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29 Sep

Le géant énergétique danois Dong Energy cessera ses activités en amont au pétrochimiste suisse «Ineos»

Copenhague – Le géant énergétique danois Dong Energy a annoncé, jeudi, avoir reçu les approbations réglementaires pour la cession de ses activités pétrolières et gazières en amont au pétrochimiste suisse « Ineos ».

Don Energy avait indiqué, en mai dernier, avoir conclu un accord de cession de l’intégralité de ses activités de production de pétrole et de gaz pour 1,05 milliard de dollars, la transaction étant assujettie à certaines approbations réglementaires.

« Nous sommes heureux d’annoncer qu’aujourd’hui, les parties ont reçu les autorisations réglementaires des autorités danoises et norvégiennes relatives au transfert indirect des licences de pétrole et de gaz dans les pays respectifs », indique un communiqué de la compagnie.

Les parties s’attendent à conclure la transaction ce vendredi, ajoute la même source, précisant que cette annonce ne modifient ni les directives financières antérieures de Dong Energy pour l’exercice financier 2017 ni le niveau d’investissement prévu annoncé pour 2017.

Dong Energy avait pris la décision de vendre en 2016, voulant se concentrer sur la production d’électricité, notamment éolienne.

« La transaction achève la transformation de Dong Energy en un groupe en pointe et uniquement concentré sur les renouvelables », s’était félicité le directeur général, Henrik Poulsen, cité dans un communiqué.

Les licences de production d’hydrocarbures de Dong, concentrées en mer du Nord (Norvège à 70%, Danemark et Grande-Bretagne 15% chacun), ont permis de produire environ 100.000 barils par jour en 2016. Cette activité emploie 440 personnes.

Le prix d’achat s’accompagne de deux paiements optionnels de 150 et 100 millions de dollars, à effectuer si certaines activités se développent.

– Le Fonds danois pour le climat contribue à financer un nouveau parc éolien de grande envergure dans la partie sud-est de la Mongolie, pour un investissement de 120 millions USD.

Cette installation de 55 MW sera le troisième parc éolien privé du pays et permettra, une fois terminée, de réduire les émissions de carbone de la Mongolie de 200 000 tonnes par an.

Le parc Sainshand, situé dans le désert de Gobi à 460 km au sud-est d’Ulaanbaatar, aidera la Mongolie à répondre à la demande croissante d’électricité et permettra, une fois en exploitation, d’augmenter considérablement la capacité d’énergie renouvelable du pays, qui s’efforce de porter à 20% la contribution des énergies renouvelables à son approvisionnement énergétique en 2020, et à 30% en 2030.

«Sainshand est un projet très intéressant qui contribue à la croissance dans un pays pauvre et réduit en même temps les émissions de carbone. Nous sommes donc très heureux que le Fonds d’investissement climatique danois puisse contribuer à la mise en œuvre de ce projet, dont je suis certain qu’il aura un impact important sur la Mongolie à l’avenir », a déclaré Tommy Thomsen, PDG d’IFU, le Fonds d’investissement danois pour les pays en développement.

Le parc éolien sera construit par China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en utilisant 25 éoliennes Vestas V110, 2.2MW pour fournir une énergie propre de 55 MW, qui permettra d’économiser environ 200 000 tonnes d’émissions de carbone par an.

– Oslo – Alors que depuis trois ans, le marché pétrolier connait des difficultés à se stabiliser et que le gaz naturel est en train de devenir l’alternative idéale à la croissance de l’industrie, la société norvégienne de classification maritime DNV GL prévoit un développement qui pourrait ébranler les plus grands producteurs mondiaux de pétrole.

Une estimation faite sur l’intervalle des 20 prochaines années, dans le cadre d’une étude menée par les experts de la société.

Selon les résultats de l’étude, le gaz naturel émergera comme la source d’énergie la plus importante au monde d’ici 2034, après plus de 10 ans de déclin du pétrole et du charbon. « Le gaz dépassera le pétrole d’ici 2034. D’ici 2050, ce sera la plus grande source d’énergie avec 27% de la demande, tandis que l’ensemble des énergies renouvelables constitueront plus de 50% de la consommation d’énergie », a déclaré Remi Eriksen, le PDG de DNV GL.

Les experts préconisent que la seule façon pour les principaux producteurs de rattraper le train est de multiplier leurs investissements dans l’exploration et le développement des projets gaziers. Même si l’étude a noté que des efforts sont en train d’être fournis dans ce sens, elle a relevé qu’il leur en faut davantage pour se positionner comme les leaders sur ce marché, tout en saluant leurs nouvelles politiques pour aller à la conquête de celui-ci.

– Plusieurs ports et d’organismes de croisière norvégiens s’unissent pour réduire l’impact environnemental des navires de croisière sur les structures maritimes.

