USA: Examin d’une série de mesures supplémentaires pour réduire la pollution causée par le réchauffement climatique

Washington – Les représentants de neuf Etats des régions nord-est des Etats-Unis d’Amérique et mi-Atlantique se sont réunis, jeudi, pour examiner une série de mesures supplémentaires pour réduire la pollution causée par le réchauffement climatique.

Ces Etats, qui font partie d’un programme régional de lutte contre le réchauffement climatique « Regional Greenhouse Gas Initiative », ont convenu également de réduire la pollution causée par les centrales électriques entre 2020 et 2030 dans les deux régions.

« Nous invitons le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, à continuer de jouer un rôle avant-gardiste en matière de protection de l’environnement dans le cadre du +Regional Greenhouse Gas Initiative+ et à investir davantage dans l’efficacité énergétique, et dans l’énergie solaire et éolienne », a indiqué Heather Leibowitz, directrice d’ »Environment New York », un groupe pro-environnement.

Voici, également, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du vendredi 17 février:.

– Les prairies sous-marines, ces vastes étendues de végétation le long des côtes, peuvent nettement réduire les bactéries pathogènes affectant les animaux marins et les populations humaines, ont constaté des chercheurs dans des travaux présentés jeudi à Boston.

Cette découverte met en lumière l’importance de ces écosystèmes pour la santé humaine et d’autres organismes. Ils peuvent notamment contribuer à améliorer la qualité de l’eau dans des zones côtières de plus en plus peuplées.

Ainsi, les coraux se trouvant à proximité de ces écosystèmes marins côtiers les plus répandus sur la planète, ont un taux de maladie 50 pc inférieur, ont relevé ces chercheurs, dont les travaux étaient présentés à la conférence annuelle de l’American Society for the Advancement of Science (AAAS) à Boston (Massachusetts) et publiés dans la revue américaine Science.

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Canada :.

– Le ministre québécois de l’énergie et des ressources naturelles, Pierre Arcand s’est fait rassurant à l’Assemblée nationale face aux inquiétudes suscitées à propos des projets d’extraction de gaz de schiste évoqués par la société albertaine « Questerre » à Bécancour.

« A ce stade-ci, on n’a aucune demande de la part de Questerre pour des travaux d’exploration. Et je peux assurer qu’aucune licence ne sera octroyée tant que les règlements qui découlent de la Loi sur les hydrocarbures ne seront pas en vigueur et davantage, encore moins, si l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous », a affirmé M. Arcand.

Le ministre a ajouté que « s’il n’y a pas d’acceptabilité sociale, il n’y aura pas de projet », relevant que le gouvernement n’est pas contre les projets d’hydrocarbures, mais il faut que ce soient des projets dans lesquels il y a une acceptation générale de la population.

« On a des règlements qui sont très stricts, qui vont être déposés très bientôt, suite à l’adoption de la loi 106, qui encadre l’exploitation des hydrocarbures, et qui vont encadrer justement cette exploitation », a-t-il précisé.

– Les amendes perçues en Colombie-Britannique pour les quatre premiers mois de 2016 ont connu un bond grâce aux 3,4 millions de dollars qu’a dû verser la minière « Teck Metals », selon le rapport trimestriel de l’application de la loi sur l’environnement, sachant que l’entreprise de Vancouver a été reconnue coupable en Cour provinciale, et en vertu de la loi fédérale sur les pêches, de « déversements non autorisés ».

D’après l’enquête du ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique, quelque 125 millions de litres d’effluents ont atterri dans le fleuve Columbia entre le 28 novembre 2013 et le 5 février 2015.

Le gouvernement fédéral a engrangé 3 millions de dollars, alors que la Colombie-Britannique a récolté 390.000 de dollars de la compagnie fautive.

Mais les sociétés ne sont pas les seules à être assujetties à la loi sur les pêches, les Britanno-Colombiens aussi doivent se conformer au texte qui englobe la pêche et la chasse illégales, tout comme le fait de jeter des déchets dans la nature.

Le reste des amendes perçues par le gouvernement britanno-colombien provient principalement des particuliers et notamment de la loi sur les véhicules tout terrain qui s’appliquait pour la première fois au premier trimestre de 2016. Au total, 30 contraventions ont été distribuées à des conducteurs de véhicule tout terrain. La somme de ces contraventions pour un véhicule non enregistré s’élève à 230 dollars.

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Nicaragua:.

– Depuis sa création en 1960, la Banque interaméricaine pour l’intégration économique a octroyé des crédits d’un montant total de 5,8 milliards de dollars pour financer des projets dans le domaine des énergies propres.

La banque, basée au Nicaragua, a indiqué que ces projets ont permis la mise en place des centrales électriques d’une capacité allant jusqu’à 5920 MW, soit l’équivalent de 38 pc de la capacité de production des pays d’Amérique centrale (Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua, Costa Rica et Panama).

D’après le rapport annuel de la banque, qui vise à soutenir le développement économique et social dans les pays de la région, ces fonds visent également le renforcement du réseau de transport d’électricité, permettant à plus de 8,9 millions de familles d’avoir accès à l’électricité, et la création de plus de 7.000 emplois.

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Costa Rica:.

– Le Costa Rica vient de lancer un projet pilote visant à alimenter le réseau de feux de signalisation routière à l’énergie solaire afin de réduire la consommation d’électricité du réseau routier public.

Les autorités ont souligné que la région centrale (la capitale San José et les villes voisines) bénéficiera de cette initiative qui nécessite un investissement de plus d’un million de dollars.

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Mexique :.

– Le directeur de World Wildlife Fund au Mexique, Omar Vidal, a déclaré que les efforts et l’engagement de la communauté internationale, en particulier le Mexique, ont permis de sauver la baleine grise, une espèce marine qui était au bord de l’extinction.

M. Vidal a souligné dans une interview avec l’Agence mexicaine de presse, qu’au cours des 80 dernières années, les mesures de sensibilisation et de lutte contre la chasse et l’exploitation commerciale, ont permis finalement de récupérer ces espèces.

Chaque année, de novembre à avril, des dizaines de milliers de baleines grises quittent l’Alaska, en passant par la Californie en direction du Mexique.