Turquie: Construction de la première centrale de production d’énergie à partir du traitement thermique des déchets urbains

Varsovie, 06/12/2018 (MAP) – La première centrale de production d’énergie à partir du traitement thermique des déchets urbains a été construite par la Turquie dans le cadre de son projet « Zéro déchet ».

La centrale qui est dotée d’une capacité de production de 18 Mégawatts (MW) est située dans la région de Malatya dans l’Anatolie.

Ce site qui devra répondre aux besoins en électricité de près de 40.000 ménages, est le premier du genre au monde à produire de l’énergie à partir de déchets urbains suivant un processus de traitement de cinq étapes à savoir l’incinération, la gazéification thermique, le biogaz, les gaz résiduels et la récupération de chaleur perdue.

Créée par le groupe « Mimsan », la nouvelle centrale assurera non seulement l’éclairage aux maisons locales mais elle sera également utilisée pour le chauffage des appartements et la plantation des fleurs dans des serres en verre.

Selon le directeur général du groupe, Haji Ahmed Elhan, la technique production de l’énergie à partir de la combustion des déchets urbains est pratiquée à travers le monde depuis un siècle, notant que cette expérience est nouvelle en Turquie.

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Par ailleurs, voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe orientale:

Pologne :

L’ex-astronaute américaine Mae Jemison a appelé le monde à « une prise de conscience » des menaces du changement climatique, soulignant devant la COP24 sur le climat qui se tient à Katowice, que la planète Mars ne pourrait pas devenir « un plan B » pour l’humanité.

 »Nous devons être très clairs, c’est une première prise de conscience: la Terre n’a pas besoin de nous, nous avons besoin de la Terre. Et malgré mon envie d’aller sur Mars, ce n’est pas un plan B pour notre civilisation et notre espèce », a déclaré la première afro-américaine à être allée dans l’espace.

Même si la lutte contre le changement climatique est « peut-être le problème le plus important » auquel l’humanité ait jamais été confronté, « nous devons le résoudre et c’est vraiment important de comprendre que c’est notre problème à tous », a-t-elle dit.

« Quand les gens disent +sauvez la Terre+, ils se trompent. Il ne s’agit pas de sauver la Terre, il s’agit de s’assurer qu’on ne continue pas à l’endommager au point qu’elle ne puisse plus nous accueillir », a-t-elle noté.

Quelque 200 pays sont réunis à Katowice pour finaliser d’ici mi-décembre les règles d’application de l’accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement de la planète à +2°C, idéalement +1,5°C, par rapport à l’ère pré-industrielle.

Un récent rapport des scientifiques du Giec a souligné qu’il faudrait, pour rester sous +1,5°C, réduire les émissions de CO2 de près de 50% d’ici à 2030 par rapport à 2010.

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Russie :

La ville de Moscou a abrité le Forum international des volontaires tenu sous le thème  » La situation actuelle et les perspectives de développement ».

Les organisateurs ont annoncé que l’année dernière, plus de 11 000 décharges illégales ont été retirées, soulignant qu’une grande partie de ces travaux ont été en particulier effectués dans les aires protégées naturelles, tout en supprimant les effets des activités économiques dans ces zones.

« L’assainissement par les volontaires dans l’Arctique du lac Baïkal est particulièrement intéressant », ont-ils souligné.

Le directeur du ministère des Richesses naturelles de la Russie, Andrei Parishnikov, a passé en revue l’année du volontariat au sein des réserves naturelles et parcs nationaux, soulignant que le plus grand nombre de volontaires impliqués dans les projets mis en œuvre étaient dans les parcs nationaux de Koronian Spit, Pribkalskaya, Klisvodsky, Pozolok Bor, Knozersky, Smara Lu, Elk Island, la réserve de Voronej, Stolbey, Utreich, Prijuksuka et Trasni.

Il a également noté que le Centre Roszapoved avait mis au point des directives spéciales contenant des principes et méthodes de base pour travailler avec des volontaires dans les zones protégées, y compris avec des illustrations.

« En 2019, nous prévoyons de lancer un portail sur le volontariat environnemental afin de pouvoir collecter des projets et des informations dans les zones protégées tout au long de l’année », a-t-il déclaré.

Ce forum, organisé du 2 au 5 décembre avec la participation d’environ 15 000 volontaires de Russie et de pays étrangers, a abordé des sujets d’intérêt particulier, notamment les problèmes et les perspectives du volontariat dans des zones protégées en Russie et les moyens d’aider les générations futures à apporter leur propre contribution pour préserver l’environnement.

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Grèce:

Le Parc national du delta de l’Evros, situé dans la région de l’Evros au nord-est de la Grèce, attire un grand nombre des amoureux de la nature.

Depuis le port, différentes espèces d’oiseaux marins sont observables sur le site telles que le Puffin yelkouan ou les Macreuses.

Le parc offre également l’opportunité de découvrir les grands rassemblements d’anatidés et de limicoles et toutes les espèces de canards, oies et cygnes d’Europe peuvent être observées.

Le site abrite également de nombreux oiseaux rapaces notamment une population de pélicans et de vautours cendrés.

Créé en 2007 dans une région connue par ses paisibles zones humides, le parc national du delta de l’Evros couvre une surface de 280 km².