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06 Avr

USA: L’Agence américaine de protection de l’environnement approuve la demande de 25 petites raffineries d’être exemptées des lois sur les biocarburants

Washington – L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a approuvé la demande de 25 petites raffineries d’être exemptées des lois sur les biocarburants, selon une source de l’agence, marquant une forte augmentation par rapport aux années précédentes et provoquant l’inquiétude des fermiers américains qui craignent qu’une telle mesure réduirait la demande sur le marché de l’éthanol.

L’élargissement de cette exemption représente le dernier conflit en date entre l’administration Trump et le puissant lobby du maïs, en ce sens que cette mesure entend répondre aux doléances des raffineurs qui soutiennent que la norme américaine sur les carburants renouvelables leur coûte des centaines de millions de dollars par an.

En effet, cette loi vieille de dix ans oblige les raffineurs à mélanger des quantités croissantes de biocarburants comme l’éthanol à base de maïs dans le carburant ou à acheter des crédits mixtes auprès d’autres entreprises, une politique visant à donner un coup de pouce aux producteurs de maïs du Midwest américain, et réduire la pollution et les importations.

Dans le passé, l’EPA avait délivré entre six et huit dérogations par an à de petites raffineries de moins de 75.000 barils par jour, qui peuvent démontrer qu’elles sont en difficultés financières pour se conformer à cette norme environnementale.

 

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de vendredi 6 avril 2018.

Canada :.

– Un éventail de projets d’amélioration écoénergétique sera mis en œuvre dans les campus collégiaux et universitaires de l’ensemble de la province de l’Ontario grâce aux nouveaux fonds alloués par le gouvernement d’Ottawa qui a annoncé, par le biais de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, un financement fédéral pouvant atteindre 145 millions de dollars pour appuyer le nouveau Programme ontarien de modernisation des campus pour la réduction des gaz à effet de serre.

Cet investissement dans des améliorations écoénergétiques aidera à protéger l’environnement et à stimuler l’économie, tout en réduisant la pollution par le carbone, en favorisant la création de bons emplois à l’échelle locale et en aidant les écoles à réduire leurs coûts de fonctionnement, a précisé Ottawa.

De son côté, la province de l’Ontario s’est engagée à verser 214 millions de dollars en contributions audit Programme, et a affirmé qu’elle offre aux universités et aux collèges des prêts sans intérêt pouvant atteindre 300 millions de dollars pour rénover leurs installations en 2017-2018.

L’investissement provincial fait partie du Plan d’action contre le changement climatique quinquennal de l’Ontario, lequel vise à rendre la vie plus abordable pour les Ontariens et à faire de la province un chef de file dans la lutte mondiale contre les changements climatiques, sachant que ce Plan d’action est financé par le produit du plafond prévu par l’Ontario pour la pollution et le marché du carbone.

Quant à la contribution du gouvernement canadien, elle provient du Fonds du leadership pour une économie à faibles émissions de carbone, lequel fournit 1,4 milliard de dollars aux provinces et aux territoires qui ont adopté le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.

Les fonds fédéraux annoncés sont inclus dans le montant de 420 millions de dollars que la province de l’Ontario recevra par le biais du Fonds du leadership pour appuyer les priorités établies par la province afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

« Nous sommes fiers de collaborer avec le gouvernement de l’Ontario afin de mettre en application des solutions pratiques visant à lutter contre les changements climatiques sur les campus de la province », s’est félicitée Mme McKenna.

« En investissant dans des améliorations écoénergétiques, nous pouvons favoriser la création de bons emplois à l’échelle locale et aider les écoles à diminuer leurs coûts de fonctionnement, tout en réduisant la pollution par le carbone et en stimulant la croissance économique propre », a-t-elle insisté.

Mexique:

Le Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles a fait savoir qu’il s’est engagé, dans le cadre de la Coalition pour le climat et l’air pur, à prendre des mesures concrètes et importantes pour accélérer les efforts visant à réduire les polluants de courte durée de vie (PCDV) ayant un effet sur le climat et de sensibiliser aux dangers liés à la pollution de l’air.

Le gouvernement mexicain travaille de concert avec les partenaires de la Coalition en vue d’accroître la sensibilisation à l’importance de la réduction de ces polluants et de faire progresser la réduction des PCDV, avec comme objectif de réduire de 25 % les émissions de méthane et de 75 % le carbone noir, indique le département fédéral dans un communiqué.

Le Mexique a promis de consacrer davantage de fond pour la mise en œuvre d’activités visant à réduire les PCDV dans le cadre des initiatives de la Coalition, dans le but de réduire complètement ces polluants de courte durée de vie à l’horizon 2045, souligne le communiqué.

Fondée en 2012, la Coalition pour le climat et l’air pur est un partenariat volontaire regroupant des représentants de gouvernements et du secteur privé et des intervenants de la société civile qui sont déterminés à prendre des mesures concrètes et importantes pour accélérer les efforts visant à réduire les polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat.

Les polluants de courte durée de vie sont de puissants gaz à effet de serre (GES) et polluants atmosphériques, ayant une durée de vie relativement courte dans l’atmosphère si on les compare aux GES à durée de vie plus longue, comme le dioxyde de carbone (CO2), et ont un effet de serre sur le climat.

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Panama :

Un projet de loi a été présenté en commission au niveau du parlement panaméen portant sur un programme écologique de plantation de plantes vertes sur les façades et terrasses des maisons et immeubles à travers le pays.

Le projet de loi prévoit des déductions allant jusqu’à 10 pc des impôts immobiliers pour les propriétaires des habitations couvertes aux trois tiers de plantations vertes.

 

 

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