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02 Avr

Washington – 15.000 dollars de l’agence (EPA) pour étudier une technologie qui transformerait en engrais les coquilles vides des fruits de mer

Washington  – Etats-Unis d’Amérique : Une équipe de chercheurs de l’Université du Massachussetts (UMass Lowell), dans le nord-est des Etats-Unis, a reçu un financement de 15.000 dollars de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) pour étudier une technologie qui transformerait en engrais les coquilles vides des fruits de mer et autres déchets marins.

L’équipe de l’UMass Lowell faisait partie de 31 équipes d’étudiants qui ont reçu un total de plus de 463.000 dollars dans le cadre du programme de subventions « People, Prosperity and the Planet » de l’EPA. Les équipes, composées d’étudiants issus des quatre coins du pays, développent des technologies durables pour résoudre les défis actuels en matière d’environnement et de santé publique.

« Les équipes P3 de cette année appliquent leur apprentissage en salle de classe pour créer des technologies précieuses et de pointe », a déclaré l’administrateur de l’EPA, Scott Pruitt. « La prochaine génération de scientifiques conçoit des solutions durables qui aideront à protéger la santé publique et l’environnement, et à faire en sorte que l’Amérique continue de diriger le monde dans l’innovation et la science pour les décennies à venir », a-t-il estimé.

Le projet étudiant de l’équipe de recherche de l’UMass Lowell, appelé « Green Fertilizers from Crustacean Shell Waste », développera un système de réacteur hydrothermal qui produit des engrais renouvelables à partir de déchets des fruits de mer, en particulier les déchets de crustacés largement disponibles en Nouvelle-Angleterre, sur la côte nord-est américaine.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Amérique du nord pour la journée de lundi 02 avril 2018.

Canada :.

La fréquence et la gravité des sécheresses vont augmenter au Canada au cours des prochaines décennies, selon les projections du ministère canadien des Ressources naturelles, qui a précisé que les provinces des Prairies sont les plus à risque d’en subir les conséquences.

«Alors que les températures estivales continueront d’augmenter, les risques de sécheresse augmenteront en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba», a expliqué David Price, un scientifique du ministère.

De son côté, le directeur du Centre d’hydrologie de l’Université de la Saskatchewan, John Pomeroy, a indiqué que la région des Prairies, qui s’étend de Calgary à Regina jusqu’à la frontière américaine, nommée le Triangle de Palliser, pourrait particulièrement souffrir du manque d’eau.

M. Pomeroy a précisé que les habitants du Triangle de Palliser se sont adaptés à l’assèchement périodique de la région, estimant toutefois que l’aggravation des épisodes de sécheresse exercera une pression plus grande sur l’approvisionnement en eau dans les Prairies.

Dans plusieurs régions de l’Ouest, les changements climatiques pourraient aussi entraîner l’expansion de la prairie vers le nord aux dépens de la forêt boréale, a souligné également le ministère fédéral des Ressources naturelles.

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Mexique:

Les archéologues de l’Institut national d’anthropologie et d’histoire du Mexique (INAH) ont annoncé que des traces d’une présence humaine remontant à l’époque pré-hispanique ont été découvertes sur les hauteurs du volcan mexicain appelé Pico de Orizaba, plus haut sommet du pays surplombant la vallée de Puebla-Tlaxcala.

Ce lieu difficile d’accès pourrait correspondre selon les experts à un ancien centre cérémoniel.

L’INAH a rapporté dans un communiqué que des céramiques décorées et des objets en pierre ont été trouvés ainsi que des restes d’ardoise, de petits couteaux et des pointes de flèches en obsidienne grise.

Les scientifiques font mention du « site cérémoniel le plus grand de ce point culminant » et il pourrait remonter à une période classique ou classique tardive de la Méso-Amérique, soit une datation comprise entre l’année 200 et 900 après Jésus-Christ.

L’enceinte quadrangulaire retrouvée à cet endroit qualifié de « Poyauhtlan » par fray Bernardino de Sahagún, le célèbre missionnaire franciscain espagnol décédé en 1500, s’étend sur une superficie générale de 1188 mètres carrés et l’on distingue des murs de 35 m de long en moyenne, un lieu oublié et perché à 4 230 m au-dessus du niveau de la mer, les vestiges sont situés sur la pente ouest du volcan, entre les États de Veracruz et Puebla.

Ce n’est qu’en 2017 que les chercheurs ont escaladé le volcan d’Orizaba, situé dans la cordillère néovolcanique, il est connu aussi sous le nom nahuatl de Citlaltépetl (faisant référence à la neige recouvrant le sommet et qui est visible toute l’année à des kilomètres à la ronde) pour vérifier l’image satellite prise quelques années plus tôt, c’est alors qu’a été découvert ce site archéologique, dont les investigations sont toujours en cours.

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Panama :

Le ministère de l’environnement du Panama a annoncé récemment le lancement de la deuxième édition du prix de l’excellence de l’environnement qui distingue les meilleures pratiques en matière de développement et de gestion dans les différents secteurs dans le pays.

Ces prix concernent dix catégories comprenant la société civile, les petites, moyennes et grandes entreprises, les ONGs, les étudiants, la presse et la communauté scientifique.

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