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14 Nov

La croissance bleue repose sur la résilience climatique des océans (rencontre)

Marrakech,  Les participants à un événement de haut niveau au Pavillon Maroc de la COP22 ont affirmé que la croissance bleue repose sur la résilience climatique des océans.

Lors de cet événement, organisé par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime autour du thème « l’Afrique en action pour la pêche et l’agriculture dans le contexte du changement climatique », les participants ont mis en lumière l’importance des océans et du secteur halieutique, notamment vis-à-vis du développement économique et social de plusieurs États africains.

Ils ont également souligné la nécessité d’empêcher les conséquences désastreuses du changement climatique qui se manifestent par la montée de l’acidification, le déclin de la biodiversité et qui sont exacerbées par des pratiques de pêche non durables.

S’exprimant à cette occasion, le commissaire européen pour les affaires maritimes, M. Karmenu Vella, a noté le potentiel d’une croissance bleue en Afrique, où la pêche et l’aquaculture emploient près de 12 millions de personnes, affirmant qu’une « économie bleu réussie dépend du maintien de la santé des océans ».

Il a rappelé que l’UE avait affecté 140 millions d’euros en soutien au secteur maritime dans plusieurs pays africains, ajoutant qu’une attention particulière devait être apportée à la lutte contre la pêche clandestine en faveur d’une pêche durable qui pourrait aider le continent à « faire sortir les gens de la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire ».

De son côté, M. Abelmalek Faraj, directeur général de l’Institut national de recherche halieutique, a présenté les objectifs du Maroc à propos de l’initiative Ceinture bleue qui a pour but d’améliorer la résilience des communautés côtières et de promouvoir les pratiques de pêche durables.

Comme l’a expliqué M. Faraj, l’initiative Ceinture bleue vise à soutenir les autres initiatives lancées à travers l’Afrique pour renforcer le secteur halieutique en tant que moteur de croissance, tout en améliorant la résilience au changement climatique à travers un effort collectif.

De même, M. Manuel Barange, directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé que son organisation avait lancé un package pour la résilience climatique d’une valeur de 3,5 milliards de dollars pour la période 2017-2020, en partenariat avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

Ce package permettra de financer entre autres la pêche, la sécurité maritime et les systèmes de prévention.

Lui faisant écho, Mme Julia Bucknall, directrice pour l’environnement et les ressources naturelles à la Banque mondiale, a affirmé que certains des objectifs de ce package concerne l’intégration des actions à travers les différents aspects de l’économie marine.

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