ActualitésTunisie: Environ 439 chênes zéens abattus à Aïn Sallem

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19 Juin

Tunisie: Environ 439 chênes zéens abattus à Aïn Sallem

Tunis – Le nombre des chênes zéens abattus à Aïn Sallem relevant de la délégation d’Aïn Draham (nord) a atteint, jusqu’à ce jour, 439, selon les résultats d’un rapport préliminaire élaboré par la commission scientifique multidisciplinaire chargée de l’évaluation des dégâts occasionnés par l’abattage illégal des arbres.

Ce nombre peut augmenter en fonction des résultats de l’inventaire, précise un communiqué du ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Ces arbres, dont l’âge remonte à plus de 200 ans, sont jetés aléatoirement sur les bords des pistes forestières, selon le même rapport présenté par le président de la commission, Youssef Ammari.

La même source a indiqué que la tour de contrôle des incendies dans la forêt de d’Aïn Sallem n’est plus opérationnelle depuis l’été 2017. Et d’ajouter que la répartition non organisée ne respecte pas les conditions techniques des gardes forestiers.

Il s’agit également du stockage d’une grande quantité de liège sans aucune mesure de protection contre les incendies ou les vols et de la difficulté d’accès à la forêt en raison du mauvais état des pistes.

Ce document préliminaire a révélé un manque au niveau des moyens logistiques, comme le transport et les outils de télécommunications pour les gardes forestiers, outre une concentration résidentielle dans la forêt qui contribue à l’augmentation des attaques contre la richesse forestière.

En attendant les résultats finaux de ses travaux, la commission scientifique multidisciplinaire, qui a été créée, le 27 avril, par le ministère tunisien de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a proposé de classer la forêt de chênes zéens comme une réserve nationale.

Elle a appelé à mettre en place un système de prévention et de surveillance développée pour contrôler la présence des gardes forestiers et déterminer la localisation géographique des zones d’intervention immédiate suite aux attaques.

Il s’agit également de renforcer le système de surveillance des zones forestières cibles et de réviser les nominations des chefs d’arrondissement des forêts pour se conformer aux normes techniques et pratiques requises.

La commission a préconisé aussi la mise en place d’un système juridique forestier, outre d’accélérer le traitement des quantités de bois coupés pour préserver ses propriétés technologiques et de stocker les quantités de charbon saisies.

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