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29 Oct

Vingt cinq sites rejoignent le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO

Paris- Vingt cinq sites de 18 pays ont rejoint le Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO, qui compte désormais 714 réserves dans 129 pays de par le monde, a annoncé l’Unesco.

Lors d’une réunion en ligne, tenue les 27 et 28 octobre, le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé ces nouvelles inscriptions ainsi que l’extension ou la modification du zonage de cinq réserves de biosphère existantes, ce qui a entrainé, dans la plupart des cas, la modification de leur nom officiel.

Ainsi, Andorre, Cabo Verde, les Comores, le Luxembourg et Trinité-et-Tobago ont rejoint le Réseau cette année à la suite de la désignation de leurs premiers sites : Réserve de biosphère d’Ordino, Réserves de biosphère de Fogo et de Maio, Réserve de biosphère de Mohéli, Réserve de biosphère de Minett et Réserve de biosphère du Nord-Est de Tobago.

« Le temps de la transformation est venu », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. « Les crises créent aussi des opportunités, la possibilité de changer la façon dont nous voyons nos relations avec la nature, entre nous et avec la Terre. Nous savons que le statu quo n’a pas d’avenir. Nous avons besoin d’une nouvelle normalité pour la biodiversité ».

Par ailleurs, quatre États membres ont demandé au CIC-MAB de retirer 11 sites du Réseau mondial de réserves de biosphère. L’Australie a demandé le retrait de cinq sites : Uluru (Ayers Rock-Mount Olga), Croajingalong, Riverland (anciennement Bookmark), Kosciuszko et la réserve de biosphère sans non (Mamungari) ; la Bulgarie a demandé la désinscription de quatre sites : Ali Botouch, Doupki-Djindjiritza, Mantaritza et Parangalitsa ; la République démocratique du Congo a demandé le retrait de la Réserve de biosphère de Lufira ; enfin, le Mexique a demandé la désinscription des Islas del Golfo de California.

Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes.

De nouvelles réserves de biosphère sont désignées chaque année par l’organe directeur du programme MAB, le Conseil international de coordination, composé de 34 États membres de l’UNESCO élus par roulement.

Initiative scientifique intergouvernementale créée par l’UNESCO en 1971, le programme l’Homme et la biosphère a été l’un des premiers à promouvoir l’idée de développement durable.

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