La vague de sécheresse en Belgique, pourrait toucher à sa fin

Bruxelles- La vague de sécheresse, longue d’une année que connaît la Belgique, pourrait toucher à sa fin si les précipitations se maintiennent dans les prochaines semaines mais c’est trop tôt de dire si cette vague est une conséquence du changement climatique, selon l’Institut royal de météorologie (IRM).

« Pour cela, il faudra regarder une période plus longue qu’un an », explique un climatologue de l’Institut belge qui estime qu’ « à l’avenir, on pourrait avoir davantage de vagues de chaleur et de pluies torrentielles en été ».

Ainsi, il ne fait nul doute que l’été 2017 n’est pas celui des records, même si les précipitations abondantes du jeudi représentent à peine la moitié de celles qui sont tombées le 10 août 1987, soit l’été le plus humide depuis 1970.

A l’inverse, cette quantité de pluie est aussi 50 pc plus importante que celle qu’a connue la Belgique en 1976.

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Paris – Face à la sécheresse qui guette plusieurs régions du pays, le gouvernement français s’attelle à mettre en œuvre un certain nombre de mesures visant à résorber durablement les situations de tension hydrique à travers notamment une utilisation plus rationnelle de l’eau.

Des solutions à ce sujet ont ainsi été présentées, mercredi, par les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture, Nicolas Hulot et Stéphane Travert.

Stockage hivernal, réduction des fuites dans les canalisations, réutilisation des eaux usées, sont les principales pistes de l’action sur la gestion de l’eau en prévision des sécheresses qui seront « communes » dans les années à venir, indique un communiqué publié par les deux ministres.

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La fédération France Nature Environnement (FNE) a saisi la CNDP, une autorité administrative indépendante, pour obtenir l’organisation d’un débat public relatif au projet d’exploitation aurifère de la Compagnie minière de la Montagne d’or, en Guyane et en métropole.

Ce projet est porté par un consortium russo-canadien Nord Gold/Columbus Gold.

« Les caractéristiques, la nature, l’importance et le lieu du projet induisent des enjeux et incidences d’ordre économique, financier, social, sanitaire et environnemental significatifs, non seulement en Guyane mais aussi à l’égard de l’ensemble de la population française », a indiqué un responsable de FNE dans un communiqué.

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Madrid – L’Espagne se dotera prochainement d’un Conseil national de la chasse et de la pêche, qui comptera 48 membres représentant l’ensemble des acteurs liés à ces activités.

La phase de consultation publique sur ce projet a pris fin jeudi et a permis à l’ensemble des intervenants d’apporter leurs suggestions, recommandations et pétitions à ce sujet, qui doivent être examinées et incorporées au projet de décret royal portant création de cette institution.

L’ONG écologiste SEO/BirdLife a souligné l’importante de la création de ce conseil, qui permettra la participation et le débat entre l’ensemble des intervenants, dans le but de préserver les ressources naturelles et garantir la durabilité des activités économiques liées à la chasse et à la pêche.

Le Service de protection des espèces a enregistré 23 apparitions de poissons rares appartenant à 17 espèces dans les eaux de l’archipel des Baléares en 2016, première année où des recensements systématiques sont réalisés sur la présence de poissons rares.

Certains de ces poissons ont été observés pour la première fois dans cette région, a noté le ministère régional de l’Environnement, de l’agriculture et de la pêche, ajoutant que ce recensement vise à établir une base de données permettant la protection de ce genre d’espèces.

L’une des 17 espèces observées en 2016 est en danger critique d’extinction, quatre autres sont considérées comme vulnérables, deux autres sont quasiment menacées et les dix autres ne sont pas en danger, selon la classification de l’Union internationale pour a conservation de la nature (UICN).

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Londres – Avec le réchauffement climatique, les violentes averses d’été devraient devenir bien plus fréquentes dans l’avenir, avec un risque accru d’inondations, selon les conclusions d’une étude britannique publiée dans la revue Nature Climate Change.

Les chercheurs ont analysé les courts épisodes de précipitation, en particulier les averses d’été. Et ce sont justement ces épisodes, courts mais violents, qui sont à l’origine d’inondations.

Modélisant l’évolution des averses d’été jusqu’en 2100 à l’aide des données enregistrées ces dernières années, les météorologues mettent en évidence une « intensification » des averses d’été sur le sud du Royaume-Uni, en raison du réchauffement climatique.

Les hivers ne seront pas plus cléments: les pluies, plus longues que celles d’été, deviendront également plus abondantes à la saison froide, préviennent les experts.

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Plusieurs villes dans le monde se sont déjà engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, indique une étude menée par  l’ONG « Carbon Disclosure Project » (CDP).

Cette étude, basée sur les déclarations volontaires de 533 municipalités, montre que la grande majorité des villes les plus avancées se trouve en Amérique du Nord (74) et en Europe (72).

A l’inverse, le CDP, spécialisé dans le reporting environnemental, n’en recense que 29 en Asie, 6 en Amérique latine et 3 en Afrique. Ces municipalités ont identifié 2.000 effets concrets du changement climatique sur leur territoire, dont des inondations, des températures extrêmes, ou un stress hydrique.

Parmi les pionniers, Stockholm s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à 2,3 tonnes eq CO2 par habitant en 2020, et pour cela à ne plus utiliser d’énergies fossiles en 2040.

Pour maintenir le réchauffement sous la barre des 2 degrés, les villes devront dépenser des milliards d’euros d’ici 2030, estime l’ONG internationale, soulignant à cet égard l’importance de construire des partenariats « gagnant-gagnant » entre les entreprises et les investisseurs afin de pouvoir relever le défi écologique.