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12 Oct

Danemark: Les entreprises s’engagent à recycler 202 400 tonnes de plastique d’ici 2025

Copenhague – Les entreprises danoises se sont engagées à recycler 202 400 tonnes de plastique, soit le double du volume préconisé par l’UE, alors que l’Association des brasseurs danois aspire à recycler 50% de la consommation de plastique de ses membres d’ici 2025.

« En tant qu’industrie, nous avons augmenté la quantité de plastique recyclé dans nos bouteilles de 25% à 50% d’ici 2025 et veillé à ce que les bouteilles en plastique collectées via le système de consigne soient utilisées pour produire de nouveaux emballages de produits alimentaires », a affirmé Knud Loftlund, responsable environnement auprès de ladite Association.

Converti en tonnage, ce volume équivaut à 6 000 tonnes supplémentaires de plastique recyclées dans la production des sociétés membres de la Brewers’ Association.

En parallèle, plusieurs entreprises danoises ont annoncé des contributions conformément à l’objectif de la Commission européenne consistant à augmenter de 10 millions de tonnes la quantité de plastiques recyclés dans l’ensemble de l’UE d’ici 2025.

La Confédération de l’industrie danoise (DI) a augmenté les engagements des entreprises danoises, qui totalisent 202 400 tonnes supplémentaires de plastique recyclé d’ici 2025. Cela représente 2% de l’objectif global de la Commission européenne, alors que la population danoise ne représente que 1% de l’UE.

« Nous ne saurons pas ce que les autres pays de l’UE ont promis jusqu’à ce que l’UE annonce si l’objectif a été atteint en octobre. Mais si les autres pays font aussi bien que le Danemark, nous atteindrons très certainement l’objectif fixé par la Commission », a indiqué Karin Klitgaard, directrice de la politique environnementale chez la DI.

La Commission européenne devrait indiquer si son objectif de 10 millions de tonnes a été atteint le 31 octobre 2018. Si la Commission n’est pas satisfaite de la quantité ou de la qualité des promesses faites par les entreprises, il est possible qu’une législation soit adoptée pour atteindre les objectifs fixés.

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.-Stockholm- Les dépenses totales consacrées à la protection de l’environnement par l’industrie suédoise se sont élevées à 15,4 milliards de couronnes en 2017, soit une augmentation de 11% par rapport à 2016, selon des données publiées vendredi par Statistic Sweden.

Les dépenses totales les plus élevées en matière de protection de l’environnement ont été engagées dans le secteur des centrales électriques, du gaz et du chauffage, qui a totalisé 3,8 milliards de couronnes, soit 25% du total des dépenses engagées. Depuis 2016, cette industrie a augmenté ses dépenses de protection de l’environnement de 1,1 milliard.

Les investissements dans la protection de l’environnement ont représenté 35% du total des dépenses, tandis que les dépenses courantes (entretien, gestion et redevances) en ont fourni 65%. Les dépenses courantes se sont élevées à 10,1 milliards en 2017 et les investissements à 5,4 milliards.

Depuis 2016, ce sont principalement les dépenses courantes qui ont augmenté. Les investissements dans la protection de l’environnement ont augmenté de 3%, tandis que les dépenses courantes ont augmenté de 16% par rapport à 2016.

En 2017, l’industrie suédoise (industries extractives, industries manufacturières et distribution d’électricité, de gaz et d’eau) a principalement investi dans la protection de l’environnement, axée sur la protection de l’air ambiant et du climat.

Les investissements dans ce domaine ont représenté 41% du total des investissements dans la protection de l’environnement en 2017. Ces investissements comprennent l’installation de filtres et des mesures visant à remplacer les combustibles fossiles par des combustibles ayant un impact réduit sur le climat.

Les investissements visant à réduire l’impact environnemental dans le domaine de l’eau représentaient environ 31% du total des investissements, tandis que les dépenses visant à réduire et gérer les déchets représentaient 9%.

Depuis 2016, les investissements dans les domaines de la biodiversité, des terres et d’autres domaines de la protection de l’environnement ont légèrement diminué et représentaient 18% du total des investissements engagés en 2017.

