InitiativesBelgique : La Wallonie planche sur un projet de loi interdisant l’expérimentation sur les animaux

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05 Juil

Belgique : La Wallonie planche sur un projet de loi interdisant l’expérimentation sur les animaux

Bruxelles – La Wallonie planche sur un projet de loi interdisant l’expérimentation sur les animaux, écrit mercredi Le Soir.

Cette décision a suscité la crainte des laboratoires pharmaceutiques et des chercheurs qui voient disparaitre un élément clé de la recherche scientifique au nom du bien être animal.

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.- L’Université libre de Bruxelles (ULB) a inauguré mardi le premier ‘’smart jardin’’ (jardin intelligent) de plantes médicinales de Belgique. Le concept vise à offrir aux visiteurs de jardin de plantes médicinales la possibilité d’enrichir leurs observations avec des ressources en ligne.

Dans ce smart jardin, des étiquettes pourvues de codes QR, lisibles par smartphones ou tablettes sont placées devant les plantes.

Un premier volet reprend une photographie, le biotope (milieu biologique), la répartition géographique et une description succincte de l’espèce. Un second propose une description complète de la plante et de sa famille, les confusions, les usages, une planche d’herbier et une anecdote.

Avec quelque 200 espèces classées, la collection de plantes médicinales de l’ULB est l’une des plus importantes de Belgique. Si le smart jardin permet aux étudiants de pharmacie de revoir les principales plantes à connaître pour leur cursus, il ouvre aussi l’accès à la connaissance au grand public.

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.- Genève – L’eau potable en Suisse contient souvent des concentrations élevées de pesticides et de nitrates, a indiqué mardi la Société suisse de l’Industrie du Gaz et des Eaux (SSIGE) qui point du doigt l’activité agricole.

Les nappes phréatiques, qui représentent 80pc de nos sources d’eau potable, sont menacées par l’usage de pesticides à leur proximité, a averti cet organisme qui se base sur les évaluations du Réseau national d’observation de la qualité des eaux souterraines.

‘’Des mesures pour mieux protéger nos sources d’eau doivent être prises dans les plus brefs délais’’, a estimé la SSIGE, rappelant que c’est principalement dans les agglomérations et les régions agricoles que l’on retrouve des traces de corps étrangers et de substances polluantes dans les eaux souterraines.

Selon la même source, cette tendance préoccupante et croissante est due au développement de l’urbanisation, à l’usage intensif de pesticides dans l’agriculture, à la circulation routière ou encore à l’usage de pesticides dans les jardins privés.

La société demande une interdiction étendue de l’usage de pesticides dans les zones d’influence des points d’approvisionnement d’eau. Elle appelle également à un meilleur contrôle, par exemple par le biais d’un organisme indépendant.

.- Le gouvernement suisse vient de lancer un appel en faveur de la réduction de la consommation énergétique par l’utilisation économe du carburant, des normes énergétiques pour les étables et l’utilisation efficiente des engrais et des aliments pour animaux.

‘’Les instruments actuels de la politique énergétique, climatique et agricole aident l’agriculture à exploiter le potentiel existant’’, souligne un rapport sur la consommation énergétique de l’agriculture suisse commandé par l’exécutif.

Le document dresse le tableau de la consommation énergétique directe et indirecte de l’agriculture helvétique et identifie des possibilités d’amélioration.

‘’En raison de l’absence de matières premières, la Suisse dépend à 100pc des importations autant en ce qui concerne les énergies non renouvelables, comme le pétrole, que les engrais minéraux’’, rappellent les auteurs du rapport.

La situation de l’approvisionnement est considérée aujourd’hui comme relativement sûre. Cependant, au regard de la demande énergétique mondiale croissante et de la pollution environnementale, ‘’il est nécessaire de réduire la consommation d’énergie et surtout celle des énergies non renouvelables’’, conclut-on.

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.- Lisbonne – Le groupe d’électricité et de gaz Energias de Portugal (EDP) a inauguré mercredi un projet pilote nécessitant un investissement de 450.000 euros qui combine les énergies photovoltaïque et hydraulique. Il est composé de 840 panneaux solaires flottant sur le lac de  barrage d’Alto Rabagão à Montalegre (nord).

Sur le lac d’Alto Rabagão à Vila Real, 840 panneaux ont été installés sous forme de radeau, avec une puissance de 220 kilowatts (kWc), profitant de l’infrastructure existante dans le barrage, tels que les processeurs, les panneaux électriques et la connexion au réseau électrique.

