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28 Fév

Tunisie : Le centre de recyclage des déchets de Djerba opérationnel en fin 2019

Tunis – Le centre de traitement, de valorisation et de recyclage des déchets et de production des énergies renouvelables de Djerba sera opérationnel, vers la fin de 2019, a annoncé, mardi à Tunis, Walim Mardassi, chargé de mission auprès du ministre tunisien des affaires locales et de l’environnement.

Ce centre s’inscrit dans le cadre du programme de l’Etat visant l’éradication des décharges non contrôlées et l’enfouissement des déchets via l’implantation de centres de traitement, de valorisation et de recyclage des déchets dans 15 villes, a-t-il ajouté en marge d’un séminaire sur « le changement climatique en Tunisie : gestion des impacts ».

Il souligné par ailleurs, que les appels d’offres relatifs à la création desdits centres dans les gouvernorats de Gabes, Sousse et Bizerte seront publiés, prochainement, rappelant que le ministère a aidé des municipalités dans différents gouvernorats qui connaissent des difficultés dans la collecte des déchets, en associant des sociétés privées aux opérations de collecte, outre la mise en place de centres de transfert notamment dans les villes à forte concentration de population comme la Mnihla, le Bardo, la Goulette, El Kram, Tébourba, Tozeur, la Marsa et Zarzis.

Voici par ailleurs le bulletin écologique du Maghreb pour la journée du mercredi 28 février 2018:

-. La Tunisie ne sera pas épargnée par les conséquences du changement climatique même si elle commence, dès aujourd’hui, à réduire considérablement, les émissions des gaz à effet de serre, a déclaré l’expert Nidhal Attia.

Intervenant mardi lors d’un séminaire sur « le changement climatique en Tunisie : gestion des impacts « , Attia a souligné la nécessité de prendre en considération le facteur prévention, de contribuer aux efforts internationaux (rejoindre la vague mondiale de lutte contre le changement climatique) et être prêt à gérer les éventuels impacts.

Parmi ces impacts sur la Tunisie, l’expert a évoqué une baisse de 28% des ressources en eau à l’horizon de 2030, alors que le pays est déjà en situation de stress hydrique.

Le littoral va aussi, être sérieusement touché par le changement climatique (érosion, retrait de la ligne des côtes, salinisation des nappes côtières et submersion des terres agricoles dans les zones côtières).

« L’agriculture va également être impactée par les effets du changement climatique et la production agricole va régresser, ainsi que le secteur de la santé.

« Si le littoral est touché par les effets du changement climatique, le tourisme balnéaire sera également menacé. En plus, les deux tiers du territoire tunisien seront touchés par la désertification », a mis en garde l’expert.

Il a dans ce cadre, relevé l’urgence de désigner une entité qui se chargera du dossier du changement climatique et de l’harmonisation et de la concrétisation des stratégies sectorielles.

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Alger, – Près de 6000 espèces animales protégées ont été saisies en Algérie par la Direction générale des forêts (DGF) en 2017 dans le cadre de la lutte contre le braconnage et le commerce illicite d’animaux sauvages.

Selon la sous-directrice de la protection des richesses animalières auprès de cette direction, Wahida Boussekine, le chardonneret, le singe magot et la gazelle représentent une part léonine de ces espèces protégées ayant fait l’objet de saisies.

Dans des déclarations à la presse en marge d’un atelier régional sur le braconnage et le commerce illicite des animaux sauvages, Mme Boussekine a fait savoir que l’hyène, « vendue pour des sommes astronomiques », au même titre que le perroquet gris, introduit via le sud de l’Algérie, à partir du marché européen, font également partie des espèces braconnées, mettant en garde contre le « risque sanitaire représenté par cet oiseau pour la santé humaine ».

En 2017, les unités de la Gendarmerie nationale ont traité 17.352 affaires liées à l’environnement à l’échelle nationale, dont 162 affaires relatives au commerce illicite d’animaux protégés, ayant donné lieu à l’arrestation de 63 personnes, outre 80 autres affaires liées au braconnage ayant abouti à l’arrestation de 85 personnes, toutes présentées devant la justice, selon les données fournies, à l’occasion, par le Commandement général de la Gendarmerie algérienne.

Le commerce des animaux protégés est classé au 4ème rang mondial après le trafic d’armes, des drogues et des pièces archéologiques, en termes de revenus notamment, a précisé la même source.

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