ActualitésVers l’adoption d’un livre blanc sur l’agroécologie dans la région de MENA

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22 Nov

Vers l’adoption d’un livre blanc sur l’agroécologie dans la région de MENA

Tunis – Un livre blanc sur l’adoption d’une nouvelle approche en matière de l’agroécologie dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) sera adopté au terme de la consultation organisée, du 21 au 23 novembre à Tunis, par le bureau Régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) dans la région.

Ce livre sera présenté aux ministres d’Agriculture des différents pays participants lors de la prochaine Conférence régionale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord qui aura lieu au Liban en mars 2018, a affirmé à l’ouverture de la consultation Michael Hage, Coordinateur du Bureau de la FAO pour l’Afrique du Nord.

L’agriculture écologique «encourage les cultures résilientes et permet de maintenir le bon fonctionnement d’écosystèmes sains au lieu d’être dépendant d’inputs externes qui sont essentiellement, les pesticides chimiques et synthétiques, les fertilisants, et les combustibles fossiles qui ont un cout énergétique, environnemental et sanitaire très élevé », d’après la FAO.

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-. Le PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Moncef Harrabia a souligné l’engagement de la STEG à contribuer à concrétiser la stratégie énergétique tunisienne à l’horizon 2030, en continuant à assurer son rôle de locomotive de l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables.

La STEG envisage, selon la même source, la réalisation de plusieurs projets dont la production de 300 mégawatts photovoltaïque dans le sud tunisien et la mise en place d’une centrale éolienne de 80 mégawatts dans le gouvernorat de Kébili.

La STEG s’est également, engagée à préparer l’infrastructure nécessaire à l’intégration des énergies renouvelables par les privés qui assureront les deux tiers des 2000 MW envisagés à fin 2020, a-t-il assuré.

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Alger -. Des économies appréciables peuvent être faites sur les eaux utilisées dans les activités industrielles représentant des volumes colossaux, et ce pour chaque complexe industriel, a indiqué mardi à Alger le Professeur Kamel Eddine Bouhidel, enseignant chercheur à l’Université de Hadj Lakhdar de Batna.

Le seul complexe d’El Hadjar engloutie à lui seul 2.000 mètres cube (m3) d’eau par heure, soit l’équivalent de 48.000 m3 par jour, ce qui est considérable, a indiqué le Professeur Bouhidel lors d’une table-ronde autour de la problématique de l’eau en Algérie : situation, enjeux et défis de l’exploitation rationnelle et durable des ressources, en ajoutant que des économies appréciables peuvent être faites sur l’eau industrielle.

Selon le communiquant, l’usage de l’eau intervient impérativement dans le processus industriel, que ce soit notamment pour le refroidissement, le réchauffement, le dessoudage, ou encore dans le fonctionnement des réacteurs chimiques. Et d’ajouter qu’il est impératif d’intégrer cette vision d’économie de l’eau dans les installations industrielles, en amont, comme cela est fait dans les pays industrialisés depuis bien des années surtout que l’Algérie s’apprête à produire de l’énergie solaire et donc à la filière industrielle des semi produits, particulièrement vorace en eau extra-pure.

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-. Un projet de surveillance des cétacés dans la Méditerranée, initié par l’ACCOBAMS, sera lancé au cours de l’été 2018, a affirmé Mme Souad Lamouti, chercheur au Centre national de recherche de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA).

Il s’agit d’observer les mammifères marins, simultanément dans tout les pays de la méditerranée pendant une semaine et aboutir à un ensemble de constatations, dit-il, précisant que l’Algérie participera dans cette opération avec son navire de recherche Grine Belkacem , en impliquant éventuellement d’autres moyens maritimes et aériens pour l’observation des cétacés.

L’Accord sur la conservation des cétacés de la mer noire, de la méditerranée et de la zone atlantique adjacente (ACCOBAMS), ratifié par 29 pays dont l’Algérie, vise à réduire les menaces qui pèsent sur les cétacés par l’amélioration des connaissances sur ces mammifères, à travers des mesures de conservation à mettre en œuvre par les parties contractantes, rappelle-t-on.

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