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.-Oslo- La baisse des coûts et la hausse des prix de l’électricité signifient que d’importants nouveaux parcs éoliens pourraient être construits dans le sud de la Norvège sans subvention, a déclaré jeudi l’opérateur de réseau national.

Le rapport de Statnett fait partie d’une analyse que le régulateur norvégien de l’énergie NVE associe au potentiel d’accroissement de la production éolienne du pays, dont la capacité totale est actuellement estimée à environ 1,3 gigawatt (GW).

« L’augmentation des prix de l’énergie en Europe et dans les pays nordiques, combinée à la baisse continue des coûts d’exploitation et de développement, a rendu rentable la construction d’éoliennes sans subventions en Norvège », a souligné Statnett.

L’analyse indique qu’une grande quantité d’énergie éolienne pourrait être générée dans le sud de la Norvège sans créer de nouveaux goulots d’étranglement dans le réseau principal.

Cependant, Statnett a ajouté que « sans une croissance significative de la consommation et une capacité de réseau accrue, le nord de la Norvège et les parties septentrionales du centre de la Norvège semblent moins favorables au développement futur de l’énergie éolienne ».

Statnett n’a pas chiffré le nombre de nouvelles capacités éoliennes pouvant être construites.

La capacité éolienne actuelle de la Norvège est inférieure à celle de la Suède voisine, bien que plusieurs parcs éoliens soient en construction.

« Il y a actuellement plus d’énergie éolienne en construction en Norvège qu’il n’y en opération et une production multipliée par la Norvège est attendue dans les prochaines années », a indiqué le régulateur NVE plus tôt cette semaine.

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.-Helsinki- Le Premier ministre finlandais Juha Sipilä a affirmé en dbut de semaine qu’une table ronde de tous les partis politiques devrait être organisée pour débattre de la politique climatique, après que le panel international sur le climat (GIEC) a recommandé de limiter le réchauffement climatique à un degré et demi Celsius au lieu de deux.

Les exigences envisagées dans le rapport du GIEC ont porté un coup de plus aux plans de la Finlande visant à créer dans le pays une industrie des biocarburants essentiellement à base de bois.

M. Sipilä a toutefois mis l’accent sur la nécessité de réduire les émissions de dioxyde de carbone ouvrait un énorme marché pour de nouvelles solutions technologiques.

« La Finlande a une chance de devenir une puissance majeure dans la lutte contre le changement climatique », a-t-il souligné

Le professeur Markku Ollikainen, président du panel national finlandais sur le climat, a relevé que la Finlande devrait reconsidérer son idée de commencer à produire du carburant à partir de ses forêts.

« La Finlande doit repenser toute sa politique d’utilisation des sols », a-t-il soutenu, notant qu’une utilisation industrielle accrue du bois réduirait le puits de carbone finlandais.

Le ministre de l’Environnement, Kimmo Tiilikainen, avait affirmé que la Finlande seule ne peut rien atteindre, mais poussera l’UE à progresser davantage, estimant que « l’UE doit également montrer sa force dans les discussions internationales ».

.- La ministre finlandaise du Commerce extérieur et du Développement, Anne-Mari Virolainen, a annoncé cette semaine une contribution d’environ 1,5 million d’euros pour financer des projets climat, en particulier dans les pays à faible revenu, conformément à l’engagement de la Finlande de consacrer 114 millions d’euros à des projets d’énergie propre dans les pays en développement.

Le ministère a déclaré jeudi dans un communiqué que ce montant financerait des projets visant à exploiter l’énergie houlomotrice ou la recherche d’options de stockage d’énergie, voire à développer de nouveaux modèles de revenus.

La ministre a signé l’accord de coopération technique avec la division financière de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC), lors de la réunion annuelle de la Banque à Bali, en Indonésie, cette semaine.

Le nouvel accord de coopération est une extension du fonds pour le climat que la Finlande a créé en collaboration avec la SFI l’année dernière. À l’époque, la Finlande avait promis 114 millions d’euros au cours des quatre prochaines années pour soutenir les investissements du secteur privé dans des projets liés au climat et à l’énergie dans les pays en développement.

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Le premier investissement de trois millions d’euros du fonds a été affecté à un projet majeur mené par la société énergétique marocaine Gaia Energy. La société a pour objectif de construire 22 installations de production d’énergie utilisant principalement l’énergie éolienne dans neuf pays africains.