Les ports de Bergen, Stavanger, Oslo, Flåm (Aurland), Geirangerfjord (Stranda), Ålesund, Trondheim, Norwegian Ports Association, Innovation Norway, Norwegian Coastal Administration cherchent à développer une solution innovante pour documenter les émissions dans l’air, le déchargement dans la mer, la manutention des ordures et la consommation d’énergie des bateaux de croisière aux différents ports.

La solution donnera une évaluation de l’impact de chaque navire sur l’environnement des structures maritimes.

L’objectif est d’encourager les sociétés de croisière à devenir plus respectueuses à l’environnement en offrant un avantage financier pour les navires qui déploient davantage d’efforts pour réduire leur impact environnemental sur les ports.

« Les ports norvégiens cherchent à rendre l’air et l’eau plus propres, et notre objectif est de trouver une solution commune que tous les ports peuvent utiliser », explique le responsable du projet au port de Bergen, Even Husby.

La nouvelle mesure sera mise à la disposition de tous les ports souhaitant l’utiliser, a déclaré à la presse M. Husby.

-Helsinki- Le ministre finlandais du Logement, de l’énergie et de l’environnement Kimmo Tiilikainen prendra part à la première réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure à Genève, en Suisse, le 29 septembre.

Adoptée le 10 octobre 2013 à Kumamoto (Japon), la Convention de Minamata est extrêmement importante pour la région de l’Arctique, car le mercure à longue distance se bioaccumule dans les régions polaires, indique un communiqué du ministre finlandais du Logement, de l’énergie et de l’environnement.

La Conférence des Parties a l’intention d’adopter les règles garantissant la mise en œuvre efficace de la convention et de convenir de la manière dont les progrès de la Convention seront évalués.

L’accent sera mis également sur la finalisation des projets de directives sur le stockage provisoire du mercure et son élimination.

« Nous avons besoin d’une révolution énergétique mondiale et d’obligations internationales contraignantes pour gérer les retombées de mercure. La Convention de Minamata est une réalisation importante pour le droit international de l’environnement et la coopération », a déclaré M. Tiilikainen, cité dans le communiqué.

Il a souligné que le respect des engagements internationaux en matière de lutte contre les changements climatiques exige que les énergies fossiles soient remplacées par des énergies renouvelables et des technologies propres, faisant part de la volonté de son pays de « mettre son expertise à la disposition d’autres pays » dans ce domaine.

La Convention de Minamata prévoit notamment l’interdiction des nouvelles mines de mercure et l’abandon progressif des mines existantes, la suppression et l’élimination progressive de l’utilisation du mercure dans un certain nombre de produits et procédés, la mise en place de mesures visant à contrôler les émissions de mercure dans l’atmosphère et ses rejets dans l’eau et le sol, ainsi que le contrôle du secteur informel de l’extraction minière artisanale et à petite échelle de l’or.

La Convention, entrée en vigueur en Finlande début de septembre, traite également de la question du stockage provisoire du mercure ainsi que de son élimination une fois devenu déchet, des sites contaminés ainsi que des aspects sanitaires.

– Le quotidien finlandais Helsingin Sanomat rapporte que le groupe Fortum, qui avait pour stratégie de devenir un « pionnier de l’énergie propre », investit, au biais de sa participation dans Uniper, une société qui regroupe les activités de production d’électricité classique et de négoce du groupe allemand E.ON.

Fortum va lancer début 2018 une offre publique au prix de 22 euros par action en numéraire sur le solde d’Uniper, sans seuil de réussite, E.ON s’étant engagé à lui céder à ce prix sa participation de 46,7%, ont indiqué les deux groupes dans des communiqués distincts.

L’offre valorise la part d’E.ON 3,76 milliards d’euros, et la totalité d’Uniper 8,05 milliards.

Les relations entre Uniper et son futur premier actionnaire s’annoncent toutefois particulièrement tendues, la direction d’Uniper craignant une prise de contrôle. Fortum s’est en effet engagé sur une trajectoire de production d’électricité décarbonée, tandis qu’Uniper exploite encore de nombreuses centrales à charbon et à gaz, pouvant laissant craindre des cessions d’actifs.

Selon les sources du journal, Fortum pourrait en effet démanteler le groupe. Le finlandais s’intéresserait surtout aux centrales hydroélectriques d’Uniper et à ses intérêts dans des réacteurs nucléaires en Suède. Il serait déjà en contact avec un partenaire susceptible de reprendre les centrales à charbon de l’allemand.

Pekka Lundmark, le directeur général de Fortum, avait affirmé la semaine dernière que son groupe souhaitait effectuer non une prise de contrôle mais un « investissement significatif » dans Uniper, ce que conteste Klaus Schäfer, président du directoire de la société allemande.

« Il est difficile d’imaginer que Fortum ait changé sa stratégie et se contenterait maintenant des 46,65% d’E.ON dans Uniper », a-t-il dit.

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