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13 Déc

Tunisie: les pertes économiques causées par les catastrophes naturelles ont coûté 1,2 milliard de dinars

Tunis – Au cours des 30 dernières années, les pertes économiques causées par les catastrophes naturelles, notamment, les inondations, ont coûté à la Tunisie 1,2 milliard de dinars (1 euro =3,4 dinars), soit 43 millions de dinars(MD) par an, a affirmé la PDG de Tunis-RE, Lamia Ben Mahmoud.

Intervenant lors d’un colloque sur le thème « l’assurance et les catastrophes naturelles », organisé, mercredi à Tunis, par l’Association tunisienne du droit des assurances, la responsable a indiqué que les pertes engendrées par les dernières inondations survenues dans le gouvernorat de Nabeul (septembre 2018), s’élèvent à 40 MD. Pour Ben Mahmoud, il faudra mettre en place un système d’assurance couvrant les catastrophes naturelles, et ce, avec la participation du secteur de l’assurance et de la réassurance, outre l’Etat.

« En Tunisie, la part des produits d’assurance couvrant les catastrophes naturelles est encore faible et ne dépasse pas les 3% du total des produits accordés par ce secteur », a-t-elle encore précisé.

De son côté, le juge Issam Lahmer a souligné que la Tunisie ne dispose pas d’un cadre légal régissant les assurances contre les catastrophes naturelles, appelant à « mettre en place un cadre légal à même d’atténuer l’impact de la catastrophe naturelle ».

Pour sa part, le Président de l’Association tunisienne du droit des assurances, Abdellatif Mamoghli a appelé le législateur à intervenir pour édicter des lois qui permettront d’assurer ces accidents naturels.

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Alger -. Près de 30.000 animaux de différentes espèces ont été récupérés par la Direction générale des forêts (DGF) entre 2015 et 2018 dans le cadre de la lutte contre le braconnage, a indiqué le directeur de la protection de la faune et de la flore auprès de la DGF, Abdelkader Belkhira.

S’exprimant lors de la Journée d’étude sur les activités des centres cynégétiques et des réserves de chasses, M. Belkhira a cité l’exemple des chardonnerets dont 24.218 ont été récupérés depuis 2015.

Concernant la lutte contre l’extinction des espèces menacées, la stratégie nationale de conservation de la faune sauvage en Algérie a été concrétisée par des entités territoriales d’intervention à travers 4 réserves de chasse, 8 parcs nationaux, 3 centres cynégétiques et 48 conservations de forêts.

Les principales espèces visées par cette stratégie sont le cerfs de Berbérie, le mouflon à manchette et la gazelle de cuvier. Le cerf de Berbérie est une espèce herbivore endémique d’Afrique du nord. Mais du fait de la pression exercée par l’homme à travers l’urbanisation et le braconnage, le pays ne compte actuellement que 27 cerfs de Berbérie élevés en captivité au niveau du centre cynégétique de Zéralda tandis que plus d’une centaine vivant dans leur habitat naturel entre les wilayas d’El Taraf, Guelma et Souk Ahras, selon le même responsable.

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-. Les participants à une journée d’étude, organisée à Skikda, sur « Les méthodes de gestion des déchets hospitaliers » ont appelé à « la nécessité d’introduire dans la nomenclature de la formation professionnelle des spécialités liées au domaine de la gestion des déchets hospitaliers ».

Dans son intervention intitulée « La situation actuelle de gestion des déchets hospitaliers à Skikda », Mme Noura Bendjamaâ, cadre à la direction locale de l’environnement, a estimé nécessaire de former des spécialistes dans la gestion des déchets hospitaliers, car la non maîtrise des méthodes appropriées du processus de traitement de ce type de déchets nuit à l’environnement et affecte la santé publique.

Elle a dans ce contexte attesté qu’à travers les sorties des services de l’environnement consacrées depuis janvier dernier aux cinq établissements hospitaliers publics de la wilaya, il a été constaté « une mauvaise gestion des déchets hospitaliers », en particulier, a-t-elle soutenu, en ce qui concerne « les opérations de tri, du transport, ainsi que les méthodes de traitement ».

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