Nécessité d’inscrire les actions des villes dans des stratégies de transition écologique

Marrakech – Les villes et territoires africains sont plus que jamais appelés à inscrire leurs actions dans des stratégies de transition écologique impliquant un réexamen des priorités des politiques de développement local et leur redéfinition à la lumière des principes et pratiques d’atténuation du changement climatique.

Les villes et territoires en transition n’ont d’autre choix que de prendre le chemin de la transition écologique, soulignent les grandes lignes des recommandations sanctionnant les travaux des sessions sur la « Transition écologique et changement climatique » dans le cadre du Sommet Africités tenu du 20 au 24 novembre à Marrakech.

En effet, les élus territoriaux doivent promouvoir une gestion efficace des déchets (solides et liquides) et une meilleure santé pour les habitants grâce à l’intégration des questions environnementales et climatiques naturelles dans la planification des villes et villages, indique le document adopté à l’unanimité.

Ils sont invités à protéger la biodiversité des villes environnantes afin d’éviter des dommages et un effondrement irréversible des systèmes naturels.

Promouvoir un meilleur accès des collectivités locales africaines aux énergies renouvelables et une meilleure compréhension des questions climatiques est une tâche qui incombe aux responsables politiques, appelés aussi à mettre en place de mécanismes de financement pour la transition écologique en Afrique.

Le renforcement des capacités des agents municipaux dans les domaines des transports, de la gestion des déchets et du changement climatique est un pilier important dans ces démarches, et ce avec l’implication des institutions internationales, note le document.