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26 Déc

Washington: Une étude montre que les algues arctiques prospèrent à des températures plus chaudes à mesure que l’extrême nord glacial devient climatiquement hospitalier

Washington– Une nouvelle étude publiée cette semaine dans Geophysical Research Letters montre que les algues arctiques prospèrent à des températures plus chaudes, à mesure que l’extrême nord glacial devient climatiquement hospitalier.

Mais comme les algues se développent sur la glace, cela réduit la quantité de lumière que la glace peut refléter. Comme porter des vêtements noirs en été, la glace noircie absorbe plus d’énergie du soleil, chauffant plus facilement et fondant plus sévèrement, selon l’étude.

Les scientifiques ont longtemps suivi la migration de la suie noire produite par la combustion de combustibles fossiles dans les basses latitudes vers l’Arctique. La suie s’installe sur la glace, l’assombrissant et intensifiant la fonte. Mais la nouvelle étude conclut que les algues contribuent davantage à la fonte de la glace que la suie. À mesure que le changement climatique progresse, les algues devraient prospérer de plus en plus.

Les chercheurs notent que la croissance d’algues devrait être incorporée dans des modèles pour prédire avec plus de précision l’élévation future de niveau de la mer.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 26 décembre 2017:

Canada :

– Le gouvernement canadien a fait franchir au pays une étape de plus vers l’utilisation de carburants propres, en publiant le cadre réglementaire présentant la structure proposée pour la Norme nationale sur les combustibles propres du Canada.

Le cadre jettera les bases pour des discussions techniques et la réglementation qui exigera l’utilisation de carburants propres dans les véhicules, les industries et les bâtiments.

Selon le ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique, il s’agit d’un des moyens dont le Canada s’est doté pour prendre des mesures audacieuses et assurer ainsi la pérennité de la planète pour les générations à venir et bâtir une économie propre.

Dans ce sens, des représentants du ministère travailleront en collaboration avec l’industrie, d’autres gouvernements, des ONG et d’autres intervenants afin de finaliser les détails techniques de la Norme sur les combustibles propres en vue de publier un projet de règlement d’ici la fin de 2018.

La Norme sur les combustibles propres obligera les producteurs, les importateurs et les distributeurs de carburants à réduire la quantité de pollution par le carbone liée aux carburants liquides, solides et gazeux.

Pour ce faire, ils devront réduire les émissions de gaz à effet de serre produites au cours de toute phase du cycle de vie d’un carburant – que ce soit durant la phase de production, lors du transport du carburant destiné aux utilisateurs ou aux installations de traitement ou lorsque le carburant est brûlé.

La Norme sur les combustibles propres laissera de la souplesse aux producteurs, aux importateurs et aux distributeurs de carburants et leur offrira une multitude d’options en matière de conformité.

Elle est aussi la plus importante politique de réduction des émissions du plan canadien axé sur la lutte contre les changements climatiques et la croissance propre et sera conçue en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada de 30 millions de tonnes par année d’ici 2030.

Panama :

Le Panama, le Costa Rica, l’Equateur et la Colombie ont signé récemment des accords de coopération dans les domaines de la sécurité publique, de la défense et de l’environnement, ont rapporté les médias locaux.

Les accords ont été signés lors de la première réunion des ministres de l’environnement, de la défense et de la sécurité publique tenue au Costa Rica pour discuter les moyens de renforcer la coopération et la coordination entre les pays voisins.

La réunion a également cherché à définir la stratégie commune de ces pays pour le contrôle et la protection des zones marines.

Dans ces quatre pays, il existe cinq aires marines protégées classées patrimoine naturel de l’humanité par l’UNESCO, la zone maritime de ces pays étant également une voie commune pour les trafiquants de drogues, de personnes, d’armes et d’espèces protégées.

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