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23 Oct

La Belgique soutient la création de deux nouvelles zones marines protégées en Antarctique

Bruxelles – La Belgique soutient la création de deux nouvelles zones marines protégées en Antarctique, dans la Mer de Weddell et en Antarctique Est, a annoncé lundi le ministère belge de l’Environnement.

Dans ces eaux, les ressources naturelles sont de plus en plus convoitées, que ce soit par la pêche commerciale ou par l’exploitation intensive des crevettes « krill », très appréciées sur le marché des additifs alimentaires, des cosmétiques et de l’alimentation pour animaux, déplore la même source selon laquelle, le changement climatique a lui aussi un impact sur la biodiversité du continent blanc.

La Belgique réaffirme ainsi son engagement en faveur de la création d’un réseau d’aires marines protégées couvrant toutes les régions biogéographiques de l’océan Austral, explique le ministère.

« Je suis fière que la Belgique fasse partie du club des états les plus en pointe sur ce dossier, ceux qui sont conscients de la valeur écologique des baleines, pingouins, phoques et autres espèces dans l’environnement austral et luttent contre la perte de cette richesse incommensurable pour l’Homme, qu’est la biodiversité », s’est réjouie la ministre belge de l’environnement, Marie Christine Marghem.

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France :

– Le géant français de l’énergie Engie et GreenYellow, une filiale du groupe de grande distribution Casino, ont annoncé récemment la création d’une toute nouvelle société, dédiée à l’installation de centrales photovoltaïques en autoconsommation pour les entreprises et les collectivités.

Baptisée « Reservoir Sun », cette joint-venture, qui ambitionne de devenir l’acteur référent en matière d’autoconsommation électrique solaire, sera installée à Marseille (sud) mais disposera d’antennes à Paris, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Valence et Avignon, rapporte le site spécialisé en écologie « green Univers ».

Pour atteindre son objectif fixé à 100 MWc par an, « Reservoir Sun » « entend investir 100 millions d’euros, chaque année, sur le marché des installations photovoltaïques de moyenne capacité pour fournir une énergie verte et locale. Elle compte ainsi utiliser les surfaces dites «fatales», c’est-à-dire les toitures et parkings.

L’association d’Engie et de GreenYellow, qui a été approuvée par les autorités européennes de régulation de la concurrence, mais aussi par les partenaires sociaux, démontre que les entreprises françaises de premier plan prennent désormais à bras-le-corps la question de la consommation énergique propre, souligne la même source.

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Portugal:

– Le recyclage des équipements de climatisation et de réfrigération en fin de vie reste loin de l’objectif fixé par les autorités, a indiqué l’association environnementale ZERO, qui met en garde contre la pollution à l’origine des fluides qui restent concentrés dans ces appareils.

Ces appareils sont expédiés à des entreprises de récupération qui n’en extraient pas ces gaz nocifs pour la couche d’ozone, ajoute l’association dans un communiqué.

« Cette situation est très grave sur le plan environnemental », fait savoir ZERO, qui pointe du doigt « les entités en charge de la collecte de ces équipements, lesquelles exploitent le métal, alors que les gaz nocifs sont rejetés dans l’atmosphère.

« Sur les 197.530 kg de fluides contenus dans ces équipements, seuls 8,7% (17.260 kg) ont été récupérés, ce qui signifie que plus de 90% de ces gaz ont été libérés dans l’atmosphère », déplore la même source.

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Espagne:

– Quelque 473.000 spécimens d’oiseaux planeurs (cigognes et rapaces) ont traversé le Détroit de Gibraltar (sud de l’Espagne) lors de leur migration en Afrique au cours du troisième trimestre, selon la Fondation Migres.

Il s’agit notamment de 134.000 spécimens de cigognes blanches, 170.000 cerfs-volants noirs, 37.000 d’aigle botté et de 24.000 d’aigles à doigts courts qui ont traversé le Détroit du 5 juillet au 15 octobre, expliquent des données de la Fondation.

Ces chiffres sont similaires à ceux enregistrés au cours de la même période une année auparavant, note la même source, relevant la présence cette année d’espèces rares, telles que la cigogne noire (4.000) et le percnoptère d’Égypte (3.500).

La Fondation Migres a fait part de sa préoccupation face au déclin des martinets (moins de 10 espèces), des faucons crécerellettes, des busards cendrés et des hirondelles.

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Suisse:

– Le canton de Vaud en Suisse constate depuis le mois de juin un déficit de pluie de 50% et des débits de rivières très bas sur tout son territoire.

« La sécheresse touche tous les cours d’eau, quel que soit leur régime, autant dans le Jura que dans les Préalpes et sur le Plateau. Les débits sont très bas partout, alors que ça ne devrait pas être le cas en octobre», a déclaré lundi à l’agence de presse suisse, ATS, Philippe Hohl, chef de division ressources en eau et économie hydraulique (DGE-Eau) à la Direction générale de l’environnement du canton de Vaud.

« Les valeurs de sécheresse observées, on ne les observe qu’une fois tous les trente ans en moyenne», souligne M. Hohl. «Les conséquences: des soucis pour les hydroélectriciens au vu de la pauvreté de la production en eau, des problèmes pour les agriculteurs, du stress pour la faune et la flore, comme par exemple pour les truites de l’Orbe», relève le responsable.

« Le plus important, c’est l’alimentation en eau potable, qui est du ressort des communes. Ces dernières ont pris beaucoup de mesures, mais nous n’avons pas encore été informés d’un problème majeur», indique la même source.

Malgré cette sécheresse exceptionnelle, les grandes nappes phréatiques tiennent bien le coup, car elles ont eu d’importantes recharges pendant l’hiver. Elles baissent, mais à un rythme normal, selon M. Hohl. Localement en revanche, plein de petites sources sont taries, notamment dans le Jura.

Le lac de Joux, dont les rivages sont asséchés, a lui perdu deux mètres depuis mi-juin, passant de 1005 mètres à 1003 mètres. Il se rapproche de son plus bas niveau, soit 1002,53 mètres en 1989, souligne le chef de la DGE-Eau. «Sa baisse continuant inexorablement, la sortie des débits du lac de Joux va être limitée, pour ne pas abaisser son niveau. En conséquence, il y aura un peu moins d’eau dans l’Orbe», explique-t-il.

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