EntreprisesFrance: Seuls trois fournisseurs proposent une électricité « vraiment verte »

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29 Sep

France: Seuls trois fournisseurs proposent une électricité « vraiment verte »

Bruxelles – En France, seuls trois fournisseurs proposent une électricité « vraiment verte » c’est- à-dire produite par des technologies renouvelables, selon l’ONG Greenpeace.

Greenpeace a publié vendredi un guide de l’électricité verte après avoir analyser les prestations de 19 fournisseurs dont seulement trois qui répondent aux critères établis par l’ONG internationale.

Il s’agit d’Énergie d’ici, d’Enercoop et d’Ilek.

Ces trois prestataires proposent une électricité à plus de 95% renouvelable et soutiennent les petits producteurs d’électricité renouvelable, selon Greenpeace.

Énergie d’ici et Ilek peuvent même se prévaloir d’un approvisionnement à 100% de renouvelables, d’origine solaire, éolienne ou hydraulique. Mais ils sont un peu plus chers que leurs concurrents plus « classiques », selon l’ONG.

Dans le bas du classement, six fournisseurs sont qualifiés comme étant « très mauvais ». Parmi eux figurent notamment les historiques, tels qu’EDF ou Engie qui « polluent la planète en investissant dans des énergies sales et dangereuses » (charbon, gaz de schiste, nucléaire), selon Greenpeace.

Avec ce classement, Greenpeace France souhaite « mieux guider » les consommateurs dans leur choix de fournisseur d’électricité afin de leur « permettre de réduire leur empreinte écologique ».

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Union européenne – Le commissaire européen au Climat, Miguel Arias Canete, est revenu sur son idée de relever les objectifs climatiques de l’Union européenne (UE) à l’horizon 2030, sous la pression notamment de l’Allemagne, rapportent vendredi les médias européens.

Le responsable européen a dû revoir ses ambitions en réaction aux protestations émises par l’Allemagne et d’autres pays membres de l’UE, dont la Pologne et la Hongrie, croit savoir la presse qui cite des sources européennes.

En août dernier, M. Canete avait appelé l’UE à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport à 1990, ce qui est un objectif plus ambitieux que les 40% déjà convenus.

« J’ai l’intention de faire cette proposition aux États membres dans le courant de l’année », avait alors déclaré le commissaire européen.

Cette idée n’est plus à l’ordre du jour, sous la houlette notamment de la chancelière allemande Angela Merkel, l’industrie allemande et d’autres États membres, comme la Pologne et la Hongrie, qui ne voulaient pas en entendre parler, relève la presse.

Selon les estimations de la Commission européenne, l’UE a besoin de quelque 180 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an pour atteindre l’objectif de réduire 40 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

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Portugal:

– Un symposium a été organisé, jeudi et vendredi à l’Institut supérieur de l’agronomie à Lisbonne, sous le thème « Adaptation de l’agriculture aux changements climatiques ».

Les intervenants lors de cette rencontre, dont des professeurs universitaires, des académiciens et des chercheurs, ont fait part des différentes expériences de leurs pays respectifs, en matière d’agriculture, et des différentes mesures adoptées pour faire face aux changements climatiques qui affectent ce secteur, en premier lieu.

Au programme de ce symposium, figuraient plusieurs sessions portant notamment sur la gestion des forêts au regard des changements climatiques, les ressources en eau et les aspects liés à la gouvernance et à l’utilisation de cette denrée vitale, et les solutions pratiques et innovantes pour la durabilité des exploitations agricoles.

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Espagne:

– Le secrétaire d’État espagnol à l’Environnement, Hugo Morán, a tenu vendredi une réunion avec les représentants de sept communautés autonomes côtières chargées de la gestion du réseau Natura 2000 en mer, en vue de définir une stratégie commune plus efficace pour la protection du milieu marin.

Il s’agit de la deuxième réunion organisée dans le cadre du projet Life Intemares, coordonné par la Fondation Biodiversité, entre le gouvernement central et des représentants de la Catalogne, l’Andalousie, les Asturies, la Murcie, la communauté valencienne, les Canaries et les Îles Baléares, dans l’objectif de renforcer la coopération entre les différentes administrations en matière de protection et de préservation des espaces marins.

Cette rencontre a été couronnée par l’établissement d’une feuille de route avec des actions coordonnées pour les années à venir, telles que la mise en œuvre de projets pilotes sur la base d’une approche innovante dans divers domaines de la gestion du réseau Natura 2000 en mer.

Les différentes parties ont également convenu de mettre en oeuvre des actions conjointes, dont l’adoption de processus participatifs pour préparer les plans de gestion de ces espaces et le développement de stratégies de conservation des différents espèces marins, dont les mammifères et les tortues marines.

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