrie touristique des pays comme le Kenya et l’Ouganda pourrait sérieusement en pâtir, estime-t-on.

Côte d’Ivoire:

Le président ivoirien, Alassane Ouattara a reçu mardi en audience, à Abidjan, le ministre de l’environnement et du développement durable du Niger, Al Moustapha Garba, porteur d’un message écrit du président Issoufou Mahamadou.

Selon le ministre nigérien, ce message a trait au suivi des décisions des Chefs d’Etat prises lors de la Convention sur les changements climatiques (COP22) tenue à Marrakech. Convention au cours de laquelle, les Chefs d’Etat africains ont tenu un Sommet sous l’égide de SM le Roi, Mohammed VI, sur la Convergence africaine.

Ce Sommet qui avait été dénommé ‘’Sommet de l’Action’’, traduisait, selon l’émissaire nigérien, la volonté des Chefs d’Etat africains de coordonner leurs efforts en vue d’adresser de façon solidaire les problèmes liés au phénomène des changements climatiques.

A cette occasion, a rappelé M. Garba, les Chefs d’Etat avaient mis en place trois Commissions, dont celle du Sahel confiée à la république du Niger, à travers le Président Issoufou Mahamadou.

Et de noter que la présente visite à Abidjan, vise donc à faire au président Alassane Ouattara le point de l’état d’avancement de ‘’l’opérationnalisation’’ de cette Commission dont la finalité est de mettre en place, sur une base ‘’participative, inclusive et consensuelle’’, un plan d’investissement climatique pour les Etats africains en vue de rendre les populations résilientes face aux effets des changements climatiques. Et surtout d’en tirer, selon lui, le plus grand bénéfice, car nos Etats sont généralement les plus ‘’vulnérables’’ face à ce phénomène, quand bien même ils n’en sont pas responsables.

D’où la nécessité, selon le ministre, d’une action concertée, mutualisée, face à un phénomène qui est devenu global et prend de plus en plus de place dans la vie des populations.

Gabon :

Des villageois gabonais de la province de la Ngounié (sud) ont organisé récemment une marche de protestation pour revendiquer l’indemnisation de leurs plantations dévastées par les éléphants et autres espèces intégralement protégées.

Ils ont été reçus par le directeur provincial des Eaux et forêts, chargé de la régulation de l’exploitation de la faune, mais surtout du conflit homme-faune avec la dévastation des cultures, rapporte la presse locale.

Les paysans d’autres départements ont récemment été indemnisés après le passage des agents des Eaux et forêts sur le terrain, pour constater l’étendue des dégâts et procéder à une évaluation, selon la même source.

Burkina Faso :

–Le ministère burkinabè de l’Environnement avec le soutien de la Commission européenne, a organisé, vendredi dernier, un atelier national de validation d’une étude portant sur ’’L’entreprise verte au Burkina Faso : étude exploratoire en vue de la promotion de l’éco-entreprenariat’’, indique l’Agence d’information burkinabè (AIB).

Citant le portail d’information ‘’lefaso.net’’, l’Agence explique que c’est dans le cadre du programme «Switch Africa Green» ou «verdir l’Afrique», mis en œuvre par le Programme des Nations-unies pour l’environnement et avec le soutien financier de la Commission Européenne, que le Burkina Faso a commandité cette étude.

Dans le cadre de cette étude, il a été recommandé notamment au gouvernement burkinabè d’adopter des mesures fiscales avantageuses pour les entreprises qui utilisent des énergies vertes, afin de les encourager et inciter les autres entreprises à s’y mettre.

–La gouverneure de la région du Centre-Ouest, Alizata Dabiré, présidente du Comité technique régional de suivi (CTRS) de la mise en œuvre des activités du Programme d’investissement forestier (PIF) dans la région du Centre-Ouest a présidé, le 20 mars à Koudougou, les travaux de la première session 2017 de ladite structure.

Selon la presse locale, la session avait à son ordre du jour deux points essentiels, à savoir la présentation du bilan des activités 2016, la mise en œuvre du PIF dans la région ; la présentation du programme d’activités 2017.

Le programme d’investissement forestier est un programme qui vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation forestière, la promotion et la gestion durable des forêts, l’accroissement des stocks de carbone forestier et la lutte contre la pauvreté, explique-t-on.

Sénégal :

— L’adaptation des communautés vulnérables aux conséquences du changement climatique est « un enjeu majeur » et une piste d’expression de la solidarité internationale pour l’action climatique, a indiqué, lundi, à Mbour, le directeur d’Enda Energie, Sécou Sarr.

Cette perspective est conforme aux orientations de l’Accord de Paris sur le climat et des Objectifs de développement durable (ODD), a-t-il indiqué.

M. Sarr présidait le démarrage des travaux du premier forum africain sur l’apprentissage en matière d’adaptation aux changements climatiques, prévue pour se poursuivre jusqu’à vendredi, sur les défis et les opportunités de la mise en œuvre de l’adaptation sur le terrain.

Au menu de cette rencontre, d’autres thématiques relatives au financement du climat et aux efforts visant à mettre en œuvre les plans d’action nationaux et le transfert de technologies.

Mali:

Un atelier de réflexion et de partage relatif à la compréhension et la mise en application de la gestion intégrée des ressources en eau , a été tenu récemment à Bamako.

Lors de cette rencontre organisée par la direction nationale de l’hydraulique au Mali, il a été procédé à une présentation des principes clés de la gestion intégrée des ressources en eau.

Les participants à cet atelier ont souligné que la mobilisation et la gestion de l’eau doivent être basées sur une approche participative impliquant usagers, planificateurs et décideurs politiques à tous les niveaux.

Et d’ajouter que le précieux liquide représente une valeur économique dans tous ses usages concurrentiels  et sa gestion doit ainsi refléter la valeur des différents usages en pratiquant des prix qui répondent au coût de ses provisions.

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