Belgique: La ville de Namur lance l’opération « Rénov’Energie-Namur »

Bruxelles – La ville de Namur lance, dans le cadre du plan « Climat Energie », l’opération « Rénov’Energie-Namur » visant à proposer une aide concrète d’accompagnement dans la réalisation de travaux de rénovation énergétique des bâtiments.

« Avec cet outil, nous espérons tirer massivement les Namurois vers la rénovation énergétique de leur bâtiment et inciter toutes les tranches de la population à le faire. Les progrès technologiques doivent profiter à tous », a indiqué l’adjoint au bourgmestre de Namur chargé de l’énergie, Arnaud Gavroy.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts de Namur pour la lutte contre le réchauffement climatique. La ville avait réalisé cet hiver une thermographie aérienne des bâtiments qui sera présentée au sein d’une cartographie 3D le 22 mai prochain avec pour but de sensibiliser un maximum de citoyens sur l’importance de l’isolation.

Dix nouvelles communes wallonnes viennent d’être sélectionnées dans le cadre du plan « zéro déchet », qui a pour objectif de descendre sous la barre des 100 kilos de déchets ménagers et assimilés par an et par habitant à l’horizon 2025.

Il s’agit des communes de Ath, Attert, Comines, Courcelles, Héron, Liège, Ottignies-Louvain-La-Neuve, Philippeville, Quiévrain et Rixensart qui viendront s’ajouter aux dix premières Communes, désignées l’an passé, a fait savoir le ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio.

Dans ces communes sélectionnées en 2017, différentes initiatives ont vu le jour au cours des 12 derniers mois, dont la distribution de sacs à pain réutilisables en tissu, la promotion de l’eau du robinet ou encore le lancement de défis Familles qui consistent à promouvoir les principaux éco-gestes et modes de consommation responsables en prenant appui sur l’accompagnement d’un nombre restreint de ménages.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mercredi 09 mai 2018:

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L’Espagne comptera l’été prochain un total de 696 pavillons bleus sur ses plages, ports de loisirs et embarcations touristiques, occupant ainsi la première place mondiale sur ce classement international mesurant la qualité des plages et des eaux de baignade.

Le pavillon bleu sera hissé sur 590 plages, soit onze de plus par rapport à l’année dernière), 101 ports de sport et loisir (un de plus qu’en 2017) et 5 embarcations touristiques durables, trois de Majorque et deux de Malaga, selon les chiffres de l’Association de l’éducation environnementale et du consommateur (ADEAC), section espagnole de la Fédération européenne de l’éducation environnementale.

Lisbonne –  Le « Festival Solar Lisboa » se déroulera du 17 au 20 mai au Musée de l’Electricité et au Musée d’Art, d’Architecture et de Technologie (MAAT), dans la capitale portugaise, avec comme finalité la défense de « la vision d’une société solaire durable et efficace, promouvant les principes de citoyenneté énergétique ».

Ce nouveau festival présentera une gamme d’activités ludiques et pédagogiques, parmi lesquelles « Baila com o Sol », un cycle musical qui aura lieu les 18, 19 et 20 mai et qui présentera trois concerts en plein air dans le MAAT: Cachupa Psicadélica, JP Simões et Bruno Pernadas.

Au programme de cet événement figure aussi une conférence sous le thème « Les objectifs du développement durable et de la démocratisation de l’énergie ».

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Madrid,– La ministre de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a défendu les 12 autorisations concédées par son département pour l’exploitation du corail rouge au large du littoral de la Costa Brava, en Catalogne (nord-est), estimant qu’il faut «trouver un équilibre entre la protection de l’environnement et l’activité économique et sociale».

En réponse à une question au Sénat espagnol, la ministre a souligné que les 12 autorisations concernent une zone du littoral où le corail rouge «n’est pas spécialement menacé» et respectent la réglementation en cours, notamment le décret royal qui régit la pêche du corail rouge et sa commercialisation.

Les scientifiques mettent en garde contre la situation critique du corail rouge, inclus en 2015 à la liste rouge pour la Méditerranée élaborée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans la catégorie «en danger d’extinction».

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– Genève, – L’impact du tourisme mondial sur le climat s’intensifie, son empreinte carbone représentant 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, d’après une étude publiée par des médias suisses.

Entre 2009 et 2013, l’empreinte mondiale du secteur touristique est passée de 3,9 à 4,5 gigatonnes équivalent CO2 (+15%), soit quatre fois plus que ce que les évaluations précédentes laissaient envisager, d’après l’étude.

Les auteurs, qui ont étudié le cas de 160 pays, constatent que l’impact du tourisme, national ou international, vient pour une large part de pays à revenus élevés.

Avec 4 milliards de voyageurs en 2017, le secteur aérien est le plus gros émetteur de pollution (20% des émissions touristiques totales), devant l’hôtellerie. Les Suisses ont contribué directement à cette progression, sachant qu’ils prennent deux fois plus l’avion que leurs voisins européens.

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-. La pollution des sols représente une menace importante mais il n’existe que peu d’indicateurs permettant de connaître l’ampleur du phénomène, a déploré l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans un rapport.

« L’industrialisation, les guerres, les activités minières et l’intensification de l’agriculture ont toutes contribué à la contamination des sols à travers le monde », a expliqué la FAO dans un communiqué.

« Or, la pollution des sols affecte la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons et la santé de nos écosystèmes », a rappelé Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de l’agence onusienne. Elle pointe du doigt « d’énormes lacunes » quant aux études du phénomène, qui se sont jusqu’à présent limitées aux pays développés alors que « le peu que l’on sait inquiète ».

Près de 80.000 sites au sol contaminé ont été recensés en Australie, 16% des sols chinois sont pollués et il y a trois millions de sites potentiellement pollués dans la zone économique européenne.

-Paris, Vingt débats citoyens seront organisés le 16 mai dans différents arrondissements de Paris, en vue de contribuer à accélérer la transition vers une ville neutre en carbone, a indiqué la Mairie de la capitale française sur son site Internet.

Pour relever les défis de la transition écologique, un nouveau Plan Climat a été voté au Conseil de Paris de mars 2018, rappelle la même source, faisant savoir qu’il définit la vision à long terme pour faire de Paris une ville neutre en carbone en 2050 et adaptée aux changements climatiques.

Par son action, la ville de Paris peut agir sur 20% des émissions de gaz à effet de serre émises sur le territoire, les 80% restant nécessitent l’implication de tous, souligne la Mairie

La soirée du 16 mai propose ainsi un « débat citoyen climat » dans chaque arrondissement parisien autour de l’une ou l’autre de 5 des priorités du Plan à savoir : l’énergie (S’approvisionner à 100% énergies renouvelables et réduire la consommation énergétique), la mobilité (Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la circulation intramuros et améliorer la qualité de l’air), l’alimentation durable (Manger sain et local), les déchets (Réduire et valoriser les déchets dans une logique d’économie circulaire) et la végétalisation (rafraîchir la ville par le développement de la place de la nature en ville).