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27 Fév

La Chine envisage d’élargir la rotation des cultures pour une agriculture durable

La Chine envisage d’élargir ses essais en matière de rotation des cultures et de jachère pour développer une agriculture verte et durable, a-t-on annoncé auprès du ministère chinois de l’agriculture.

Les terres couvertes par le procédé de rotation et de jachère seront portées à environ 8 millions d’hectares à l’horizon 2020, précise la même source.

La Chine a lancé le procédé de rotation des cultures et les systèmes de jachère en 2016 dans neuf régions du pays pour réduire la pression sur les terres arables.

Le système de rotation des cultures couvre les régions du nord-est du pays connues par la culture du maïs et du soja. Le système de jachère concerne principalement les terres cultivables touchées par des problèmes environnementaux, tels que la pollution aux métaux lourds et la désertification.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée du mardi 27 février 2018:

Papouasie-Nouvelle-Guinée Indonésie-Séisme

Un violent séisme de magnitude 7,5 a frappé la Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays frontalier de l’Indonésie, dans la nuit de dimanche à lundi, sans l’émission d’une alerte au tsunami, a annoncé l’institut américain de géophysique, USGS, cité par la presse indonésienne.

L’épicentre du tremblement de terre est situé à 90 km au sud de Porgera, dans la province d’Enga, relève l’USGS, qui précise que la région touchée abrite « un mélange de constructions à la fois vulnérables et résistantes aux tremblements de terre ».

La Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Indonésie sont toutes deux situées sur la « ceinture de feu » du Pacifique, où se rencontrent des plaques tectoniques, source d’une fréquente activité sismique et volcanique.

Vietnam-recyclage

Le groupe vietnamien Minh Hung et l’entreprise américaine GFSI-MHE Manufacturing of Texas LLC ont signé lundi à Ho Chi Minh-Ville un contrat de transfert de technologies pour la fabrication de matériaux composites recyclés.

Avec cette coopération, GFSI-MHE Manufacturing of Texas LLC, première entreprise de technologie de recyclage de fibre de verre dans le monde, transférera toutes les technologies de fabrication de produits en composite recyclé au groupe vietnamien Minh Hung.

Le Vietnam dispose actuellement de 35 usines de traitement des déchets solides, d’une capacité totale de 7.500 tonnes par jour. Chaque année, le pays rejette environ 28,5 millions de tonnes de déchets solides, dont 8.700 tonnes à Ho Chi Minh-Ville. La plupart de ces déchets sont éliminés par enfouissement à des coûts élevés, affectant négativement l’environnement et gaspillant des matières premières pour l’industrie du recyclage.

Australie-Flore

Le gouvernement australien compte répandre dans ses rivières une forme du virus de l’herpès pour réduire la population de la carpe commune (Cyprinus carpio), une espèce invasive considérée comme le pire parasite dans les rivières australiennes.

Le pays tente depuis des années à contrôler la population de la carpe commune, une espèce qui a été introduite dans les années 1800 et qui représente maintenant 80 à 90% de la biomasse du poisson dans le plus grand réseau fluvial du pays.

Toutefois, plusieurs scientifiques remettent en question cette méthode, soulignant que le virus de l’herpès, l’Herpesvirose type-3 de la carpe (CyHV-3 ou KHV) qui s’attaque notamment aux reins, branchies et foie du poisson, pourrait s’avérer inefficace et poser un sérieux risque à la sécurité alimentaire.

Thaïlande-faune

Les services thaïlandais de la protection de la faune et la flore font face cette année à la recrudescence des attaques des éléphants sauvages contre les exploitations agricoles.

L’augmentation des populations des pachydermes et l’insuffisance des ressources des forêts et réserves poussent de plus en plus les éléphants à s’attaquer aux cultures des agriculteurs pour se nourrir avec des risques de confrontations meurtrières.

Pour parer à ce problème, les autorités thaïlandaises ont opté pour une solution écologique afin de dissuader les pachydermes de s’attaquer aux exploitations et aux villages bordant les réserves naturelles.

Le système baptisé « ruches cloisons » consiste à implanter autour des endroits de conflits entre humains et éléphants des ruches d’un type d’abeilles que les éléphants évitent d’instinct.

Selon les promoteurs du projet, le système dissuasif a été testé avec succès dans des centres de recherches spécialisés au nord du pays. Les autorités en charges des parcs nationaux s’apprêtent actuellement à généraliser cette solution écologique autour des réserves naturelles.

Dans les zones pilotes de ce projet, des villageois ont été formés à prendre soin des ruches à collecter le miel et à faire un retour d’expérience au département des parcs nationaux.

 

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