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13 Fév

Côte d’Ivoire: LafargeHolcim va construire des logements en terre comprimée

Abidjan- La société de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire a annoncé qu’elle s’est engagée, via sa filiale 14Trees, à construire des logements avec des briques en terre-ciment (terre comprimée) à Toumodi dans le Centre ivoirien.

Logements dédiés aux habitants menacés par les crues:

Ces logements seront construits, en partenariat avec l’ONG Habitat for humanity, pour des habitants de cette localité menacés par l’érosion et les crues du fleuve N’Zi, rapporte une note de cette entreprise.

Selon la même source, quinze logements seront construits dans le village de Dida-Nglossou (Toumodi) avec des briques en terre-ciment (BTC) dénommés « Durabric ». Ils s’inscrivent dans le cadre de la phase pilote de ce projet qui concernera tout le pays.

Le projet, une véritable réponse aux problèmes des population:

« LafargeHolcim Côte d’Ivoire via sa filiale 14Trees, l’ONG habitat for humanity et l’entreprise de construction Work ont signé fin janvier 2019 une convention de partenariat pour la construction d’habitations en blocs de terre comprimée et stabilisée au ciment », précise la note.

Ce projet est « une véritable réponse aux problématiques que rencontrent les populations tout en tenant compte de leur environnement ».

Les blocs de terre comprimée et stabilisée (BTCS) sont faits avec un matériau abondant qui nécessite moins d’énergie pour sa fabrication comparée à la chaux, aux briques cuites ou au ciment.

Cette technique de construction a l’avantage d’émettre moins de CO2, d’offrir une consommation réduite de fer, ciment, gravier et peinture. Les logements en terre comprimée sont confortables, puisqu’ils permettent une bonne régulation thermique et une bonne isolation phonique. Ils sont aussi durables et résistants, leur durée de vie dépassant les 120 ans.

Il y a une volonté de réaliser des bâtiments des villes d’Afrique en général et celle de la Côte d’Ivoire en particulier avec le système BTCS. Il s’agit à la fois de construire de nouveaux bâtiments et de réhabiliter ceux déjà existants. Dans cette optique, les prix de revient sont minutieusement étudiés pour rendre les bâtiments accessibles à toutes les couches sociales.

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