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12 Déc

Les traditions liées au palmier dattier inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Bogotá – « Les connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier » ont été inscrits, mercredi, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), qui tient du 09 au 14 décembre sa 14è session annuelle à Bogotá.

Cette décision fait suite à une demande conjointe présentée par le Maroc et plusieurs autres pays arabes (Bahreïn, Egypte, Irak, Jordanie, Koweït, Mauritanie, Oman, Palestine, Arabie saoudite, Soudan, Tunisie, Emirats arabes unis et Yémen).

L’initiative du Maroc a été soutenue par plusieurs groupes économiques et coopératives agricoles œuvrant dans le domaine de la culture, la production et la commercialisation des dattes.

Composé de 24 Etats parties à la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité poursuivra jusqu’à jeudi l’examen d’une quarantaine de demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, dont celle présentée par le Maroc relative à l’art Gnaoua.

En cas de validation de la candidature marocaine, l’art de Gnaoua viendra s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».

Ledit Comité examinera entre autres une demande d’assistance internationale déposée par le Burkina Faso dans le but de mettre en œuvre un programme national de formation et de communication en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, ainsi que trois projets pour intégrer le Registre des bonnes pratiques de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui compte à ce jour vingt projets.

La réunion du Comité sera aussi l’occasion de célébrer l’Année internationale des langues autochtones 2019, proclamée par les Nations Unies. Ainsi, en marge des débats, l’Unesco organise une exposition sonore sur le patrimoine culturel immatériel et les langues autochtones ainsi qu’un débat sur la sauvegarde du patrimoine culturel et les langues autochtones à travers l’éducation.

Plus de 124 pays dont le Maroc prennent part aux travaux de la 14è session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco qui se tient pour la première fois en Amérique latine.

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