USA/Coronavirus : baisse significative de la pollution de l’air

Washington – Dans les villes des États-Unis, la circulation sur les routes et les autoroutes a chuté de façon spectaculaire au cours de la semaine écoulée, au moment où l’épidémie de coronavirus oblige les gens à rester chez eux, engendrant une baisse significative de la pollution de l’air.

Un satellite qui détecte les émissions dans l’atmosphère liées aux voitures et aux camions montre d’énormes baisses de pollution dans les principales régions métropolitaines, notamment Los Angeles, Seattle, New York, Chicago et Atlanta.

Les données préliminaires du satellite Sentinel-5P de l’Agence spatiale européenne montrent que les niveaux atmosphériques de dioxyde d’azote, qui sont influencés en grande partie par les émissions des voitures et des camions, étaient considérablement inférieurs à Los Angeles au cours des deux premières semaines de mars par rapport à la même période l’an dernier. Cette ville, où la mobilité dépend largement des voitures, présente en temps normal certains des niveaux de pollution de l’air, dits smog, les plus élevés du pays.

Les scientifiques avertissent que si la baisse de la pollution de l’air dans les villes américaines pourrait avoir des avantages pour la santé à court terme, ceux-ci seront relativement mineurs sur le long terme.

En effet, la pollution de l’air devrait rebondir une fois l’épidémie de coronavirus atténuée et que les individus confinés seront autorisés à quitter leur domicile.