La capacité nominale des centrales est estimée à trois gigawatts, ce qui augmentera d’environ 50% la capacité éolienne actuelle en Afrique. Selon les premières estimations, la production d’électricité des installations serait équivalente à celle des deux réacteurs nucléaires de la société d’énergie Fortum à Loviisa, dans le sud-est de la Finlande.

.- Des chercheurs finlandais ont affirmé mercredi que la production commerciale de carburant à partir d’émissions de dioxyde de carbone serait commercialement viable si l’électricité était meilleur marché.

Une usine d’essai finlandaise située à Jokioinen, dans l’ouest de la Finlande, a commencé à produire des hydrocarbures à partir de dioxyde de carbone et d’hydrogène, dangereux pour le climat. L’hydrocarbure peut ensuite être utilisé pour la fabrication de diesel ou d’essence.

La chercheuse spéciale Janne Karki du Centre de recherche finlandais, VTT, a indiqué que l’électricité nécessaire à la production d’hydrogène dans un procédé d’électrolyse constituait un problème de coût.

« VTT a calculé que la production de carburant à partir de dioxyde de carbone deviendrait rentable si le prix de l’électricité était d’un tiers de son niveau actuel », a déclaré Mme Karki à la chaîne de télévision nationale Yle.

L’installation de test de VTT a été construite dans un complexe comprenant déjà une usine de production de bioéthanol de la société finlandaise St1 Renewable Energy.

L’usine d’essai tire son dioxyde de carbone en tant que sous-produit de la production d’éthanol. « Plus tôt, le dioxyde de carbone était simplement rejeté dans l’air », a rappelé Patrick Pitkanen, directeur des services de bio-raffinage de St1.

« Le dioxyde de carbone est un produit secondaire ici et nous voulons utiliser tout ce que nous émettons », a expliqué M. Pitkanen, ajoutant qu’il reste encore « un long chemin à faire pour remplacer tous les combustibles fossiles avec cette technologie »

St1 Renewable Energy exploite actuellement environ cinq usines de production d’éthanol en Finlande.

.- Le port d’Helsinki a été sacré « port de l’année » lors de la troisième édition du Sommet international de la navigation verte, qui s’est tenu le 2 octobre à Amsterdam, a annoncé l’autorité portuaire de la capitale finlandaise.

Le port d’Helsinki a été sacré par un vote parmi les opérateurs de l’industrie pour la mise en œuvre de projets environnementaux et le respect, voire le dépassement, des normes réglementaires et des exigences environnementales régissant la réduction des émissions nocives, relève la même source.

Le Sommet international de la navigation verte est destiné aux professionnels de la mer qui soutiennent les pratiques écologiques en matière de transport et d’opérations maritimes.

« Nous sommes très heureux de constater que les travaux à long terme sur le contrôle de l’impact environnemental des opérations portuaires et de la navigation dans le port d’Helsinki ont maintenant été entrepris », a déclaré le directeur général de l’enceinte portuaire, Ville Haapasaari.

Le port d’Helsinki a pris de l’avance dans la course en offrant une réduction aux navires de croisière et en permettant aux compagnies de transport maritime d’évacuer leurs eaux usées directement dans le système d’égout sur place.

« Nous allons continuer notre travail en faveur de l’environnement, car nous voulons être à l’avant-garde du développement durable dans notre industrie », a souligné M. Haapasaari.

Les prix Green Shipping 2018 soulignent les efforts et les réalisations des professionnels de la navigation. Les entreprises sont récompensées pour leurs pratiques optimales et leurs opérations de qualité dans les différents domaines de l’expédition.

Le port d’Helsinki, propriété de la ville éponyme est le principal port de la Finlande. Spécialisé dans les services de fret unifié destinés aux entreprises finlandaises engagées dans le commerce extérieur, il gère les flux de passagers les plus importants d’Europe avec divers services à destination de Tallinn, Stockholm, Travemünde et Saint-Pétersbourg.

En 2017, Helsinki est devenue le port de passagers le plus actif d’Europe, sinon au monde, avec 12,3 millions de passagers.

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