Tunisie : Lancement d’un projet pilote pour le développement de l’espace pastoral en forêt

Tunis – Un workshop a été organisé, vendredi, à Dar Zaghouan consacré au lancement d’un projet pilote pour le développement de l’espace pastoral en forêt, à oued Sbaihia à Zaghouan.

Ce projet est réalisé par le Centre International de Recherche agricole dans les Zones Arides (ICARDA) en coordination avec la direction générale des forêts et le commissariat régional au développement agricole à Zaghouan.

Dans le cadre de ce projet financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au service du développement durable de l’espace pastoral en forêt, il a été décidé d’ensemencer 70 hectares à oued Sbaihia dans un premier temps, à partir du 13 décembre prochain.

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-. Le cadre réglementaire et législatif actuel pourrait débloquer la réalisation des projets de production d’électricité à partir des énergies renouvelables (ER) qui existent déjà, a déclaré Hachem Hmidi, secrétaire d’Etat tunisien aux Mines.

« Nous sommes liés par un délai limité et nous sommes appelés à trouver des solutions aux problématiques posées par une interprétation du cadre législatif qui existe déjà, à savoir la loi de décembre 2015 qui a ouvert la voie à la libéralisation de l’exploitation des ER par des investisseurs privés tunisiens et étrangers », a-t-il déclaré à la presse en marge d’un récent atelier sur « les contraintes foncières pour le développement des projets ER ».

Et de rappeler que le dernier délai de dépôt des dossiers a été fixé au 15 novembre 2017 et les entreprises privées sélectionnées pour la réalisation de ces projets seront annoncées au cours du mois de mars 2018.

Il a, dans ce cadre, affirmé que la Tunisie prévoit de produire à l’horizon 2020, mille mégawatts nécessitant au moins 2 mille hectares de terres qui doivent être situées hors des zones urbaines. En 2030, les prévisions tablent sur une production de 3800 mégawatts à partir des ER, nécessitant entre 8 à 9 mille hectares de terres, a-t-il encore dit.

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-. Nouakchott, Le ministre mauritanien des pêches et de l’économie maritime, M. Nany Ould Chrougha a invité les acteurs intervenants dans le domaine des pêches à respecter les conditions d’hygiène et de santé contenues dans le cahier des charges destiné aux investisseurs dans les ressources halieutiques.

Le ministre a insisté, au cours d’une visite à des usines de farine de poisson à Nouadhibou, sur la nécessité de respecter scrupuleusement les conditions et engagements pris et de s’éloigner des pratiques qui pourraient nuire aux écosystèmes.

Il a aussi a appelé tous les pêcheurs artisanaux et les autres acteurs à veiller sur la propreté du littoral et à le protéger contre les déchets industriels nuisibles pour l’environnement marin.

Alger -. Le projet « L’Administration contribue à la récupération », supervisé par l’Agence nationale algérienne des déchets (AND), a permis, entre 2013 et fin octobre 2017, de récupérer près de 165 tonnes de papier de différents types à travers les wilayas d’Alger et de Guelma, a révélé lundi Madoui Samia, chef du service de soutien aux entreprises.

Cette importante quantité de papier a été récupérée dans le cadre de ce projet au niveau de 10 ministères dans la wilaya d’Alger, ainsi que dans la wilaya de Guelma, choisie comme wilaya pilote en avril 2017, a indiqué Mme Madoui.

Dans la wilaya d’Alger, près de 160 tonnes de papier ont été récupérées au niveau de 10 sièges ministériels, à l’instar des ministères de l’Energie, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique et de l’Education nationale, alors que 5 tonnes ont été récupérés dans la wilaya de Guelma.

Le projet « L’Administration contribue à la récupération » prévoit l’élargissement graduel du tri sélectif des déchets aux Administrations publiques pour être généralisé ensuite à d’autres ministères et aux wilayas de Blida et Mostaganem, a ajouté Mme Madoui.

Au registre de l’impact sur l’environnement, l’opération permet également de préserver l’environnement car le recyclage du papier nécessite 6 fois moins d’eau et 4 fois moins d’énergie que la fabrication en plus une tonne de papier récupérée c’est l’équivalent de 17 arbres préservés, a précisé la même responsable.

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-. Une opération de plantation de figue de barbarie sur 650 hectares des régions steppiques de la wilaya de Souk Ahras a été lancée dans le cadre du programme de développement rural, afin de préserver l’environnement de la région.

Financée par le fonds de développement rural du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, l’opération concerne les communes de Sidi Fredj, Dréa, Oued Kebrit, Taoura, Safel El-Ouidane et Bir Bouhouch, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Selon la même source, ce projet vise la lutte contre la désertification, l’aménagement des bassins versants des barrages Oued Charef et Oued Mellag, la fixation du sol et la lutte contre l’érosion hydrique outre la diversification des activités des populations rurales, l’amélioration de leurs revenus et leur fixation dans leurs campagnes. Le but à long terme est de favoriser le développement de cette spéculation au travers de l’encouragement des industries de transformation pour, notamment, l’extraction des huiles essentielles de la figue de barbarie par l’association des efforts de la direction des services agricoles, de la chambre de l’agriculture et des associations professionnelles.

L’association nationale de développement de cactus encourage les agriculteurs à se regrouper au sein de coopératives agricoles pour développer la production, la collecte, la transformation et la commercialisation de ce fruit.