EDP veut étudier la faisabilité économique de cette solution qui a déjà commencé à produire de l’énergie depuis novembre dernier.

‘’Un tel projet à cette échelle n’est pas encore viable. Notre objectif est d’étudier le fonctionnement, l’exploitation et les résultats de cette solution et, sur une échelle supérieure, d’arriver à des valeurs concurrentes de celles des solutions traditionnelles sur terre’’, a déclaré le chef du projet Paulo Pinto.

Ce projet présente également des avantages environnementaux indéniables : le miroir d’eau existe déjà, les panneaux flottants ne prennent pas la place de terrains cultivables, il n’est pas nécessaire de déboiser, a-t-il ajouté.

De plus, sur l’eau les panneaux peuvent être démontés rapidement sans laisser des vestiges et donc l’empreinte écologique est nulle.

Si ce projet de complémentarité solaire-hydroélectrique fonctionne et se montre rentable, l’EDP pourra le répliquer sur d’autres barrages.

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.- Madrid – Au niveau mondial, une plante sur cinq est menacée d’extinction et dans celui de l’Espagne, une plante sur quatre, a indiqué dans une interview à EFE Pablo Munoz Rodriquez, l’un des auteurs de la première étude sur la conservation des plantes à risque en Espagne.

Cette étude est un travail pionnier dans ce domaine, car si d’autres pays, comme la Chine et l’Afrique du Sud, ont lancé des initiatives similaires, mais aucun n’a encore présenté les résultats de ces travaux, a-t-il souligné.

En Espagne, plusieurs mesures de protection des plantes existent mais elles restent insuffisantes, a relevé le chercheur, notant que certains des 15 parcs nationaux que compte le pays ne disposent même pas d’un catalogue floristique.

.- La chasse intensive et la surexploitation des quotas de chasse constitue la principale menace contre les espaces naturels de la cordillère de Sierra Morena, dans le sud de l’Espagne, ont affirmé les biologistes Francisco Hernández Fernández et Víctor Hernández Navarro, auteurs d’un beau livre destiné à la sensibilisation à ce problème.

Les auteurs soulignent que dans la plupart des zones dédiées à la chasse dans cette région andalouse, le nombre d’animaux destinés à la chasse est excessivement élevé, ce qui représente une grande pression sur les ressources végétales et menace la régénération des forêts.

Le paysage de la Sierra Morena est aujourd’hui très différent de celui des années 90, en raison de la prolifération de l’élevage et de l’activité de la chasse, assurent-t-ils.

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.- Londres – Amnesty International vient de lancer un appel aux écologistes et aux militants associatifs pour l’aider à mener une enquête sur les activités du géant pétrolier Shell au Nigeria.

Le delta du Niger est l’un des endroits les plus pollués au monde, déplore l’ONG britannique, indiquant que depuis trop longtemps, de ‘’puissantes compagnies pétrolières échappent à la justice et n’assument pas les conséquences de leurs activités dévastatrices sur l’environnement, la santé et les moyens de subsistance de centaines de millions d’habitants de cette région dont elles tirent profit’’.

Depuis des années, ‘’Shell, la plus grande compagnie pétrolière internationale sur place, met en avant de fausses allégations pour éviter d’avoir à rendre des comptes sur ses propres responsabilités’’, souligne Amnesty International.

Depuis 2007, plus de 1.700 déversements ont été recensés en lien avec les activités de Shell dans le delta du Niger. La compagnie italienne ENI, qui exerce des activités de moindre ampleur, comptabilise pourtant un nombre supérieur de rapports d’incidents : plus de 3.000 depuis 2007.

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.- Le gouvernement britannique a renoncé à sa promesse portant sur la révision de l’interdiction de la chasse à courre des renards en vigueur depuis 2004 dans le cadre d’une initiative visant à protéger l’écosystème.

Introduit par le gouvernement travailliste de Tony Blair, le ‘’Hunting Act’’ interdit aux chasseurs d’être accompagnés de plus de deux chiens, et les oblige à tuer les renards ou autres mammifères à poils pris en chasse d’un coup de fusil, plutôt que de les livrer aux crocs de la meute comme c’était la tradition.

‘’Nous ne prévoyons pas de soumettre la question au vote lors de cette session parlementaire’’, a affirmé la ministre de l’Environnement Theresa Coffey au parlement en réponse à une question de l’opposition travailliste.

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