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25 Jan

Mexique: Inauguration d’une usine de traitement des eaux usées dans l’Etat de Nayarit Mega

Mexico- Le ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles, Rafael Pacchiano Alaman, a procédé mercredi à l’inauguration d’une usine de traitement des eaux usées « Banderas Bay » (Megaptar), dans l’Etat de Nayarit Mega.

Le ministère a fait savoir dans un communiqué que l’usine Megaptar à 534 plantes est désormais opérationnelle avec une une capacité qui permet d’obtenir une couverture de 63 pc des eaux usées de la région et pourra atteindre jusqu’à 94 pc du drainage.

Cette infrastructure va profiter à près de 100.000 habitants de plusieurs localités de cette commune.

Pour sa part, le directeur général de la Commission nationale de l’eau Roberto Ramirez de la Parra, a déclaré que la région de Nayarit est classée au quatrième rang national dans le traitement des eaux usées, notant que le but de cette nouvelle usine est de réduire les coûts d’exploitation et d’entretien et un traitement plus efficace des eaux usées dans la ville.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du jeudi 25 janvier 2018.

Etats-Unis d’Amérique :

Les maires américains considèrent de plus en plus le changement climatique comme un problème urbain pressant, au point que beaucoup préconisent des politiques qui pourraient même causer des désagréments aux résidents ou même nuire financièrement à leurs villes.

L’enquête annuelle des responsables des grandes villes, publiée mardi par la Bonston University Initiative on Cities, a également reflété la forte fracture politique dans le pays. Quelque 95 pc des maires démocrates qui ont répondu croient que le changement climatique était causé par des activités humaines, un point de vue partagé par seulement la moitié des maires républicains.

Une majorité nette de maires était prête à affronter l’administration Trump sur le changement climatique et a estimé que leurs villes pourraient influencer les politiques du président républicain, qui a parfois qualifié le réchauffement climatique de canular et retiré les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat.

De meme, « 68% des maires sont d’accord pour dire que les villes devraient jouer un rôle important dans la réduction des effets du changement climatique, même si cela implique de sacrifier les revenus ou d’augmenter les dépenses », indique un rapport accompagnant l’enquête.

Au total, 115 maires de villes d’au moins 75 000 habitants ont répondu à ce quatrième sondage annuel baptisé Thomas Menino, du nom de l’ancien maire démocrate de Boston, qui a fondé le programme universitaire avant sa mort en 2014. L’enquête a été financée en partie par la Fondation Rockefeller et Citigroup.

L’enquête a révélé que les attitudes à l’égard du changement climatique différaient géographiquement et politiquement. Par exemple, 90% de tous les maires de l’Est et 97% du Midwest blâment les activités humaines pour le changement climatique, contre 70% dans les villes du Sud.

La capitale panaméenne accueillera fin octobre la deuxième session du Forum ouvert des sciences de l’Amérique latine et des Caraïbes, auquel participeront des scientifiques, experts, acteurs environnementaux et organisations régionales pour débattre des moyens à mettre en œuvre des politiques scientifiques efficaces répondant aux exigences et aux défis du développement durable à l’horizon 2030.

Cet événement régional permettra aux acteurs du développement durable tels que les gouvernements, les universités, les entreprises, la société civile et les médias de discuter du rôle de la science, de la technologie et de l’innovation dans la réalisation du développement durable en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Les travaux s’articuleront plus particulièrement sur les thèmes des villes durables, de la bio-écologie, des villes et de la protection des écosystèmes, selon les médias.

Le Secrétariat national pour la science, la technologie et l’innovation du Panama a récemment annoncé l’ouverture des inscriptions pour la participation au Forum régional, qui a tenu sa première session à Montevideo en 2016.

Canada :.

– Le ministre canadien des Ressources naturelles, Jim Carr, a annoncé le lancement d’un appel à déclarations d’intérêt de 200 millions de dollars pour le Programme des énergies renouvelables émergentes, afin de diversifier les sources d’énergie renouvelable dont les provinces disposent pour réduire les émissions de leur secteur de l’électricité, tout en établissant de nouvelles industries vertes au pays.

Ce financement provient des 21,9 milliards de dollars que le gouvernement d’Ottawa investira sur 11 ans dans les infrastructures vertes à l’appui du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.

Il contribuera également aux efforts déployés au Canada en vue de bâtir une économie propre, en élargissant l’éventail des technologies d’énergie renouvelable commercialement viables et prêtes à l’investissement dans des filières comme l’énergie marémotrice, la géothermie et l’éolien marin, a précisé le ministère canadien des ressources naturelles.

Le Programme des énergies renouvelables émergentes atténuera les risques associés à ces technologies, contribuera à en réduire le coût et permettra au secteur d’éviter plus facilement les écueils réglementaires, ce qui finira par rendre la technologie plus accessible.

A terme, le secteur de l’électricité du Canada profitera d’un éventail élargi de technologies propres et pourra ainsi appuyer encore plus solidement les engagements du pays en matière de lutte contre les changements climatiques.

Le gouvernement a, dans ce sens, créé un nouveau site Web qui permettra aux collectivités, aux entreprises et autres parties intéressées de se renseigner sur les programmes fédéraux susceptibles de les aider à réaliser des projets axés sur des énergies renouvelables émergentes au Canada. On y trouve notamment un guide complet sur le financement disponible pour les projets admissibles.

« En plus de contribuer à diversifier le bouquet énergétique du Canada, l’investissement dans des technologies innovatrices pour les énergies renouvelables émergentes permettra d’asseoir notre position de chef de file mondial dans le développement de la prochaine vague de filières renouvelables », a indiqué M. Carr.

 

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