Burkina Faso: Besoin impérieux de sécuriser les zones de chasse

Ouagadougou- Des concessionnaires de zones de chasse au Burkina Faso ont souligné le besoin impérieux de sécuriser ces aires afin de sauvegarder la faune.

« Nous voulons la sécurité dans nos zones, surtout à l’Est et également la quiétude des animaux. Nous demandons la sécurité de l’Homme et de l’animal. Quand il n’y a pas de sécurité, rien ne bouge pour ce qui nous concerne », a indiqué le président de la Fédération ouest-africaine de la chasse sportive, lors d’une entrevue, dernièrement à Ouagadougou, avec le Premier ministre burkinabè.

L’importance de la faune n’est plus à démontrer. Il faudrait de ce fait travailler à la préserver afin qu’elle soit profitable aux générations futures, a-t-il ajouté.

Les concessionnaires de zones de chasse existent au Burkina Faso depuis 22 ans. Ils ont pour mission principale la réglementation de la chasse dans le pays.

— La commune de Bobo-Dioulasso, deuxième grande ville du Burkina Faso, a procédé, dernièrement, au reboisement des berges du marigot Houet, dans le but de redonner à cette cité son statut de ville verte et de protéger le marigot Houet.

Ce reboisement, initié pour la deuxième année consécutive par la commune de Bobo-Dioulasso, également capitale économique du Burkina Faso, a eu lieu sur les berges du marigot Houet.

Les espèces plantées étaient constituées, notamment de bambous pour maintenir le sol et de cocotiers et de palmiers pour faire la beauté du marigot. Il s’agit d’environ 2000 plants qui ont été mis en terre.

Par ailleurs,Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 18 août :

Sénégal :

— L’Unité de coordination de la gestion des déchets Solides (UCG) organise une opération « Ville propre » à Dakar, la veille, le jour et le lendemain de la Tabaski (Aid Al Adha), annonce un communiqué.

« L’Objectif de cette opération est de nettoyer et maintenir propre les lieux de cultes, les marchés, les grandes artères et d’enlever la surproduction d’ordures ménagère », explique l’UCG.

Côte d’Ivoire :

— La Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement de 13,363 milliards Fcfa, soit 24 millions de dollars USD, pour des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre liés à la déforestation dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF).

Ce projet dénommé DGM (Mécanisme Spécial de Don en faveur des communautés locales), est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du PIF, indique vendredi une note de REDD+, un mécanisme de Réduction des Emissions des GES provenant de la Déforestation et de la Dégradation des forêts.

Ces projets visent 14 forêts classées des zones du Sud-ouest ivoirien et du Centre ainsi que le Parc national de Tai (financement Banque mondiale), selon la note, qui ajoute que dans le cadre du DGM, le pays bénéficie d’un don de 4,5 millions dollars USD, soit 2,5 milliards FCfa de la Banque mondiale.

Des projets seront également initiés dans le domaine rural de la Région du Bélier (Centre) sur financement de la Banque africaine de développement (BAD). Intégrés dans le DGM, ils entrent dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme REDD+ auquel la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2011.