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25 Juil

USA: des milliers de scientifiques appellent le gouvernement américain à abandonner la construction du mur avec le Mexique

Washington – Des milliers de scientifiques ont appelé le gouvernement américain à abandonner son projet de construction d’un mur le long de la frontière sud avec le Mexique, affirmant que cela mettrait davantage en péril plusieurs espèces d’animaux sauvages en voie de disparition vivant dans la région, à l’instar des jaguars, des loups et autres espèces menacées.

Un mur continu le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, tel que proposé à maintes reprises par le président Donald Trump, aurait un effet délétère majeur sur la biodiversité, selon les conclusions de William Ripple, professeur d’écologie à l’Oregon State University, et auteur principal d’une étude publiée dans la revue BioScience.

Rédigée par le professeur Ripple et 15 autres co-auteurs, y compris Rob Peters et Jennie Miller de l’organisation de conservation de la nature « Defenders of Wildlife », l’étude a été approuvée jusqu’ici par 2.500 scientifiques issus de 43 pays.

Le document décrit ainsi comment le mur frontalier et les mesures de sécurité associées menaceraient la biodiversité : d’abord en ignorant la législation environnementale, en éliminant et en fragmentant les populations et les habitats animaliers et végétaux, et en diminuant les projets de recherche et de conservation binationaux.

Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mercredi 25 juillet 2018.

Mexique:.

Des scientifiques ont averti que la survie de plus de 1.000 espèces animales serait sérieusement menacée par la construction du mur voulu par le président Donald Trump tout le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

Les jaguars et les ocelots, qui n’ont qu’une très faible population en territoire américain, seraient menacés d’extinction, ont eaffirmé plus de 2.700 chercheurs dans une lettre publiée dans le journal BioScience, expliquant que le loup du Mexique, le mouflon d’Amérique et l’antilope de Sonora verraient par exemple leurs populations scindées par ce mur.

« La construction de clôtures et de murs au cours de la dernière décennie et les efforts déployés par l’administration Trump pour ériger un +mur+ frontalier continu menacent certaines des régions les plus diverses, biologiquement, du continent », préviennent les scientifiques.

« Les sections du mur déjà construites réduisent la superficie, la qualité et la connectivité des habitats végétaux et animaux, et compromettent plus d’un siècle d’investissements binationaux dans la conservation », ajoutent-ils, déplorant que « l’attention politique et médiatique (…) sous-estime ou dénature souvent le tort causé à la biodiversité ».

Quand les populations d’animaux sont fragmentées, il est plus difficile pour eux de trouver de la nourriture, de l’eau et des partenaires pour s’accoupler, et font donc face à des risques plus élevés d’extinction, ont-ils arguent.

Une soixantaine d’espèces présentes dans cette région frontalière sont déjà « listées comme étant en danger critique d’extinction, en voie de disparition ou vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature », selon les scientifiques.

Le mur serait « un crime contre la biodiversité », assène par ailleurs dans un communiqué un co-auteur de la lettre, le professeur à l’université de Stanford Paul Ehrlich.

Au Panama:.

Des experts relevant de la société nationale de transport de l’électricité au Panama ont souligné que la possibilité du passage du courant équatorial chaud du Pacifique El Nino entre décembre et janvier prochains est de 70 %, rapporte la presse locale.

Ce courant périodique est souvent associé à des précipitations au-dessus de la normale et intensifie la formation de tempêtes dans l’est et le centre du Pacifique.

Les phénomènes de sécheresse prolongée provoqué par phénomène climatique qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l’eau obligent les autorités à mettre en place de restrictions temporaires, alertent les experts, relevant qu’une augmentation remarquable de la température dans le Pacifique est prévue entre aout et octobre.

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