USA: L’océan arctique a connu son plus bas niveau de glace de mer enregistré cette année (NSIDC)

Washington – L’océan arctique a connu son plus bas niveau de glace de mer enregistré cette année, a annoncé le National Snow and Ice Data Center (Centre national des données de neige et de glace, NSIDC).

La nappe de glace de la mer Arctique a atteint une étendue de 14,4 millions de kilomètres carrés le 7 mars, soit sa plus grande superficie pour la saison d’hiver, ont indiqué les chercheurs du NSIDC.

Cependant, la couverture de glace a atteint 1,21 million de km2 au-dessous du maximum moyen enregistré entre 1981-2010. Cette moyenne a été inférieure de 95.800 km2 à celle observée le 25 février 2015, ce qui en fait la superficie de glace maximale la plus petite dans les 38 dernières années depuis le début de la prise des mesures par satellite.

Voici, égalemment, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du jeudi 23 mars:

– Les républicains de la Commission scientifique de la Chambre des Représentants ont programmé une session, la semaine prochaine, pour débattre des conclusions scientifiques sur le climat.

La commission, présidée par le député Lamar Smith (Texas), a baptisé son débat « Science du climat: hypothèses, implications politiques et méthode scientifique ».

Le débat intervient au moment où le parti républicain, qui contrôle les deux chambres du Congrès et la Maison Blanche, travaille sur plusieurs fronts pour défaire le programme de l’ancien président Barack Obama sur la lutte contre le changement climatique.

Le président Donald Trump a, à plusieurs reprises, souligné son intention d’utiliser son pouvoir pour invalider des règlements clés comme le Clean Power Plan de l’Agence de protection de l’environnement, tandis que le Congrès oeuvre pour abroger certaines lois telles que les limites des émissions de méthane des forages de pétrole et de gaz naturel.

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Canada :.

– La société minière « Teck Metals » a terminé la construction d’une usine de traitement des eaux de 46 millions de dollars à Trail, dans les sud de la Colombie-Britannique.

L’installation est conçue par l’entreprise pour pomper et traiter l’eau souterraine polluée pendant des décennies par sa fonderie de plomb et de zinc.

« Cela fait partie de notre plan de dépollution conçu et soumis en 2012. Il touche l’eau souterraine située sous notre lieu d’activités », a indiqué Catherine Adair, porte-parole de la minière « Teck Metals ».

Les activités de la compagnie présente à Trail depuis plus de 100 ans ont créé un lac sous-terrain dans lequel se trouvent des métaux lourds et de l’ammoniac. Le gouvernement fédéral a ordonné à « Teck Metals » de le nettoyer il y a cinq ans.

La minière effectue des tests et estime que l’eau pourra être traitée d’ici l’été. Dans ce sens, la porte-parole affirme ne pas savoir quelle est l’ampleur de la contamination, mais pense que la dépollution prendra des décennies.

– La compagnie pétrolière « TransCanada » a demandé une approbation réglementaire pour entamer la construction d’une canalisation qui permettrait d’alimenter un terminal d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) sur la côte nord de la Colombie-Britannique, même si aucune décision définitive n’a encore été prise sur la construction du terminal.

L’entreprise albertaine a déjà obtenu des approbations conditionnelles des gouvernements fédéral et provincial pour le projet de la « North Montney Mainline » (NMML), mais elle est dans l’attente d’une décision d’investissement favorable pour la proposition de projet « Pacific Northwest LNG », qui serait situé sur Lelu Island, près de Prince Rupert, en Colombie-Britannique.

« TransCanada » a indiqué que la proposition modifiée soumise à l’Office national de l’énergie lui permettrait d’aller de l’avant avec la majorité de son projet « NMML », au coût de 1,4 milliard de dollars, avant d’obtenir cette décision.

Les approbations réglementaires demandées par « TransCanada » lui permettraient de commencer à construire le pipeline dans la première moitié de 2018 et de le mettre en service au cours de la période de deux ans débutant en avril 2019.

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Nicaragua :.

– La Banque interaméricaine de développement (BID) a signé un mémorandum d’entente avec deux coopératives agricoles du Nicaragua visant à offrir un don d’une valeur de 4,3 millions de dollars pour aider les agriculteurs à adopter des cultures résilientes au changement climatique.

Le don financera deux projets relatifs à la culture du café et des fruits à valeur supérieure, bénéficiant à 3.000 agriculteurs. De leur côté, les coopératives apporteront à ce projet 5,6 millions de dollars, et superviseront la construction de deux stations respectueuses de l’environnement pour le traitement des fruits produits.

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Guatemala :.

– L’ONG « Alianza por la Solidaridad » (alliance pour la solidarité) a mis en garde contre l’aggravation de la crise de l’eau qui risque d’affecter des millions en Amérique centrale, notamment le passage dit « couloir sec” qui traverse le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et une partie du Costa Rica.

L’ONG a fait observer que la FAO avait averti que 50 pc des cultures dans le couloir sec ont souffert de la vague de sécheresse qu’a connue la région, rappelant que la COP22, tenue en novembre dernier à Marrakech, avait de son côté souligné que l’Amérique centrale est la zone la plus vulnérable aux changements climatiques.