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01 Mai

Près de 362.000 gorilles des plaines de l’Ouest vivent dans l’ouest de l’Afrique équatoriale

Washington –  Les chimpanzés et gorilles ont beau être plus nombreux que ce que laissaient croire les précédentes estimations en Afrique de l’Ouest, ces singes, dont la population est en déclin, sont toujours en danger et ont besoin de protection, affirme une étude US.

Près de 362.000 gorille des plaines de l’Ouest vivent ainsi dans l’ouest de l’Afrique équatoriale, une zone où l’on compte également 129.000 chimpanzés, indique l’étude publiée par la revue +Science Advances+.

Initialement, ces chiffres devaient être compris entre 150.000 et 250.000 pour les gorilles, et entre 70.000 et 117.000 pour les chimpanzés.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de mardi 01 mai 2018.

Canada :.

– Une nouvelle analyse menée par le ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique a indiqué qu’une tarification du carbone, partout au pays, permettra de réduire considérablement la pollution par cette substance, tout en maintenant une économie solide et en croissance.

Selon le ministère, la tarification du carbone constitue la clé de tout plan crédible en matière de climat puisqu’il s’agit d’un moyen rentable de réduire considérablement la pollution, tout en favorisant l’innovation propre et en créant de nouveaux emplois.

Dans ce sens, l’analyse a précisé que la tarification du carbone fonctionne parce qu’elle constitue un puissant incitatif à réduire la pollution, en invitant les gens et les entreprises à économiser de l’argent en faisant des choix plus propres, ajoutant que cette tarification constitue une pierre angulaire du plan d’action du Canada sur la croissance propre et les changements climatiques.

L’étude a permis de conclure qu’une tarification nationale de la pollution causée par le carbone conforme à la norme fédérale permettrait d’éliminer de 80 à 90 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2022, ce qui représenterait une importante contribution à l’atteinte de l’objectif climatique du Canada dans le cadre de l’Accord de Paris.

L’analyse a, en outre, relevé qu’en veillant à ce que toutes les parties du Canada tarifient la pollution selon la même norme, le gouvernement fédéral peut contribuer à faire en sorte que le pays réduise ses émissions et assure la croissance de l’économie nationale.

« Les Canadiens s’attendent à ce que le gouvernement fédéral prenne des mesures sérieuses, pratiques et rentables à l’égard des changements climatiques tout en positionnant le Canada de manière à ce qu’il puisse tirer parti de l’occasion qu’offre l’économie de la croissance propre qui représente plusieurs milliers de milliards de dollars », a affirmé la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna.

« L’expérience au Canada et à travers le monde confirme que la tarification de la pollution fonctionne : elle stimule l’innovation propre, crée de bons emplois pour la classe moyenne et encourage les familles et les entreprises à faire des choix qui les aideront à économiser de l’énergie et de l’argent », a ajouté Mme McKenna.

Mexique:.

Le Bureau du Procureur Fédéral pour la Protection de l’Environnement (Profepa) organise des ateliers de formation au profit des agents de police et forestiers sur la gestion durable et la protection des forêts et à la faune sauvage ainsi que sur les meilleurs moyens pour lutter contre les crimes contre l’environnement.

L’objectif de ces deux ateliers vise le renforcement des capacités de ces agents pour la lutte contre le commerce illicite des espèces, de faune sauvages et des produits forestiers, à travers des exposés sur les efforts déployés aux niveaux national et international pour réduire ce phénomène, souligne le département fédéral dans un communiqué.

Il s’agit également de former les agents forestiers sur l’identification des crimes environnementaux, des matières premières et des produits forestiers, de la flore, de la faune nationale et exotique afin de combattre et empêcher la capture, le trafic et le commerce illicite des espèces sauvages et l’exploitation, la possession et le transport de produits forestiers.

L’expérience internationale dans la lutte contre le commerce illicite de ces espèces est également au programme de ces ateliers, en plus des exercices pratiques dans le domaine de l’inspection et du contrôle, ainsi que des présentations sur la législation en vigueur et les expériences internationales pertinentes.

Ces actions seront exécutées de manière régulière et permanente en mettant en œuvre des opérations de contrôle sur les routes principales ou dans des sites et zones protégées cibles de ces activités illégales, et des régions connues pour le trafic illicite d’espèces sauvages, ainsi que le transport et la commercialisation des produits forestiers, précise-t-on.

Panama:

Le ministère de l’Environnement a demandé au ministère public de lancer une enquête sur les éventuelles attaques contre les ressources naturelles dans la province de Darién, à la frontière avec la Colombie, suite à une plainte par plusieurs militants écologistes et membres de la population contre la déforestation illégale.

Un rapport au ministère a indiqué que l’enquête visait à identifier les responsables de ces attaques environnementales et s’ajoute à 18 demandes similaires émanant du ministère public pour enquêter sur d’éventuels crimes contre les ressources naturelles du pays.

Le ministère a indiqué que la demande était basée sur un rapport indiquant des attaques environnementales classées par la loi pénale du pays comme des crimes contre les ressources naturelles.

 

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