ActualitésClimat: le financement des pays en développement au menu des débats de la COP23

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13 Nov

Climat: le financement des pays en développement au menu des débats de la COP23

Bonn – L’urgence de réunir les fonds nécessaires pour soutenir l’action des pays en développement dans le domaine climatique figure en bonne place dans les débats de la Conférence de l’ONU sur le climat (COP 23) lundi à Bonn, en Allemagne.

« Nous avons besoin que tous les acteurs financiers, y compris les marchés et les régulateurs, travaillent ensemble pour mobiliser au moins 1.500 milliards de dollars de financement climatique nécessaire chaque année », a déclaré Eric Usher, responsable de l’Initiative finance au Programme des Nations-unies pour l’environnement (PNUE).

Des représentants de haut niveau du secteur de la finance ont mis en avant leurs efforts pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, qui consistent à maintenir la hausse moyenne de la température mondiale bien au-dessous de 2 degrés Celsius et aussi près que possible de 1,5 degré.

Ils ont rappelé que chaque dollar investi dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique soutient directement le Programme de développement durable à l’horizon 2030 de la communauté internationale.

Selon le secrétariat de la Convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques (CCNUCC), les financements sont fournis à un rythme plus rapide que jamais, avec des marchés dynamiques pour les énergies renouvelables, les véhicules électriques et les bâtiments écologiques et une agriculture intelligente en forte croissance.

En outre, le secteur financier est davantage conscient des risques que présentent les changements climatiques pour ses investissements actuels et la nécessité d’ajuster ses portefeuilles pour s’éloigner des actifs à forte intensité de carbone afin de réduire ces risques.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour garantir les financements et les investissements à l’échelle requise pour arriver à une économie mondiale entièrement dé-carbonée et résiliente au changement climatique d’ici 2050.

« Le potentiel d’investissements respectueux du climat dans des domaines tels que l’énergie propre et l’agriculture intelligente est énorme », a affirmé Laura Tuck, vice-présidente du développement durable à la Banque mondiale. « La clé est de faire en sorte que l’argent circule afin que tout le monde puisse bénéficier d’investissements sobres en carbone et résilients au changement climatique », a-t-elle estimé.

Des membres de la société civile et des membres de parlements africains se sont exprimés lundi sur l’urgence du financement de la lutte contre le changement climatique comme condition préalable à une action ambitieuse dans les pays africains.

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