La Tunisie consacre nviron 4,300 milliards de dinars aux énergies renouvelables

Tunis – Le ministre tunisien de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables Khaled Kaddour a annoncé que son département a consacré environ 4,300 milliards de dinars (euro = 2,95 dinars) aux énergies renouvelables dont 70% sont des investissements répartis entre les secteurs public et privé.

Dans des déclarations à la presse consacrées à la présentation des principaux programmes et projets du ministère de l’énergie à court et moyen termes (de 2020 jusqu’à 2050), le ministre a fait remarquer que les plus importants projets programmés pour la période 2018-2020 consistent notamment en la réalisation de la station photovoltaïque à Tozeur 1 pour le montant de 33 millions de dinars et celle de Tozeur 2 dont le coût s’élève à environ 30 millions de dinars.

Les projets comprennent des stations photovoltaïques d’une capacité de 300 mégawatts à Médenine, Kébili, Kasserine, Sidi Bouzid et Skhira ainsi qu’un projet de production de l’électricité à partir de l’énergie éolienne à Kébili et l’installation de stations de production photovoltaïque de l’électricité dans le cadre du régime des autorisations d’une capacité de 70 mégawatts.

Kaddour a également annoncé l’élaboration d’un programme social de production photovoltaïque pour les familles à consommation limitée d’électricité (moins de 100 kilowatts/heure par mois-environ 120 mille familles) pour lutter contre la précarité énergétique et réduire la subvention (la subvention énergétique représentant les deux tiers du prix) et ce, dans le cadre du Fonds de la transition énergétique, le démarrage étant prévu avant la fin de 2018.

-.Un appel d’offres sera lancé, vers la fin du premier trimestre 2018, pour la réalisation d’une étude sur la protection du littoral à Béni Khiar et Hammamet nord contre l’érosion.

Cette étude s’inscrit dans le cadre du programme mis en place en 1998 par l’Agence tunisienne de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) pour la lutte contre le phénomène de l’érosion et la protection du littoral en Tunisie.

Selon Naoufel Bouguerra, directeur de la section de l’APAL à Nabeul, le littoral de la ville de Soliman a bénéficié d’un projet de protection contre l’érosion, financé dans le cadre de la coopération tuniso-allemande, moyennant une enveloppe de 18 MD. Les travaux de ce projet, qui ont démarré au mois de février dernier et se poursuivront sur 15 mois, seront réalisés sur une distance de 5 km.

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-. Alger, Le premier séminaire national sur l’eau, l’environnement et la santé, sera organisé mardi prochain à l’université Chadli Bendjedid (El Tarf) à l’initiative du département des sciences agronomiques relevant de la faculté des sciences et de la nature et de la vie.

D’après la coordinatrice de cette rencontre scientifique, Sabrina Bouchelaghem, ce séminaire de deux jours verra la participation de 200 universitaires, enseignants et chercheurs scientifiques représentant les différentes universités du pays dont celles de Souk Ahras, Guelma, Laghouat, Annaba, Ouargla et El Tarf.

Lors des travaux de ce rendez-vous scientifique, les communications seront axées sur « la toxicologie animale et végétale », « l’environnement et la pollution de l’eau » et « la gestion des ressources hydriques ».

L’objectif de ce séminaire est de débattre, a-t-elle précisé, des différents thèmes liés à la situation actuelle de l’environnement, notamment en matière de protection des écosystèmes soulignant que les problèmes liés à l’environnement influent de façon directe sur la santé des individus et la qualité de vie de la population ainsi que sur la productivité et la durabilité du patrimoine naturel du pays.

Cette rencontre est appelée, ainsi, à permettre aux chercheurs de pouvoir nouer et renforcer les échanges scientifiques qui déboucheront certainement sur l’édifice d’un pôle de compétences nationales dans le domaine de l’environnement en vue d’un développement socio-économique durable, a-t-elle soutenu. Cette rencontre, marquée également par la participation de plusieurs laboratoires de recherches, constituera, selon la même source, « un point de départ » d’un travail de coopération nationale entre les laboratoires de recherches.