InitiativesChine : Un moratoire des autorités chinoises sur l’importation de la majeure partie des matériaux…

Initiatives

16 Jan

Chine : Un moratoire des autorités chinoises sur l’importation de la majeure partie des matériaux recyclables étrangers

Washington – Un moratoire des autorités chinoises sur l’importation de la majeure partie des matériaux recyclables étrangers laisse certaines municipalités canadiennes avec des surplus de plastique et de papier qui pourraient bien se retrouver au dépotoir.

Cette interdiction a eu également pour conséquence de diminuer les revenus que les villes canadiennes accumulent pour leurs matériaux recyclables, car il est difficile de trouver d’autres pays ou d’autres entreprises qui seraient preneurs.

La Chine était auparavant le principal receveur de plastique et de papier, mais le géant asiatique a cessé d’accepter quasiment tous les matériaux étrangers.

Bien que l’interdiction ne soit entrée en vigueur que le 31 décembre dernier, les entreprises chinoises ont commencé à refuser les matériaux il y a quelques mois, comme c’est le cas pour le Québec, dont 60 pc des matériaux recyclables allaient auparavant en Chine.

Le pays asiatique a fermé la porte à tous les matériaux recyclables, car il n’en pouvait plus de gérer les tonnes d’objets contaminés par des déchets, sachant qu’il compte maintenant utiliser ses propres matériaux.

L’Indonésie, la Thaïlande et l’Inde sont parmi les autres pays qui acceptent les matériaux recyclables, mais la concurrence pour leur faire accepter les produits est tellement forte que certaines villes canadiennes refusent de dévoiler où elles envoient leurs produits, car elles craignent que d’autres villes leur volent leur place.

Selon plusieurs responsables municipaux canadiens, le marché du recyclage était impitoyable avant que l’interdiction chinoise ne soit imposée, et maintenant que la moitié du marché a fondu et que l’offre est écrasante, il est encore plus impitoyable.

Pour eux, les différentes provinces du Canada devraient s’inspirer de ce qui se fait en Colombie-Britannique, avec un système qui place le fardeau sur le dos des producteurs de matériaux, qui doivent payer et s’assurer que leurs produits sont recyclés.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du mardi 16 janvier 2018:

Etats-Unis d’Amérique :

Une nouvelle étude, publié dans le numéro de janvier de la revue « Frontiers in Ecology and Evolution », a retracé le flux et le reflux des changements écosystémiques au cours des 10 000 dernières années, montrant des tendances qui pourraient éclairer les changements climatiques actuels.

Une équipe de chercheurs conduite par, Andrés Holz, géographe de l’Université d’État de Portland, a étudié les archives sédimentaires, notamment le pollen et les restes de charbon de bois d’anciens feux de forêt près d’un lac d’Amérique du Sud afin de reconstituer l’histoire des zones humides, de la végétation et des feux de la Patagonie occidentale.

Ils ont constaté que le climat, associé à des feux de forêt plus fréquents, a été le principal moteur du changement dans la région au cours de milliers d’années.

L’étude a montré que les forêts de la région sont restées fondamentalement inchangées jusqu’à environ 2000 ans, lorsque les incendies sont devenus plus fréquents et la composition des forêts a commencé à changer. Les deux ont probablement été déclenchés par la combinaison d’une plus grande variabilité du climat et de la déforestation – vraisemblablement en raison de l’arrivée humaine.

« Le climat seul n’a pas été en mesure de changer la composition dominante dans ces forêts », a déclaré Holz. « Au lieu de cela, de forts changements dans l’activité du feu couplée avec le changement climatique étaient nécessaires pour des changements à grande échelle et durables dans ces écosystèmes ».

Citant une étude précédente, M. Holz a déclaré que la fréquence des incendies de forêt devrait s’accélérer au XXIe siècle en raison de l’augmentation des gaz à effet de serre, accélérant ainsi les changements dans l’écosystème.

*********

Panama :

Le ministère de l’Environnement panaméen a annoncé la livraison d’équipements d’une valeur de 145 000 dollars, lundi, à des centres universitaires et des organisations de la société civile locale qui déploient des efforts dans la protection et l’étude des espèces animales sauvages dans les zones protégées du pays.

Le ministère a indiqué que l’octroi d’un tel équipement, qui consiste en des voitures et appareils d’imagerie, de surveillance et de suivi et des ordinateurs, s’inscrit dans le cadre du « système de production durable et de préservation de la biodiversité », lancé par le ministère.

L’initiative, selon le ministère, s’inscrit également dans le cadre du renforcement des capacités des des organismes bénéficiaires et soutient les efforts du gouvernement pour préserver les espèces animales menacées.

Elle vise aussi à accroître les connaissances sur un certain nombre d’espèces en voie de disparition et l’achèvement des études sur l’évolution et la nature des risques qui menacent leur survie, ainsi que sur les moyens de préserver la biodiversité dans les zones protégées.

HL.

HN—TRA.

Voir Aussi