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23 Mai

USA : Donald Trump propose des coupes importantes dans les budgets de l’Agence de protection de l’environnement

Washington – Le président Donald Trump a proposé des coupes importantes dans les budgets de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), de l’exploration énergétique par le gouvernement fédéral et de la surveillance des terres publiques dans son budget de 2018, a annoncé lundi la Maison Blanche.

Le budget proposé par l’administration comprend également un plan controversé visant à autoriser le forage pétrolier dans la Réserve faunique nationale de l’Arctique (ANWR) en Alaska, et une clause permettant de réduire la réserve de pétrole du pays – deux stratégies pour attirer de nouveaux revenus fédéraux, selon la présidence.

Le budget de M. Trump réduirait le financement de l’EPA de 2,6 milliards de dollars, soit 31,4 pc, ce qui constitue la plus importante coupe pour l’agence par une seule administration.

Ces réductions se traduiront par l’annulation de 50 programmes d’agences et l’élimination de 3.200 de ses 15.000 emplois.

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Canada :.

– Le gouvernement d’Ottawa a dévoilé un document technique sur la tarification du carbone, détaillant le fonctionnement de la taxe qu’il entend imposer aux provinces qui n’auront pas, l’année prochaine, mis en place leur propre système.

Même si cette taxe sur le carbone épargne le Québec, le gouvernement fédéral n’écarte pas l’idée d’imposer éventuellement une portion de cette taxe à la province, s’il vient à trouver inefficace le marché québécois du carbone, tandis que la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, se prépare à un bras de fer juridique sur cette question, puisque la province de la Saskatchewan promet de traîner le gouvernement de Justin Trudeau devant les tribunaux.

Le plan du gouvernement Trudeau prévoit une taxe de 10 dollars la tonne de CO2 dès l’an prochain, qui grimpera de 10 dollars par année, pour éventuellement atteindre 50 dollars en 2022.

Pour ne pas miner la compétitivité des entreprises canadiennes, Ottawa établira en parallèle un système pour les industries, selon lequel les compagnies payeront un prix si leurs émissions dépassent un certain seuil. Cela s’apparenta à une bourse du carbone puisque les « bons élèves » pourront échanger leurs crédits d’émissions avec les compagnies plus polluantes.

Pour l’instant, quatre provinces ont en place une tarification du carbone : le Québec et l’Ontario ont un système de plafonnement et d’échange, communément appelé « marché du carbone », alors que la Colombie-Britannique et l’Alberta se sont dotées d’une taxe. Le gouvernement fédéral juge que les plans de ces provinces sont adéquats, du moins, jusqu’en 2020.

Toutes les autres provinces, à l’exception de la Saskatchewan, ont signalé leur intention de mettre un prix sur le carbone dans un futur rapproché.

Le Canada s’est fixé l’objectif de réduire ses émissions de Gaz à effet de serre de 30 pc d’ici 2030, par rapport à 2005.

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Panama :.

– L’administrateur de l’Autorité du canal de Panama, Jorge Quijano, a déclaré lundi que les autorités et d’autres acteurs examinent les alternatives d’obtention de ressources d’eau supplémentaires afin de faire face à l’éventuel impact des changements climatiques sur la nappe phréatique qui alimente le canal.

Le responsable a indiqué que les changements climatiques risquent d’impacter le fonctionnement du canal, ajoutant que nombre d’experts prévoient un possible retour du cyclone El Nino l’année prochaine.

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Honduras :.

– Le Honduras a abrité une réunion de partage d’expériences et de mise en place de modèles techniques pour assurer de nouveaux emplois, à travers les efforts visant à améliorer l’état des forêts et des zones endommagées en Amérique centrale et dans la République dominicaine.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’Initiative de Bonn, qui vise la qualification d’un million d’hectares des forêts endommagées à l’horizon 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030, deux objectifs inscrits dans la Déclaration de New York sur les forêts, rendue publique lors de la Conférence de l’ONU sur l’environnement en 2014.

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