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09 Mai

Algérie: 22 millions de tonnes de déchets collectées en 2017

Alger – Plus de 22 millions de tonnes de déchets de différente nature ont été collectées sur le territoire algérien durant l’année 2017, ont indiqué des participants aux assisses nationales sur « la récupération et le recyclage des déchets solides et leur valorisation », organisées au palais de la culture de Skikda.

Eu égard à la forte croissance démographique, la quantité de déchets ne cesse de croitre, a déclaré, à cette occasion, Ounis Benmehnia, chef de département à l’agence nationale des déchets, révélant que 13 millions de tonnes d’ordures ménagères et assimilés ont été produites en 2017, contre 11 millions de tonnes l’année précédente.

Et de souligner que dans un contexte où les ordures ménagères ont augmenté, en l’espace d’un an, de près de 03 %, il s’avère nécessaire de sensibiliser les citoyens sur l’importance du tri sélectif des déchets ménagers afin de faciliter la tâche aux entreprises de récupération et de recyclage soulignant à cet effet l’accompagnement offert par l’agence nationale des déchets aux collectivités locales et autres acteurs privés dans ce domaine.

De son côté, le président de l’association nationale de la protection de l’environnement et de la lutte contre la pollution, Ali Halimi a indiqué que le projet lancé en 2001 portant sur le recyclage des déchets solides s’est heurté à de nombreux problèmes dus essentiellement à la difficulté de faire coordonner le tri ménager, la récupération et le recyclage. Il a par ailleurs ajouté que si les opérations de récupération existent, elles restent ‘’timides’’ en raison du manque d’usines de recyclage dans le pays qui collectent les déchets et notamment le papier, le verre et le plastique.

 

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-. L’Observatoire de la qualité de l’air de Bechar, de dimension régionale, constitue une importante réalisation environnementale en matière d’observation et de suivi de la pollution de l’air, ont indiqué des cadres locaux du secteur.

Cette structure, que la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables a inauguré récemment et qui s’étend sur 2.390 m2, dont 456 m2 bâtis, aura, avec ses nombreux laboratoires, comme mission scientifique et écologique de mesurer et de surveiller la qualité de l’air de la région, d’informer les établissements publics et privés et la population des niveaux de pollution atmosphérique.

Ayant nécessité pour sa réalisation et son équipement un investissement sectoriel de 120 millions DA, la structure veillera aussi à la sensibilisation de la population aux problèmes et aux métiers de l’environnement, afin de préserver le patrimoine écologique, ainsi que la prise en compte du critère de qualité de l’air à préserver dans les futurs axes de développement de la wilaya et de la région Sud-ouest du pays, ont-ils précisé.

A travers ses laboratoires dotés de différents équipements de mesures et d’observation, cette structure environnementale, implantée dans le nord de Bechar, assurera la gestion et le bon fonctionnement du réseau de surveillance de la qualité de l’air, et l’exploitation des données sur l’état et l’évolution de la qualité de l’air, qui seront portées à la connaissance des divers secteurs d’activités, à travers sa future base de données, en plus de sa contribution aux échanges d’informations au niveau national et international, a-t-on expliqué.

 

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– L’Ecole supérieure d’économie d’Oran a abrité récemment un Forum national de l’économie verte et du développement durable, avec la participation de plusieurs institutions et organisations, des associations et des jeunes entrepreneurs.

Cette première édition du Forum vise à promouvoir « une autre économie, plus sociale, plus écologique, plus responsable, plus solidaire et plus durable », selon les organisateurs.

Cette manifestation mobilise de nombreuses entreprises et organisations et surtout de nombreux jeunes, leaders d’associations et entrepreneurs ou particuliers, a-t-on ajouté, soulignant que les jeunes leaders et chercheurs en éco-innovation et les femmes seront « au cœur de cette édition ». L’intention est de dynamiser le secteur de développement des emplois verts en favorisant la rencontre des acteurs algériens, de plus en plus nombreux à s’intéresser à une économie verte créatrice d’emplois ruraux, souligne-t-on de même source.

Les initiateurs du forum ont, à cet effet, tracé un ensemble d’objectifs, à savoir l’établissement d’un état des lieux sur la situation des emplois générés par le secteur vert, la proposition de formations pour répondre aux besoins des entreprises, l’identification des porteurs de projets éco-innovants ainsi que la création d’une banque de projets verts.

 

 

 

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