ActualitésLa Tunisie s’attend à une récolte céréalière de 6,5 à 7 millions de quintaux (ministre)

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12 Juil

La Tunisie s’attend à une récolte céréalière de 6,5 à 7 millions de quintaux (ministre)

Tunis – La récolte céréalière de la saison 2019-2020 en Tunisie sera « moyenne » et oscillera entre 6,5 et 7 millions de quintaux, selon le ministre tunisien de l’Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques, Oussama Kheriji.

La quantité de blé tendre, qui sera récoltée durant la saison, devrait couvrir 4 à 5 mois de consommation, a déclaré M. Kheriji à la presse en marge d’une visite effectuée dans le gouvernorat de Mahdia.

Il a, à cet égard, fait savoir que les opérations d’importation du blé tendre et de l’orge se poursuivront, étant donné que les quantités récoltées, jusqu’à présent, n’ont pas dépassé les 6,2 millions de quintaux.

Le 10 juin dernier, la Tunisie avait importé 25 mille tonnes de blé tendre et 50 mille tonnes d’orge fourragère pour répondre à ses besoins.

Selon l’Observatoire tunisien de l’Agriculture (ONAGRI), ces quantités, sans tenir compte de la production locale, devront permettre la couverture des besoins du pays jusqu’à mi-octobre 2020, pour le blé tendre et fin septembre 2020, pour l’orge fourragère, compte tenu du stock stratégique estimé à deux mois de consommation.

Avec une production proche de la moyenne, les importations de céréales de la Tunisie devraient croître de 20 % en 2020, selon le Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR) sur la sécurité alimentaire et l’agriculture, de la FAO.

Les besoins d’importations céréalières en Tunisie pour la campagne 2020/2021 (juin/juillet), devraient atteindre environ 3,8 millions de tonnes, soit environ 20% de plus que les importations de la campagne précédente et 5 % de plus que la moyenne du précédent quinquennat (5 ans), a précisé la même source.

Le pays dépend fortement des importations de céréales, principalement de blé, même pendant les années de bonne production, lit-on dans l’analyse de la FAO.

« Malgré le taux de dépendance élevé du pays à l’égard des importations, les variations des prix internationaux des céréales ne se traduisent pas entièrement par des variations des prix intérieurs, car le programme de subventions alimentaires du gouvernement maintient les prix des produits du blé et de l’huile végétale stables », explique la même source.

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