ActualitésVietnam : le rapport d’AirVisual et de Greenpeace sur la pollution de l’air à Hanoï est inexact

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17 Mar

Vietnam : le rapport d’AirVisual et de Greenpeace sur la pollution de l’air à Hanoï est inexact

Hanoï- Le rapport de 2018 sur la qualité de l’air mondial publié par AirVisual et Greenpeace qualifiant la capitale vietnamienne, Hanoï, comme la deuxième ville la plus polluée en Asie du Sud-Est, est partiel et inexact, a indiqué l’Agence de la protection de l’environnement relevant du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement.

Les données instantanées enregistrées à un moment où la valeur est anormalement élevée d’une station de surveillance automatique de l’air ne peuvent pas être considérées comme un indice représentatif de la journée pour évaluer le niveau de pollution de l’air dans la ville de Hanoï, a estimé l’agence.

Pour évaluer avec précision les niveaux de pollution atmosphérique à Hanoï et la considérer comme la deuxième ville polluée en Asie du Sud-Est, il est nécessaire de collecter des données suffisantes sur la surveillance de l’air dans de nombreuses régions, ainsi que des données météorologiques, explique-t-elle, ajoutant qu’avec seulement 10 stations de surveillance (dont deux stations fixes et huit stations de détection mobile) dans la ville, il est difficile d’évaluer la qualité de l’air dans toute la capitale sans un système complet et synchronisé.

Afin d’évaluer le niveau de pollution d’une localité à une date donnée, la valeur moyenne sur 24 heures de cette journée doit être considérée comme un indice représentatif et pour évaluer le niveau de pollution sur une année, l’indice représentatif doit être basé sur la valeur moyenne annuelle continue (24 heures sur 365 jours), ajoute la même source.

Par conséquent, pour évaluer avec précision et objectivité de nombreux facteurs doivent être pris en compte, parmi lesquels les plus importants sont le réseau de stations de surveillance, les lieux de prise de mesures, la technologie de surveillance et la précision des équipements, entre autres.

En outre, la méthode de calcul des indicateurs et des échelles de la qualité de l’air diffère d’un pays à l’autre, de sorte que la comparaison des niveaux de pollution n’est pas appropriée, a noté l’Agence de la protection de l’environnement.

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