ActualitésVers l’adhésion du Gabon et de la Guinée Equatoriale à l’ITIE international

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15 Mar

Vers l’adhésion du Gabon et de la Guinée Equatoriale à l’ITIE international

Libreville -Des organisations de la société civile du Gabon et de la Guinée équatoriale, impliquées dans le processus national de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), ont participé en début de semaine à Malabo à une session de formation destinée à leur permettre d’appuyer et d’accompagner leurs gouvernements respectifs en vue de leur adhésion à l’ITIE international.

Initiée par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et la Coopération allemande au développement (GIZ), cette formation intervient au moment où les deux gouvernements s’apprêtent à présenter de nouveau leur candidature déjà rejetées une fois par le comité international de l’ITIE pour manque de transparence dans la gestion de leurs matières premières, rapportent des médias locaux.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 15 mars :

–Mali :

La Direction nationale malienne du contrôle des pollutions et des nuisances au Mali (DNACPN) a procédé la semaine dernière au lancement du projet portant sur le développement d’un plan d’action national de l’extraction minière artisanale et à petite échelle d’or dans le pays, selon la presse locale.

Le Mali, en sa qualité de membre du bureau des négociations intergouvernementales, prend une part active à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant qui vise l’interdiction de l’usage du mercure dans l’orpaillage, connu sous le nom de Convention de Minamata (nom d’une ville japonaise) sur le mercure.

Elle a pour objet, la protection de la santé humaine et de l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de ses composés.

–Kenya.

L’ONU lancera un appel international à l’aide alimentaire pour réduire la famine au Kenya, a déclaré la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM), Annalisa Conte.

« Le gouvernement kényan a noté que malgré les ressources allouées pour faire face à la sécheresse actuelle, il existe encore un fossé dans les financements que les partenaires peuvent combler », a indiqué Mme Conte, cité par des médias.

Le PAM souhaite également améliorer la sécurité alimentaire au Kenya, sachant que l’agence onusienne finance actuellement les repas de 500.000 enfants scolarisés, a-t-elle noté, relevant que le PAM envisage de déléguer son programme d’alimentation scolaire au gouvernement du Kenya en 2019.

–Niger:

-Quelque 545.982 personnes dans la région de Zinder (Sud), ont besoin d’une assistance alimentaire d’urgence pour sortir de l’insécurité, rapporte l’Agence nigérienne de presse.

Et d’ajouter que dans le cadre du Plan de soutien, l’Etat et les partenaires ont prévu des activités de résilience à travers les filets sociaux qui envisagent la distribution de 10.000 FCFA par ménage et par mois, un appui conséquent aux maraichers et la sensibilisation des

populations pour développer des stratégies allant dans le sens du changement des mentalités afin de faire de la culture irriguée, la principale source de production agricole dans la Région.

En outre, il est prévu dans quelques semaines le démarrage de l’opération de vente à prix modérés des céréales sur l’ensemble de la région.

-Le Fonds central d’interventions d’urgence des Nations Unies (CERF), administré par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des affaires humanitaires (OCHA), a alloué 10 millions de dollars au Niger pour permettre le démarrage immédiat des projets humanitaires prioritaires en attendant que d’autres financements soient mobilisés.

Ce fonds couvrira des besoins urgents dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de la santé, de l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement (EHA), de la protection des civils, des abris et des biens non alimentaires (BNA) et de la logistique.

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